Radars : premier bilan probant. Le Maroc aussi s'y met
Le premier bilan de l’entrée en service, le 10 avril dernier, des radars fixes en Tunisie s’avère probant ! La pénalité de 60 D, pour le premier palier de dépassement de la vitesse maximale autorisée, et la célérité de la notification de la contravention ont incité les automobilistes à levier le pied de l’accélérateur. C’est d’ailleurs très visible, notamment sur la voie X, et autres axes routiers : la circulation est plus calme et les excès de vitesse se sont sensiblement réduits. Voilà alors que nos frères marocains s’y mettent eux aussi, maintenant qu’ils ont révisé, eux aussi, leur code de la route.
Dès le 1er octobre prochain, 155 adars fixes seront activés. Le parc total comprendra à terme pas moins de 1000 radars qui seront répartis sur l’ensemble des villes et des routes nationales du Royaume. Pour renforcer la dissuasion, les emplacements des radars fixes seront publiés dans les prochains jours, avant-même leur entrée en fonctionnement.
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la limitation de vitesse doit être révisée et surtout sur les routes dites fausses autoroutes
L'éducation des usagers de la route,toutes catégories confondues est une activité qui ne manquera aps d'inciter ces usagers à suivre les normes établies dans le Code de la route tunisien.Les informations requièrent la diversification des médias à utiliser,et les conducteurs ne manqueront pas de respecter les normes de vitesse,partout,et en dehors des autoroutes classiques de la Tunisie.L'intérêt public prime,dans tous les cas.Des leçons restent à tirer de l'expérience tunisienne qui a plu à d'autres pays,malgré l'hérogénéité des divers facteurs ayant trait aux transports,à la législation en vigueur,et les autres spécificités culturelles et sociales qui ne peuvent que con- ditionner le comportment de l'usager du système routier national. La collaboration des divers intervenants tels que l'administration, les associations,les syndicats,les assureurs,et autres éléments du parc automobile,ainsi que le public au sens large du terme est essentielle pour enregistrer davantage de progrès dans le respect du Code de la Route Tunisien.Une approche participative est certes essentielle dans ce domaine vital du secteur des transports tunisien.Ainsi,la prise conscience des promesses et des menaces d'une application scrupuleuse du Code de la Route requiert davantage d'éducation,sous ses diverses formes,présentielle, ou publicitaire justifiée.
Enfin, une manière pertinente de faire "reculer" notre pays sur le podium du nombre d'accidents de la circulation dans le monde.
Il aurait fallu donner un bilan mieux élaboré avec les statistiques des accidents relevés aux sites des radars avant et aprés l'installation ainsi que les montants encaissés; pour certains pays c'est une véritable poule aux oeufs d'or. Le citoyen mérite une information de qualité. Cela étant, il aurait fallu remarquer aussi , pour la bonne cause, que certains automobilistes reprennent leurs "bonnes" habitudes aprés le passage sous le radar et remettent le pied sur l'accélérateur avec vigueur pour exhiber leurs prouesses et la supériorité de leur intélligence. Alors! Trouvez mieux! A bon entendeur salut!
pourquoi en tunisie on ne publie pas les emplacements des radars
"c'est tres visible...." c'est scientifique comme conclusion.ce qui est surec'est que les seusl gagnants dans cette affaire pour le moment c'est le vendeur du materiel et le fisc,nous imerions savoir savoir le montant total des penalités?
les radars fixes c'est une bonne chose mais là où il n'y a pas de radars là où le danger est imminent dans des zones à gros risque en l'absence de mesures strictes par les agents de sécurité routière surtout à l'intérieur des zones urbaines là où des accidents se sont multipliés au fil des dernières années alors là les autorités doivent prendre toute leur RESPONSABILITE
en encore... quand les ''radars tronçons'' seront mis en place, on ne pourra plus ralentir à l'approche des radars fixes pour ensuite re-accélérer... les radars calculeront les vitesses moyennes entre deux radars fixes... Là, on aura atteint la vraie quiétude et la sécurité... En Europe, là où ils sont déjà installés, le nombre de morts a trés sensiblement diminué.. je considère le radar comme mon ami.. mon éducateur de conduite et non comme un gène, bien au contraire !!!
les radars fixes ne changent rien, à leur niveau on réduit la vitesse puis juste après on accélère, ce qui est juste il faut que la limitation de vitesse et les radars doit être installer dans nos esprits et notre éducation de la route.
Je suis très étonné de votre triomphalisme, car aucune amélioration de la conduite du Tunisien n’est palpable, ni possible avec ces radars. Tous ceux qui savent où se situent les radars freinent à leur passage et reprennent leur vitesse juste après. On remarque même des encombrements à leur approche et même des coups de frein violents (Route X, Z4, Autoroute, etc.). Seuls les quelques non-encore informés seront pris et paieront la note. Le radar ne résoudra pas le problème des incivilités et de la circulation ni même celui de la vitesse. Une baisse sensible sera bientôt ressentie au niveau de recettes et les responsables devront faire preuves de créativité pour rentabiliser l’investissement, sans parler de la question de la maintenance. Comme d’habitude, le Tunisien s’adapte aux situations délicates sans se remettre en question et il défendra même l’indéfendable. L’incivilité est devenue une seconde nature de l’automobiliste tunisien, presque un sport national ou chacun essaye de battre le record de l’autre. Mais le plus grave c’est en plus l’agressivité constante des conducteurs vis-à-vis des autres même en ayant tort. Le conducteur tunisien est un éternel piéton et au meilleur des cas un cycliste. Dans une voiture, il se comporte exactement de la même façon qu’à pied ou à vélo, mais il se sent plus fort. C’est dans sa tête que tout se passe. Il est égoïste et ne reconnais jamais ses erreurs. Sinon, comment expliquer qu’un immense 4x4 remonte toute l’avenue des États-Unis, de l’avenue de la Liberté à la porte du Belvédère en sens contraire pour éviter un petit détour ? Avez-vous vécu (ou survécut) au croisement Romana-Ras tabia- Meftah Saadalah en ce temps de travaux ? C’est à celui qui grille le plus de feu et crée le plus de gabegies. Vous êtes même klaxonné et insulté si vous respectez les feux de signalisation. Cet exemple se répète à tous les autres croisements même en présence des agents de la circulation Il est encore temps de sauver les meubles en se mobilisant tous contre ce fléau, car sinon un retour à la normalité est presque impossible