Foot: Chroniqueurs ou pompiers pyromanes ?
S'il est un mot que nos chroniqueurs sportifs affectionnent tout particulièrement, c'est bien celui de crise. Il suffit qu'une équipe trébuche ou montre des signes d'essoufflement, elle est aussitôt descendue en flammes.Crise. Le mot est lâché. Il revient dans toutes les bouches. La défaite prend, du coup, l'allure d'un drame dont les protagonistes sont les pauvres joueurs, accusés de dilettantisme, les entraîneurs, jugés incompétents, les spectateurs taxés de chauvinisme et même... les terrains dont l'état est déplorable.
Notre football est en crise. Mais on se garde bien de proposer la solution pour la bonne raison qu'on en a pas. Sauf que le dernier classement de la CAF infirme ce raisonnement. Au vu des résultats des cinq dernières années, les équipes tunisiennes caracolent en tête, loin devant les Egyptiens, les Nigérians et les Soudanais et les Congolais. Comment vont-ils intégrer cette donnée dans leur raisonnement dans les prochaines émissions? Vont-ils l'occulter ou faire leur mea culpa ? Une chose est sûre. Ils devraient cesser de jouer au pompier pyromane. Car, c'est cette dramatisation qui échauffe les esprits et alimente cette même violence que nos chroniqueurs prétendent combattre.
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La quasi totalité des chroniqueurs sportifs étant pleins d'aigreurs accumulées par leurs multiples échecs sur le terrain exultent leur frustration sur les plateaux télé. C'est vraiment dommage car ces espaces de discussion et de réflexion pourraient être positifs s'ils étaient constructifs mais pour cela il faudrait que les télés soient moins populistes et déboursent de l'argent pour avoir de vrais connaisseurs de foot et autres sports.
Ces émissions dont vous parlez ont besoin de ce genre de "faits divers" pour "vendre" leurs produits à coup de commentaires à forte sensation. Mais quand vous voyez que ce sont des entraîneurs qui ont, pour la plupart d'eux, échoué dans leur mission, on comprend vraiment ou réside le mal de notre sport. On assiste de plus en plus à des règlements de comptes et à des vendetta personnelles pour soi-disant une liberté de presse et de critique.
Vous savez pertinemment ( Monsieur ou madame ),et je vous en remercie que votre article et le raisonnement lucide qu'il introduit vient bien à propos afin de " couper le gazon" sous les pieds de bon nombre de ces chroniqueurs qui hantent de plus en plus les plateaux des émissions sportives sur les chaines de la Télé.
Notre football n'est pas en crise... Nous avons figuré au top ten du dernier mondial en Afrique du Sud, et nous faisons partie du carré d'as de la dernière edition de la CAF... Nous sommes surs de notre presence lors de la prochaine edition... On pourrait même nous declarer 'champions d'Afrique' sans devoir participer (Dinausaure Issa Hyatou nous l'enverrait sous pli fermé, au siège de la FTF, portant la mention 'Confidentielle')... Applaudissez donc la gestion du bureau federal (je vais eviter de les nommer). Appel a tous le 'darbeka' pour continuer à exprimer leur bonheur pour la situation et continuer à créer un terrain propice pour prolonger l'agonie du foot en Tunisie (n'est ce pas, messieurs de 'Leadres' ???).. Nous autres, les aigris, chroniqueurs pyromanes, et amants du beua football, grâce aux moyens à notre disposition, nous nous consolons ailleurs (Liga, Calcio, Prmier etc.. etc..)
