Aïssa Baccouche : Sacrée liberté !
Par Aïssa Baccouche - Bien sûr, l’excès dans l’exercice de la liberté d’expression est préférable à la moindre velléité de censure.
Un canard bien enchainé pourrait bien renchérir: «la liberté de presse ne s’use que si l’on s’en sert pas». Mais s’agissant des caricatures encensées, mercredi dernier, dans la cour de la Sorbonne sommes-nous bien dans ce cas de figure ? Un Envoyé de Dieu sous les traits d’un terroriste (sic). Ne sommes-nous pas face à un exemple terrifiant de dévoiement de la vérité ?
Tous les messagers de Dieu, Mohammed en est l’ultime, ont apporté ici-bas la parole de la Vérité qui est, cela est communément reconnu dans les religions monothéistes, l’un des noms du Seigneur.
Alors, M. Macron, si le regretté professeur Samuel Paty est « le visage de la République » le vénéré prophète de l’Islam ainsi que ses prédécesseurs Moïse et Jésus sont les visages de l’Univers. Ne les défigurons pas. N’en faisons plus des sujets de querelles surannées.
Pour paraphraser le général de Gaulle* oserai-je clamer que « la France n’est la France que dans la fraternité et la grandeur d’âme de ses gouvernants que les zélateurs de la liberté d’altérer ne réussissent guère à leurrer ».
Oui, M. le président, «les lumières ne s’éteignent pas en France» mais aussi, croyez-nous, dans nos cœurs de francophiles éclairés.
(*) « La France ne peut être la France sans la grandeur » De Gaulle, mémoires de guerre, Plon, 1954, p.4
Aïssa Baccouche
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