Ni pain, ni eau, ni gaz GPL… : des Tunisiens à la peine

Les fameux casse-croûtiers Ayari sont en chômage technique forcé ce mercredi dans plusieurs localités. A moins de se rabattre sur les tabounas. La grève des boulangers qui revendiquent la restitution par l’Etat des montants de la compensation des produits céréaliers de base, a pris de court ménages, restaurateurs et autres fastfoodeurs. Heureusement qu'un accord a été finalement trouvé cet après-midi et que les boulangers sont revenus à leurs fourneaux.

A chaque jour, son lot de pénuries. Il n’y a pas que le pain qui manque. Une coupure d’eau, pour cause de travaux de réparation d’une canalisation défaillante, prive de nombreux quartiers de la proche banlieue de Tunis (El Manar, El Menzah 7 et 9, Ennasr, etc.) d’eau courante, depuis tôt ce mercredi jusqu’au lendemain, jeudi (espère-t-on).

Les bouteilles de gaz domestique se font, de leur côté, rares dans de nombreuses régions du pays. Un « retard » accusé par un navire devant approvisionner la Tunisie en GPL, en serait la cause. Comment vont faire les ménagères pour préparer à manger ? Comment se réchauffer ? Sans oublier plusieurs petits métiers qui en pâtissent !

La débrouille fonctionne. La résilience, aussi. Les Tunisiens font avec.