Mouvement diplomatique 2010: une nouvelle représentation tunisienne en Australie
La cuvée 2010 du mouvement diplomatique tunisien commence à donner ses premiers signaux. Pas moins de 15 chefs de postes ont été avisés de la fin de leur mission à l’étranger, nombre d’entre-eux ayant été admis à faire valoir leurs droits à la retraite. Aussi, les noms de leurs successeurs commencent-ils à circuler, en attendant les demandes d’agrément et leur acceptation. C’est ainsi qu’on nous signale trois mutations et dix nouvelles affectations, mais la physionomie totale n’est pas encore définitive.
De grandes capitales sont concernées par ce mouvement, notamment Washington, Pékin, Londres et Rome. Aussi, croit-on savoir que la Tunisie rouvrira sa représentation en Australie, en y dépêchant M. Mohamed Chélaifa. Couverte par notre ambassade à Tokyo, l’Australie avait bénéficié, début des années 2000 de l’ouverture d’un consulat dirigé alors par M. Ammar Laamari, qui y avait laissé une excellente impression. Même si notre colonie n’y est pas très nombreuse (à peine 600 membres), ce pays-continent au potentiel énorme, mérite l’implantation d’une représentation tunisienne.
Par ailleurs, la poussée des femmes chefs de mission, initiée jadis avec l’ambassadrice Faika Farouk (Dakar et Prague) et confirmée sans cesse se trouve renforcée par la nomination de Mme Sihem Seltène qui irait à Oslo, sur les traces de Néziha Mezhoud et Houda Kanoun.
Les premiers éléments de ce mouvement se présentent comme suit, selon Al Hadath :
Ils rentrent :
- Habib Mansour, Washington
- Dr Mohamed Sahbi Basly, Pékin
- Hamida Laabidi, Londres
- Ridha Farhat, Lisbonne
- Khaled Zitouni, Manama
- Mustapha Khammari, Séoul
- Faycal Gouiaa, Jakarta
- Mohamed Ali Ganzoui, La Valette
- Habib Achour, Rome
- Hatem Sayem, Téhéran
- Béchir Chebaane, Varsovie
- Nébil Ammar, Oslo, (Chargé d’affaires)
- Slim Ben Jaafar, Buenos-Aires, (Chargé d’affaires)
- Ridha Essid, Yaoundé, (Chargé d’affaires)
Pressentis pour une mutation
- Mohamed Salah Tekaya, de La Haye à Washington
- Abderrahmane Haj Ali, de Nouakchott à La Valette
- Hatem Atallah, d’Addis Abéba à Londres
Pressentis pour une nouvelle affectation en poste
- Adel Smaoui, Pékin
- Mohamed Hssairi, Jakarta
- Chafik Hajji, Nouakchott
- Mokhtar Chaouachi, Addis Abéba
- Othman Jerandi, Amman
- Ali Aidoudi, Vasrsovie
- Sihem Seltène, Oslo (Chargée d’affaires)
- Abderrazak Landolsi, Yaoundé (Chargée d’affaires)
- Mohamed Chélaifa, Australie
D'autres nominations sont attendues.
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Un ambassadeur est un porte parole de son pays, le savoir, la culture et la finesse diplomatique sont nécessaires pour remplir ce genre de fonction! La connaissance du pays concerné avec un travail de VRP patriote, sont de mise, pour une mission réussie en faveur de la Tunisie. Nous sommes un pays cinq fois millénaire et notre rayonnement international doit être une priorité. Notre économie nationale a besoin de nos ambassadeurs et leurs actions concrètes pour le commerce, l'agriculture, le tourisme, etc. En la matière le Président Ben Ali fait de très bon choix, alors bonne chance nos diplômâtes dévoués à la Tunisie notre patrie bien aimée.