Décès d'Amor Ghouila
A peine admis à la retraite, Amor Ghouila le rédacteur-en-chef Sport à l'Agence Tunis Afrique Presse, a succombé dimanche matin, suite à une opération à cœur ouvert subie d'urgence dans une clinique de Tunis. Agencier depuis plus de 44 ans (1967), il a été le journaliste sportif parmi les plus connu dans toutes les instances olympiques, de la Fifa et grandes compétitions régionales et internationales.
Pas une olympiade, ni une coupe du monde de foot qu'il n'avait pas couvertes tout au long de près de 44 ans. Expérimenté, respecté par ses confrères tunisiens et étrangers et apprécié par les dirigeants sportifs, il a souvent été fait appel à lui pour diriger le centre de presse dans nombre de manifestations internationales.
Tout au long de la préparation des Jeux Méditerranéens de Tunis 2001, feu Abdelhamid Escheikh, puis M. Habib Ammar lui avaient confié la présidence de la Commission Media (jusqu'à octobre 2000). Fethi Hachicha lui avait demandé en 1997 de gérer la presse de la 1ère Coupe LG de Foot au monde et son dispositif a été adopté par la suite en modèle sur tous les continents. Juan Samaranch (CIO), Joe Havelange, Seep Blatter (Fifa), Issa Hayatou (CAF), Othman Essaad (FAF) et autres hauts dirigeants ne cessaient de lui témoigner considération professionnelle et amitié personnelle.
Chaque matin, aux aurores, il débarquait par train d'Hammam Lif à l'avenue Bourguiba, siège historique de la TAP, vérifier le fil des dépêches, organisant le travail, puis partir en reportage ou revoir ses amis et sources. Même tradition matinale gardée, lorsque l'Agence s'installe a El Manar. Si Amor a fini par élire domicile dans ce quartier. Très tôt, il vient à pied, marque une halte au kiosque à journaux, chez Fethi, puis rejoint le Desk Sport où il a su former d'excellents jeunes confrères.
Très élégant, la chevelure argentée, des costumes bien taillés et des cravates soigneusement choisies, il faisait partie des seigneurs du journalisme sportif, du sport tout court. Intraitable sur les principes, rigoureux dans la vérification des news, exigeant, il avait forcé le respect de tous. Quitte a passer pour un super pointilleux, très attaché aux détails, jamais sa probité et son sens de l'amitié fidèle n'avaient été pris à défaut.
La presse sportive perd en lui une grande figure, une belle plume, un confrère loyal et un ami fidèle.
Paix à son âme.
T.H
Photo Mohamed Hammi, prise en juin 2006, avec l'équipe de l'Agence Tap, dans le TGV Franfurt-Berlin, pendant le Mondial.
L'hommage de l'Agence TAP
Amor Ghouila, ancien chef du desk jeunesse et sport de l'Agence Tunis Afrique Presse (TAP) et l'un des éminents journalistes sportifs tunisiens et arabes, est décédé dimanche, à l'âge de 65 ans, à la suite d'une crise cardiaque.
Le défunt a effectué un parcours exceptionnel dans le monde de la presse écrite qui a fait de lui une figure emblématique du journalisme sportif en Tunisie et dans le monde arabe.
Né le 22 février 1945, feu Amor Ghouila a effectué ses études primaires à Kairouan et secondaires à Menzel bourguiba et Mogran. En 1966 il rejoint l'institut Bach Hamba pour étudier le journalisme.
Il débuta sa carrière professionnelle, en 1967, à l'Agence Tunis Afrique où il est passé du grade de rédacteur à celui de secrétaire de rédaction en 1980 avant d'être nommé chef du desk Jeunesse et Sport puis sous- directeur jusqu'à la retraite en 2010
Durant de longues années, il a couvert plusieurs manifestations régionales et internationales, notamment les phases finales de la coupe du monde de football et des jeux olympiques.
Il a occupé plusieurs fonctions au sein des instances sportives régionales, continentales et internationales où il a été notamment membre de la commission des médias au sein de la Confédération Africaine de Football, de l'Union Arabe de Football et de l'Union Sportive de la Solidarité Islamique, et récemment président de la commision des médias de l'Union Nord Africaine de Football.
Feu Amor Ghouila a également occupé le poste de secrétaire général du comité national olympqiue tunisien (CNOT).
Sa grande expérience lui a valu plusieurs distinctions au plan natioral, arabe et africain, notamment la médaille du mérite sportif et le Prix Hédi Laabidi.
Il sera inhumé lundi après la prière du Asr dans sa ville natale de Kairouan. Le défunt est marié et père de trois enfants.
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vous avez oubliez l'allure de maître. Le grand Amor Ghouila était d'une élégance incontestée
Allah yarhmou w naamou.
allah yarhamou wa ynaamou wi sabar ayltou une grande perte pour le journalisme sportive
Vraiment c'est une perte énorme pour la presse tunisienne... que dieu le bénisse...
allah yarhmek w naamek ya 3ammi amor, vs êtes tjs ds nos pensées, c une pertes pr ns ts , on t'oublie jamais, que dieu vs bénisse :(
Allah Yarhamou vraiment c'est une perte pour le sport et la presse tunisienne Paix à son âme
nous venons de perdre un très grand Ami et une grande figure de la presse sportive tunisienne et arabe. Allah yarhamou
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mes condoléances les plus attristés à toute sa grande famille et toute la famille sportive. je l'ai connu pendant un certain temps à l'avenue Habib Bourguiba. il était très sympa et toujours souriant. mes condoléances s'adressent surtout à ses enfants.
Très affecté par sa disparition,je perds en lui un grand ami.le journalisme sportif et l"olympisme perdent en lui un monument.Communicateur accompli,homme de contact,professionnel jusqu'au bout des ongles c"était surtout un gentleman dans toute l'étendue du terme.il avait le talent d'etre un meneur d'hommes et de femmes dont il avait été le formateur ,mais aussi le mentor et l"inspirateur.Avec sa disparition la TAP perd un autre de ses fils valeureux de la génération des batisseurs du journalisme d"agence dans notre pays.LaTunisie perd aussi un grand patriote aui avait la fierté de porter haut son pays dans les instances sportives et olympiques ou il était estimé et respecté. Que Dieu l'accueille dans son immense Paradis et qu"il accorde à sa femme , à ses enfants, à ses très nombreux amis ainsi qu'à la famille de la TAP et à la grande famille du journalisme tunsien patiience et réconfort. INNA LIILAHI WA INNA ILAIHI RAJIOUN
alah yarahmou wynaamou khsara kbira le famille ghouila
inna lillehi weinna ilayhi raji3oun allah yar7mou wi yna3mou
Allah yarhmou wnaamou vraiment c’est une grande perte pour la presse tunisienne a part ces réussites professionnels il est un homme aimer par tout le monde très sympathique très bien éduquer très serviable et très élégant, allah ysaber ayeltou ces amis et ces collègues. Tu es inoubliable tu resteras toujours dans nos cœurs.
allah yar7mou wina3mou wisaber 3ayeltou
a dieu si Amor l ami de tous,c est une grande perte pour la Tunisie,un grand merci pour ses amis si abdelhamed Slama,si abdelhafidh el Hargam,Hadj Mondher bendana,allah ghaleb allah yarhmou wi naamou
allahou akbar! je viens de lire la triste nouvelleet j'en suis affectée j'ai eu l'occasion de le rencontrer plusieurs fois à l'etranger toujours courtois et souriant.... mes condoleances à sa famille que son ame repose en paix
Il m’est difficile voire impossible d’écrire à chaud lorsqu’un collègue doublé d’un ami me quitte subitement. La gorge se noue, la main se paralyse et l’esprit devient comme figé surpris de ce qui arrive au moment où on s’y attendait peut-être le moins. Désarmé, on laisse le temps faire comme si on attendait un petit déclic pour exprimer toute sa tristesse et toute sa peine. Quelques jours avant sa mort, on s'était attablé dans un café au centre commercial juste derrière la TAP qu'il venait de quitter après plus de 40 ans de loyaux services. On évoquait bien de souvenirs . Il était au meilleur de sa forme et on rigolait de bon coeur. Amor ne tarissait pas d'anecdotes sans compter son amour pour le Tarab. Ses amis et collègues le savent bien et savent apprécier !!! Quelques jours après son décès, je me suis vu choisir instinctivement le CD de Sabah Fakhri pour m’accompagner le temps que j’allais consacrer à la rédaction. Une musique de fond à laquelle je me suis habituée pour, non point chercher je ne sais quelle inspiration, mais pour me tenir compagnie. Mais à la première intonation de la voix de Sabah Fakhri, une multitude d’images commençaient à se bousculer dans ma tête. Et j’ai un moment cru entendre la voix de mon défunt ami Amor Ghouila décédé la semaine dernière. C’était son chanteur préféré. C’était aussi son ami. Et je me rappelle encore de l’un des premiers galas pour ne pas le premier gala qu’organisait la mutuelle de la TAP au Palmarium, en 1977, en invitant Sabah Fakhri, la vedette qui montait. Amor était dans les premières loges. Je venais à peine de rentrer à la TAP. Amor avait déjà toute une décennie derrière lui. Son amour pour les « Mawels » et autres « Taktouka » n’avait d’égal que son application à en interpréter quelques morceaux quand le temps le lui permettait. En plein desk, il aimait, à la joie de toutes et de tous, entonner quelques passages. Sa voix résonne encore dans ma tête. D’humeur gaie et communicative, Amor aimait les gadgets et en raffolait. Voyageur infatigable, il nous épatait à chaque retour de voyage par les radiocassettes qu’il achetait d’Orient, les téléphones portables, les montres. Il en portait les meilleurs et les plus chers. D’une rare élégance Amor aimait les belles choses et ne lésinait guère sur les moyens. Ses amis dans les milieux sportifs internationaux et arabes se comptaient par dizaines. Et il était à toutes les réunions de ces instances en sa qualité de journaliste incontournable mais également d’invité de marque. Il croyait dur comme fer, qu’un journaliste c’est avant tout un carnet d’adresse. Et le sien était bien fourni ! Pour nombreux de ses collègues de la jeune génération, il restera l'exemple à suivre. Adieu Amor !!! Ton collègue et ami Mohamed BERGAOUI
