Ras Jedir : les gros moyens déployés pour prévenir une catastrophe humanitaire
Alors que le flux des Tunisiens et des étrangers, essentiellement des Marocains, des Libyens et des ressortissants du PO et d'Afrique de l'Ouest, en provenance de Libye n'est pas près de se tarir tant au point de passage de Ras Jedir qu'à celui de Dhibah, le Haut Commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés (HCR) a déployé son personnel à Ras Jedir, où il travaille avec le Croissant-Rouge tunisien et les autorités tunisiennes.
Un communiqué précise qu'«à la demande du Gouvernement tunisien», des équipes ont été mobilisées sur les lieux «pour surveiller de près la situation et identifier les personnes vulnérables qui ont besoin d'une assistance immédiate, comme les enfants non accompagnés, les femmes avec des enfants ou les personnes âgées», ajoutant qu'une autre équipe du HCR doit arriver incessamment sur les lieux.
Selon le personnel du HCR, un flux régulier de personnes arrive, depuis mercredi, à Ras Jedir, précisant que la plupart des arrivants sont des Tunisiens qui travaillent en Libye. D'autres sont libyens, turcs, marocains ou des ressortissants de pays du Moyen-Orient ou d'Afrique de l'Ouest.
Actuellement, les arrivants sont hébergés sur place dans des foyers, d'autres lieux d'hébergement ou encore au sein de familles de la communauté locale.
Après avoir rappelé l'identification par le ministère de la Défense tunisien d'un emplacement possible pour établir un camp temporaire, au cas où le nombre d'arrivants augmenterait, le même communiqué précise que le HCR travaillera conjointement avec les autorités tunisiennes pour équiper ce nouveau site.
De plus, un avion-cargo affrété par le HCR transportant des tentes et du matériel de secours pour aider jusqu'à 10.000 personnes, devrait atterrir en Tunisie ce week-end.
Le HCR rend hommage à la Tunisie et à l'Egypte pour leur initiative de maintenir leurs frontières ouvertes aux personnes fuyant la violence en Libye.
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