Le ministère de l'intérieur dénonce la campagne de dénigrement visant les agents de sécurité
Le ministère de l'Intérieur a publié, dimanche, un communiqué, pour dénoncer la campagne de dénigrement visant les cadres et agents du ministère.
Le communiqué du ministère de l'Intérieur, qui évoque une réunion, vendredi, du conseil supérieur des forces de sécurité intérieure, dénonce la campagne de dénigrement ainsi que les informations et déclarations publiées récemment par certains journaux et sites électroniques visant des cadres et agents du ministère nommément désignés et évoquant des questions portant atteinte à la sécurité du pays.
Le communiqué réaffirme, que le ministère, à l'instar des autres institutions de l'Etat, assume sa responsabilité pour protéger la révolution du peuple tunisien et pour assurer la transition démocratique du pays dans les meilleures conditions.
Le ministère oeuvre en cette phase transitoire à protéger les vies humaines et les biens et à veiller au succès des différentes échéances nationales qui auront un impact sur l'avenir du pays, ajoute le communiqué, précisant que les agents du ministère bénéficient, à l'instar de l'ensemble des fonctionnaires de l'Etat, d'une protection juridique dans l'exercice de leurs fonctions.
Le ministère affirme, aussi, son attachement à la liberté de presse et d'expression et rappelle aux médias audiovisuels et la presse écrite la nécessité de respecter les principes de la déontologie journalistique qui exige la vérification avant publication de la véracité des informations, notamment, celles relatives à la vie privée et à la sécurité du pays.
Le ministère précise que les médias sont tenus de dévoiler la réalité sans verser dans la diffamation ou des pratiques de règlement de comptes.
Le ministère de l'Intérieur réaffirme sa volonté à collaborer avec les médias pour informer l'opinion publique tout en préservant son droit à prendre les mesures et les dispositions qui s'imposent pour faire face aux allégations qui ciblent les agents de la sécurité intérieure et qui présentent une menace pour la sécurité du pays.
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Au lieu de faire des déclarations, le Ministère devrait plutôt intenter des procès à ces diffamateurs, si diffamation il y a. Il faudra aussi que les agents de la sécurité ne tombent pas dans le pièges de ces moins que rien qui ne sont pas contents que la sécurité revient au pays. Il faudra aussi démasquer ces vermines et les passer en jugement !
C'est bien mais il faudrait que ces belles promesses se traduisent dans les faits sur le terrain. A Hammamet/Nabeul où je réside, il n'y a pratiquement plus de police et chaque jour des malfaiteurs pratiquent des viols, des braquages, des menaces, des vols, des dégradations aux voitures. Un pays sans sécurité des biens et des personnes n'est pas capable de vivre en démocratie et de relancer l'économie par le retour de l'activité touristique. La sécurité devrait être la priorité des priorités. Pour cela il faut augmenter immédiatement les effectifs de la police ou demander à l'armée d'assurer cette sécurité. Un européen résidant depuis 14 ans en Tunisie et actuellement très déçu et contraint de se protéger lui-même pour assurer la sécurité de sa famille.
Que les agents accomplissent leur devoir dans les règles ils doivent démontrer à leurs détracteurs que eux aussi ont été libérés de la dictature et certains ont fait fi des diffamations et ce sont mis au travail. Tous les agents doivent en faire de méme .
Le people tunisiens est conscient de l'effort que fournit nos agents pour le maintiens de l'ordre et de la sécurité dans le pays nous sommes de tous coeur avec vous bon travail et bon courage.