BCE commente la crise de Nidaa Tounès : les solutions ne manquent pas
Dans son interview au magazine Leaders, le président de la République revient sur la crise de Nidaa Tounès. Pourra-t-il rebondir malgré les dizaines de démissions et la guerre des chefs qui le mine de l'intérieur ?
Il n’est pas mort. Il a des difficultés, comme nombre d’autres partis, même s’il en a la plus grande part. Il faudrait que le paysage politique reprenne ses couleurs et favorise un meilleur équilibre qui me semble aujourd’hui rompu. Un équilibre où toutes les sensibilités politiques seraient représentées, s’exprimeraient et coexisteraient. La Tunisie a besoin de tous ses enfants et surtout de toutes ses femmes. J’ose espérer que les Tunisiens et les Tunisiennes saisiront la portée de ce message et consentiront l’effort et, peut-être, le sacrifice nécessaires pour que la Tunisie aille de l’avant. Lorsque j’ai fondé Nidaa, je ne l’avais pas fait pour moi-même. Je l’ai ouvert aux syndicalistes, aux indépendants, aux destouriens et aux militants de gauche. Sans exclure personne. C’est mon pari! Et J’y crois encore: un parti largement ouvert à tous.
Oui, mais aujourd’hui la situation est différente et urgente.
Y a-t-il une ultime solution pour Nidaa?
Il y en a plusieurs ! Mais, avant l’heure, ce n’est pas l’heure et après l’heure...
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