Innovation : véritable moteur de croissance
L’innovation, qui n’est autre que la capacité de déceler avant les autres une tendance ou une opportunité, est devenue une arme incontournable contre la récession et un catalyseur d’une croissance soutenue.
Pour l’entreprise du 21ème siècle, le triptyque qualité-coût-délai n’est plus suffisant pour demeurer compétitive, l’innovation est désormais le 4ème et principal facteur de compétitivité et de différenciation.
L’entreprise est, aujourd’hui, condamnée à s’adapter à un double mouvement : marchés de plus en plus concurrentiels et clients de plus en plus versatiles.
Pour assurer sa pérennité, l’entreprise est ainsi appelée à s’adapter et à se renouveler de façon régulière et permanente, sa survie est, donc, conditionnée par sa capacité de découvrir, d’anticiper, de réaliser et de devancer la concurrence.
Désormais, toute entreprise se doit de développer et de mettre en œuvre au quotidien une stratégie pensée et réfléchie mais également assez flexible pour prendre en compte les évolutions de son environnement.
En revanche, il faut garder à l’esprit que la démarche de se lancer dans un projet d’innovation n’est pas facile, cela demande beaucoup de temps et d’énergie, sans oublier le risque de perturbation de l’activité de l’entreprise qui doit développer le processus tout en poursuivant son travail quotidien.
De plus, cette démarche se heurte inévitablement à des obstacles et à des freins tant internes qu’externes.
Les crises économiques récentes ont plus que jamais mis en lumière la nécessité d’inventer de nouveaux chemins pour l’avenir.
Les crises économique, écologique et sociale nous poussent à trouver de nouveaux modes de pensée et d’action.
L’économie du savoir, la créativité, le développement technologique et l’innovation peuvent conduire la société vers la prospérité.
L’innovation est désormais considérée comme le moteur de la croissance, levier par excellence pour la création d’emplois à haute valeur ajoutée et le bouclier anticrise et anti-récession.
L’Etat Tunisien nous a habitués à être en phase avec les mutations et changements par la mise en place de programmes et d’instruments de soutien et d’appui aux entreprises dans leurs démarches d’amélioration des performances.
Ainsi, ce n’est pas par hasard que de nouvelles structures d’appui à l’innovation et au développement technologique viennent d’être créées et que d’autres se repositionnent pour intégrer l’innovation dans leurs principales missions à l’instar du ministère de l’industrie et de l’énergie et des PME, désormais Ministère de l’industrie et de la technologie, ou encore l’API, devenue Agence de Promotion de l’Industrie et de l’Innovation.
L’UTICA salue, de son côté, tous ces efforts louables en invitant toutes les parties concernées à plus de souplesse et d’efficacité et à moins de formalisme et de rigidité, tout en assurant rigueur et résultats.
Nos entreprises sont particulièrement appelées à faire preuve de plus d’imagination, de créativité, d’innovation et d’anticipation pour saisir les opportunités qui s’offrent suite aux mutations perpétuelles, aux évolutions technologiques et aussi aux crises qui sont souvent synonymes d’opportunités.
Je saisis également cette occasion pour insister sur l’importance de consolider et développer le partenariat Entreprise-Université qui demeure un axe stratégique dans cette démarche d’innovation.
Hédi Djilani
(*) Allocution prononcée à l’ouverture du Colloque euro-méditerranéen sur l’Innovation Technologique, Le Kram, 14 octobre 2010
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Merci si hedi pour votre phrase: L’économie du savoir, la créativité, le développement technologique et l’innovation peuvent conduire la société vers la prospérité. Certes les jeunes enthousiastes innovateurs tunisiens ne manquent pas dans toutes les disciplines technologiques et artistiques. Cependant, une stratégie ciblée, claire et mesurable est à mettre en place. Il est temps de considérer l’innovation et la recherche comme métier et non comme activité de plaisir. Un professionnalisme qui mérite d’être encouragé par les institutions financières, fiscales et sociales. Pourquoi pas l’idée de bureaux d’études et de recherches en…… ou bureau d’innovation et d’expertises en….ou consortiums de chercheurs innovateurs ? Ainsi, nous allons voire apparaitre un nouveau cadre de prospérité pour des centaines de chercheurs et d’innovateurs à faibles investissements financiers mais à fort investissement temporel. Une idée pouvant réduire en partie le chaumage et à partir de petites bourse justifiables va se créer une nouvelle dynamique de l’emploi des jeunes. Merci encore Si elhedi
Merci si hedi pour votre phrase: L’économie du savoir, la créativité, le développement technologique et l’innovation peuvent conduire la société vers la prospérité. Certes les jeunes enthousiastes innovateurs tunisiens ne manquent pas dans toutes les disciplines technologiques et artistiques. Cependant, une stratégie ciblée, claire et mesurable est à mettre en place. Il est temps de considérer l’innovation et la recherche comme métier et non comme activité de plaisir. Un professionnalisme qui mérite d’être encouragé par les institutions financières, fiscales et sociales. Pourquoi pas l’idée de bureaux d’études et de recherches en…… ou bureau d’innovation et d’expertises en….ou consortiums de chercheurs innovateurs ? Ainsi, nous allons voire apparaitre un nouveau cadre de prospérité pour des centaines de chercheurs et d’innovateurs à faibles investissements financiers mais à fort investissement temporel. Une idée pouvant réduire en partie le chaumage et à partir de petites bourse justifiables va se créer une nouvelle dynamique de l’emploi des jeunes. Merci encore Si elhedi
Les Ecoles de Pensée Economique ont eu leur propre interpétation du moteur de croissance économique,alors que les Physiocrates parlaient de l'agriculture,les Mercantilistes,le commerce,L'Ecole Classique,le marché,L'Ecole Néo-Classique,L'entrepreneur,Les Fabiens,le gouvernement,les Stalinistes,l'Industrialisation,l'Université de chicago, l'éducation ou l'investissement dans le capital humain.Les révolutions qui se sont succédées,voire la Révolution Cybernétique,qui selon Norbert Wiener,considéré comme le Père de la Cybernétique,et et ses propres termes,la Révolution que nous vivons ,c'est l'art de décider.Sachant que décider est synonyme de choisir,eu égard aux opportunités et aux menaces constatées,voire les avantages et les coûts de tout projet.Le phénomène d'innovation n'est pas nouveau,et remonte à Joseph Scumpeter,économiste américain,d'origine autrichienne,sachant que le terme innovation se traduit par creative-destruction,voire la transition d'un système traditionnel à un système innovatif,et les cinq catégories d'inno- vation annoncées par Schumpeter sont:la découverte d'un nouveau produit, l'accès à un nouveau marché,l'accès à une nouvelle source de matière première,une nouvelle méthode de fabrication,ou la réorganisation d'une industrie.La diffusion des innovations et leur adoption a été considérée une étape essentielle de tout processus de développement,et ce au début des annnées 1960s,et parmi les auteurs spécialisés et incontestés,faut-il rendre un hommage posthume au Dr Everett Rogers,au vu de ses nombreux travaux,et sa présentation du Processus d'Adoption et de Diffusion des Innovations.La trilogie qu'il mettait en exergue a trait à la Recherche-Enseignement-Vulgarisation,éléments intimements liés de tout processus innovatif.
L'innovation n'a d'intérêt et ne peut exister que pour être qu'un moteur de croissance économique et de prospérité matérielle et intellectuelle d'une population. Pour atteindre ces objectifs, deux impératifs pour l'innovation: 1- l'innovation doit émaner des problématiques de vie de la population et répondre à ses besoins en particulier quand il y a nécessité d'investissement pour démarrer l'action innovante. Une machine innovante qui tourne à vide avec un simulacre d'activité est un leurre qui très vite se met à nu. 2- l'innovation fait appel à l'intelligence et à l'imagination constructive d'hommes et de femmes qui doivent mettre toute leur énergie dans leur activité innovante et pour cela il faut qu'ils soient fortement motivés avec une forte conviction d'être récompensés à leur juste valeur et leur juste labeur au risque d'orienter leur potentialité vers d'autres activités lucratives pour répondre à leur besoins de vie.
L'innovation est indispensable pour la pérennité de l'entreprise,alors que les autres objectifs de toute entreprise demeurent la croissance,la renta-bilité,l'humanisme,et la survie.Selon Ronald H Coase,lentreprise est un système de realtions définissant l'emploi de resoources par un entrepre-neur.La théorie de l'innovation a vu le jour au début du XXème Siècle, alors que Joseph Schumpeter,économiste américain d'origine autrichien- ne distinguait cinq catégories d'innovation,voire la création d'un nouveau produit,l'accès à un nouveau marché,l'utilisation d'une nouvelle méthode de production,l'accès à une nouvelle source d ematière première ou la réorganisation d'une industrie.Les révolutions de cybernétique,de Management et de Marketing ont eu un impact certain sur la réorientation de stratégies ,ainsi au lieu de produire,ensuite vendre,on opte pour vendre et ensuite produire,en vue de satisfaire la clientèle qui ne cesse de réclamer sa souveraineté.Toutefois,l'innovation à elle seule ne suffit pas, pour réaliser les objectifs de l'entreprise,les autres prérequis on trait à une infrastructure,des incitations et des institutions viables.La prise de conscience des nouvelles exigences dictées par l'environnement commer-cial est essentielle.Seule une approche participative est susceptible de faciliter la planification,l'organisation,la motivation et l'évaluation,ces quatre phases demeurent intimement liées.Le langage pédagogique n'a cessé d'évoluer,d'apprendre à faire,envers apprendre à apprendre,et de nos jours il s'agit d'apprendre à entreprendre.
Les attentes actuelle des entreprises en Tunisie sont complétement différentes de celles des universités d'où comme il a évoque M. Jilani dans son discours qu'il faut créer une synergie et une fusion sous forme de partenariat technologique entre les deux entités pour répondre au besoin actuel du marché de l'emploi. Être à la pointe c'est le clé de la réussite Je suis heureux par ses mesures pour la Tunisie et s'est encourageant pour se rapprocher de la Tunisie et dynamiser la relation et participer au développement technologique et économique.
Lorsqu'on parle d'innovation, il est nécessaire de penser d'abrord à innover les processus de production... le défi déterminant dans la bataille innovation ou RDI est de nature organisationnelle... pour cela il est préférable d'entretenir un environnement favorable pour accélerer le processus d'innovation en Tunisie... une implication sélective de jeunes compétences nationales reste une condition de réussite... De Belhassen Louati
