News - 26.02.2017

Chahed à El Hiwar Ettounissi : La nomination et la destitution des ministres sont de mon ressort

Youssef Chahed

"Qui trop embrasse, mal étreint". Pour avoir voulu aborder à la fois le bilan des six premiers mois du gouvernement Chahed et les questions d'actualité qui taraudent les Tunisiens, Hamza Belloumi s'est contenté dimanche soir à EL Hiwar Ettounissi de survoler pendant 75 minutes avec son invité, le chef de gouvernement, Youssef Chahed tous ces sujets. Commençons par les questions d'actualité : le départ de Abid Briki : c'est un ministre que je respecte, mais à l'instar de tous les membres de gouvernement, il des y a des usages qu'il fut respecter : "Il n'est pas normal qu'un ministre annonce sa démission sur la place publique, au lieu de passer par les canaux traditionnels. C'est pourquoi, j'ai décidé de le remplacer. Son successeur Khélil Ghariani est une compétence reconnue dans les dossiers sociaux. Son choix ne comporte aucun message subliminal. L'Ugtt est un partenaire que je respecte. Mais il n'y aura pas d'autres changements". S'agissant de Naji Jalloul, Youssef Chahed s'étonne que la réclamation de son départ serve de prétexte à des grèves. Seuls le chef de gouvernement et l'Assemblée des Représentants du Peuple sont habilités à le nommer ou à le congédier.

Youssef chahed a paru surtout préoccupé par la situation économique et sociale "S'il y a une question sur laquelle la révolution a échoué, c'est bien cela. Les gouvernements précédents se sont intéressés aux questions politiques, mais ont négligé le volet économique. Tout est à faire dans l'agriculture, la finance, l'enseignement, la santé, et surtout dans l'administration. Mais nous nous heurtons à bien des obstacles". Il a cité le cas des 13 hôpitaux programmés, mais dont la construction esr retardée pour des raisons bureaucratiques".

Tout en passant en revue les mesures qui ont été prises par son gouvernement, notamment le contrat El karama  qui profitera à 25000 jeunes, et l'arsenal juridique qui a été mis en place pour améliorer le climat des affaires, il a critiqué l'opposition qui a les yeux fixés sur la préparation des élections de  2019, se contentant de critiquer au lieu de faire des propositions. Il a enfin annoncé que quatre grandes réformes seront lancées en 2017. Elles concerneront le financement de l'économie, les caisses sociales, l'administration et les entreprises publiques.

 

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