Mohamed Kilani, l'éphémère Chef de Cabinet du ministre de la Jeunesse et des Sports, se confesse
Comment fonctionne le cabinet d'un ministre sous la révolution du 14 janvier et comment se conduisent les affaires du sport tunisien? Porté par la révolution et sa proximité intellectuelle du ministre, le Dr Mohamed Aloulou, Mohamed Kilani, journaliste sportif de longue date et banquier (de carrière administrative) n’a pas résisté à l’appel pour diriger le Cabinet du ministre, croyant pouvoir se rendre utile. Lui qui a cru si bien connaître le sport , s’avoue surpris de découvrir sa réalité. Déchantant au bout de trois semaines seulement, il a fini par jeter l’éponge. Récit de ce « Retour de l’Enfer », dans un petit livre qu’il vient juste de publier.
Auteur prolixe, Mohamed Kilani est un récidiviste. Quelques jours seulement après le 14 janvier, il était le premier à sortir un livre d’actualité brûlante intitulé « La Révolution des Braves ». La formule est bien rôdée : un témoignage à chaud, adossé à des textes anciens, le tout dans une mouture qui tient le lecteur en haleine. Quelques semaines plus tard, le voilà de nouveau en librairie pour raconter son éphémère passage au Cabinet, décrire le calvaire au quotidien et, au passage, brosser quelques portraits.
Revenant sur certains personnages, l’auteur ne peut s’empêcher d’évoquer Slim Chiboub et son style, rappelant la mainmise qu’il avait exercé sur l’EST, le foot et le Comité Olympique. Le tout, dans un style fluide, serti de citations et de témoignages directs qui ont toujours fait le charme de la plume de Mohamed Kilani. Un peu léger comme livre, mais agréable, à lire d’un seul trait. En attendant le prochain livre qui, à ce rythme, ne saurait tarder.
Retour de l'Enfer
Mohamed Kilani
Mai 2011, 152 pages, 10 DT, édité à compte d'auteur
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Si Mohamed a eu la chance d’être nommé à ce poste après la révolution des braves ,il aurai pu résisté pour changer les choses ,il faut beaucoup de sacrifice de patience et de courage pour cela il fallait résisté dommage qu'il ai jeté l’éponge si vite.