Chermiti au F.C Zurich: 3 clubs en 3 ans! Pourquoi les joueurs tunisiens «s'exportent mal»?
Après Hertha Berlin et Ittihad Jeddah, Amine Chermiti a finalement signé pour 4 ans au F.C Zurich, l’un des clubs suisses les plus titrés. Il n’y sera pas dépaysé puisqu’il y retrouvera Zouaghi et Yassine Chikhaoui, ses anciens coéquipiers de l’Etoile Sportive du Sahel.
Depuis son transfert au Hertha Berlin, en 2007, après avoir remporté la Coupe de la Ligue Africaine avec l’ESS, Chermiti, pourtant l’un des joueurs tunisiens les plus doués de sa génération, peine à trouver ses marques. Il faut croire que le football européen ne réussit pas à la plupart des joueurs tunisiens expatriés, à l’instar de Traoui, Falhi, Ghézal, et Ben Frej, tous issus de l’équipe championne d’Afrique. Peut-être parce qu’ils n’arrivent pas à s’adapter au rythme des championnats européens y compris ceux de Suisse ou d’Autriche dont le niveau est assez proche du championnat tunisien et même à celui des pays arabes : Nafti, et Merdassi avec En Nasr, Abdi avec le Zamalek et Boujelbane avec El Ahly).
Rarement titularisés par leurs équipes, ils manquent de compétition. Résultat : leur niveau et celui du football tunisien en général, s’en ressent. En témoignent les piètres résultats de l’Equipe de Tunisie lors de la CAN 2010 ou tout récemment contre le Botswana où un ancien expatrié, en l’occurrence, Falhi a été à l’origine du but adverse.
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Nos footballeurs sont des enfants gâtés qui n'ont jamais connu le professionnalisme et qui croient que l'Europe est la continuation de notre foot national. Aucun n'a réussi sauf Hatem Trabelsi et à un degré moindre Zoubaier Baya avec un club de seconde zone. Leur seul rêve est de se faire de l'argent très vite et de retourner pour ouvrir un café ou lancer un projet lucratif. C'est trop peu pour réussir et la machine les écrase très vite et ils ne s'en relèvent pas. Ceux qui restent ne sont pas mieux lotis.
Louken el bouma fiha el khayr ma issaybouha essayada...
Il ne faut pas aller chercher trop loin les raisons de la non réussite des joueurs tunisiens à l'étranger. Le joueur tunisien n'est pas professionnel. Sacrifices, privation, souffrance pour atteindre des objectifs sportifs ne font pas partie de la culture du footballeur tunisien ajoutez à cela une très bonne dose d'une mauvaise formation initiale dans les clubs d'origine et vous avez un produit non exportable
La cause est évidente: leur profonde faiblesse intellectuelle car toute activité quand il s'agit du haut niveau il faut un minimum de cervelle. D'abord il faut remarquer que pratiquement seul l'étoile arrive à exporter en Europe et il faut se poser la question. Pourquoi la FTF ne fait rien pour former nos joueurs en imposant une formation au moins de l'anglais, l'histoire et l'organisation mondiale du foot et une formation même rudimentaire sur la gestion financière pour éviter à des joueurs qui gagnent des centaines de millions par an de se retrouver quelques années après leur retraite dans la rue sans le moindre millime.
C'est simple à comprendre. Nos joueurs tunisiens à l'exception de quelques uns pour ne pas dire deux ou trois, ne sont pas et ne veulent pas être ambitieux. Leur principal souci, c'est de gagner du fric le plus vite possible en en faisant le moins possible. La preuve : une fois que le joueur tunisien décroche un bon contrat à l'étranger, c'est inévitablement la descente aux enfers. C'est en quelque sorte un échec programmé. Peu importe que la réputation des joueurs tunisiens à l'étranger en prenne un sale coup. D'ailleurs, ceux qui sortent à l'étranger sont achetés pour trois fois rien. Il y a autre chose à souligner : nos joueurs tunisiens sont limités physiquement et cette faiblesse se transforme en véritable souffrance morale. Dans ce cas, il n'ont qu'une seule issue pour éviter ce calvaire : quitter le bateau en provoquant une multutude de problémes avec leur club respectif et rebelote.