Pourquoi Bourguiba et Caïd Essebsi ont été ovationnés par les congressistes de Tahya Tounès (Album photos)
L’hommage est monté crescendo, rendu surtout au « Combattant suprême Habib Bourguiba », élargi à d’autres leaders du Néo-Destour et étendu à Béji Caïd Essebsi. Tous les orateurs qui se sont succédé mercredi après-midi au podium lors de la séance de clôture du congrès constitutif de Tahya Tounès n’ont pas tari d’éloges à leur égard.
Premier à prendre la parole juste après Kamel Idir, président du congrès, Mustapha Ben Ahmed réservera ses « salutations au père fondateur Béji Caïd Essebsi. » Chokri Ben Hassen invite à prier à la mémoire de Bourguiba. Selim Azzabi poursuivra sur la même lancée: "Ils ont voulu salir l'hsitoire du Combattant suprême"! Et d'évoquer particulièrement sa relation avec le président Caïd Essebsi. Révolté par l’accusation de complot à son encontre, qu’on avait voulu lui faire porter ainsi que Chahed, il ne s’en remet pas encore. « On a voulu nous souiller par cette accusation de haute trahison, nous envoyer à la guillotine, rendre nos enfants orphelins, dira-t-il. Moi, comploter contre mon président, celui auprès duquel j’ai appris, avant les élections, le sens de l’engagement politique, puis l’esprit de l’Etat ? Je n’éprouve à son égard qu’estime, respect et considération » ajoutera-t-il.
Youssef Chahed reviendra longuement sur Bourguiba et Caïd Essebsi. « Notre ADN, dira-t-il, c’est le projet national, réformateur et moderniste initié par Bourguiba. Nos racines y sont profondément ancrées, nous en sommes fiers et nous ne reconnaissons que ces gènes. » Quant à Caïd Essebsi, il le qualifiera de «militant et patriote. » « Nous avons beaucoup appris de lui, il était parmi les défenseurs de la ligne libérale et démocratique du parti (de Bourguiba) », ponctuera-t-il.
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