Cyril Grislain Karray publie "La Prochaine Guerre en Tunisie – La Victoire en 5 batailles"
Les journalistes qui ont été juste le lendemain du 14 janvier au Premier ministère, à la Kasbah, puis à la Présidence de la République, à Carthage, ont dû le croiser dans les allées du nouveau pouvoir : Cyril Grislain Karray. De mère tunisienne pure souche, ayant fait une bonne partie de ses études à Tunis avant de "monter" à Paris, il a vécu en direct la révolution tunisienne. Consultant international et proche de différents mouvements de jeunes tunisiens, publie ces jours-ci aux éditions Cérès un livre intitulé: La Prochaine Guerre en Tunisie – La Victoire en 5 batailles. «Un livre qui secoue très fort, mais pour la bonne cause, promet-il, ajoutant pour que la Tunisie ose devenir la Suisse de la Méditerranée et le Singapour de l’Afrique. » Il souligne cependant : « à condition que nous transformions le ‘je voudrais bien’ en ‘je peux’.»
Les droits d’auteur seront versés à la lutte contre le chômage et l’exclusion, précise Cyril.
Bonnes feuilles
Avant-Propos
Déclaration de guerre
Cet essai n’est pas un essai. Non ! C’est une déclaration de guerre. Une vraie guerre. Et c’est ainsi qu’il faut l’entendre, une guerre avec ses plans, ses camps, ses bruits, ses nerfs, ses sacrifices et ses adversaires. Une guerre contre un ennemi cruel, un ennemi qui s’apprête à devenir fatal pour notre cher pays, fatal pour nous tous, fatal pour vous : enfants, adultes, hommes, femmes, gauche, droite, centre, libéraux, dirigistes, croyants ou pas, pauvres, riches.
J’ai nommé le chômage et l’exclusion de près de deux millions de Tunisiens. Le chiffre mérite d’être redit et réécrit : bientôt 2 000 000 d’exclus ! Il nous faut le retenir, le mémoriser, l’égrener, dénombrer tous ces Tunisiens, les nommer si possible, l’un après l’autre, n’oublier personne!
Croyez-le, le désespoir d’un million de jeunes dans la force de l’âge et sans avenir, auquel s’ajoute près d’un million de Tunisiens vivants dans la précarité ou la misère, cela vous concerne très directement. Il vous faut être en alerte : la situation est d’autant plus grave lorsque ces jeunes sont courtisés par des manipulateurs mal intentionnés, et qu’en face d’eux ils risquent de trouver comme seule réponse une force de l’ordre vingt fois moindre et peu préparée. Le chaos n’est pas lointain.
Vous ou vos enfants, vous êtes peut-être l’un de ces nombreux tunisiens, une personne sur cinq, à qui la société postrévolutionnaire fournit tant de grandes phrases, mots, slogans et clichés mais réserve si peu d’avenir concret.
Vous êtes peut-être un de ces Tunisiens sur cinq qui a, d’abord et avant tout, besoin d’un travail décent, d’un revenu prévisible, d’une reconnaissance sociale. Et pour qui la première des libertés est celle de vivre et d’exister dans la dignité ?
Un Tunisien sur cinq exclu, nous rendons-nous bien compte ? C’est excessif, injuste, inacceptable, inimaginable. Autrement dit : nous sommes en train d’assister à la formation d’un raz-de-marée, d’un Tsunami dont les premières vagues de 2011 feront figure de vaguelettes, de simple avertissement.
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Encore un donneur de leçons à l'image de son ami Hakim El Karoui, qui l'a placé dans un beau bureau à Carthage pour cadrer Mohamed Ghannouchi ...
L'auteur est trés alarmiste.En tunisie on est habitué à vivre chichement depuis des siècles maintenant.Aujoud'hui s'ouvre à nous les portes d'un avenir meilleur et certainement meilleur à celui qu'on vient de subir.La correction de tous les systèmes qui ont été corrompus exprès ces 20 dernières années suffira à nous sortir du goulot de la bouteille et nous entrer dans la vraie modernité et à condition aussi que les tunisiens choisiront les meilleurs d'entre nous pour nous gouverner dans l'avenir .
Monsieur Nabil Ennabli que proposez vous , vous qui dénigrez gratuitement et sans aucun argument de fond !!! Même si comme vous je n'ai pas encore lu ce livre, Bravo à cette intiative qui a le mérite d'exister et qui nous apportera certainement vu le niveau et l'expérience de son auteur des voies à explorer pour combattre ce chomage qui met en danger toute la société Tunisienne et l'avenir du pays
Je suis d'accord que notre cher pays se trouve en face d'un réel défi : le chomage . Mais il n'ya pas que le chomage et la pauvereté à résoudre. La corruption est le pire ennemi du pays. Elle ronge notre pays et elle est capable de tout démolir. Autre fléau non indéniable: la drogue.
@N Ennabli: Il y en a marre de ces accusations gratuites, vous faites partie de cs gens qui ne savent que critiquer et casser et sont bien incapable de réfléchir et de construire. Ceux qui construireront la Tunisie de demain devront trainer des boulets négatifs comme vous, vous et vos pareils êtes fatigants!
La Tunisie! Que l'on se gargarise pas trop de qualifiactifs superlatifs! Le proverbe dit ( traduction libre) " tout singe est gazelle aux yeux de sa mère"! Soyons sincères et que chacun apporte sa contribution à l'instauration d'un climat de travail ! A lire les articles sur Leaders, nombreux seraient les golden boys d'origine tunisienne qui se découvrent patriotes et détenteurs de solutions pour les problématiques sociales de la Tunisie. Soyez modeste et contribuez selon vos réelles capacités! que ces Tunisiens qui auraient réussi commence par initier des projets créateurs d'emplois! qu'ils fassent profiter leur pays de leur relation pour exporter les produits de ces projets! projets pour lesquels ils auraient assumé et assuré un financement réel pour une une économie réelle ! le viruel finira par exploser aux visages des doux-rêveurs!
Venez écouter Cyril G. Karray sur les défis de la Tunisie, non, c'est pas ennuyeux, ni savant, c'est clair, net, et précis, ca vaut le coup, Un profil "8 sur l'échelle Richter qui en compte 7", ca vous changera des "il parait que" de vos amis faceBook!
Une belle initiative pour enfin sortir la tête du sac et voir la vérité en face . Comme nous le fait comprendre l'auteur se rendre compte que la Tunisie est en péril face à des partis radicalistes qui veulent asseoir leur contrôle c'est bien mais agir contre cela c'est mieux.
Non,la situation de notre pays n'est pas aussi alarmante comme le constate certains observateurs.Nos atouts sont nombreux:beaucoup de jeunes diplômés,des femmes émancipées,une armée disciplinée..Il suffit d'un peu d'abnégation , de dévouement ,de générosité , de patience et de vigilance totale à tous les niveaux pour sortir notre patrie d'une situation inquiétante à une situation rassurante.
@Tayeb: Encore cet étrange réaction (complexe) vis-à-vis des Tunisiens qui ont réussi à l'étranger! traités de "... golden boys d'origine tunisienne", et donc déchus de leur nationalité. et "...qui se découvrent patriotes", donc il est impossible qu'ils l'aient été avant le 14 janvier? ou même avant vous?... et encore: "...détenteurs de solutions ", pourquoi pas? vous même à part la critique gratuite d'un auteur que vous n'avez pas lu, que proposez vous? Quand au coté donneur de leçons, vous en êtes un autre: "...Soyez modeste......contribuez selon vos réelles capacités! ;;;;;;;que ces Tunisiens commencent par...... qu'ils fassent profiter leur pays de leur relations....." Avant de réagir, lisez, et allez discuter avec cet auteur Samedi, peut-etre découvrirez vous un patriote sincère et compétent, tunisien, et qui bouge ailleurs que sur facebook?
Cyril Grislain Karray et un pur jeune patriote qui n'a pas hésité a porter son concours à la Tunisie post révolutionnaire,alors que d'autres jeunes et moins jeunes se la coulent douce à l’étranger et mme en tunisie,se contentant de tenir des propos haineux et de dispenser des critiques de très bas niveau.Ce qu'il manque aujourd'hui à la Tunisie ce sont des hommes d'action capables de diagnostiquer le mal et de proposer des solutions concrètes,quand aux grognards,le pays en compte des milliers et représentent le plus grand danger pour l'avenir du pays.Autre danger de non moindre importance que le chômage et les disparités régionales est le fait que la révolution soit confisquée par des politiciens de tout bord,capables de tout sauf de lire un tableau économique et de proposer les issues possibles.Un illustre homme d'état a dit que "la guerre est une chose trop sérieuse pour être confiée aux militaires" .A ce stade critique,nous demandons à Cyrill,Mohamed,Ali ...et à toutes les bonnes volontés de contribuer à sortir la Tunisie de la phase réanimation à la phase soins intensifs et rétablissement rapide ,à défaut nous risquons l'acharnement thérapeutique.Bon courage Cyrill ,nous avons besoin de toutes les compétences.
C'est agréable de voir combien les enfants de mariage mixte restent attachés à la Tunisie et fidèles au lien du sang maternel. Bravo à Cyril pour son amour de la Tunisie, pour la passion qui l'anime, pour son engagement très fort en faveur de sa deuxième patrie. Le fait que son patronyme affirme son appartenance à sa famille tunisienne est révélateur de sa forte personnalité et de celle de sa mère qui a réussi à lui inculquer amour et fidélité pour son pays. Un bémol, toutefois... La Tunisie s'en sortira et réussira sa transition démocratique par la force et la volonté de toutes ses forces vives . Cyril Grislain Karray doit se rappeler que tout le long de son histoire, Carthage se relève toujours de ses blessures. Elle ne sera jamais détruite.
Pour dimunuer le chomage en Tunisie il faut redonner confiance aux investisseurs du pays dans le secteur industriel car il est le plus indiqué pour la création d'emplois de personnes qualifiées et non qualifiées. Pour faire revenir la confiance aux investisseurs il faut avoir une legislation qui permet de sauvegardre les produits locaux La mesure que je présente ci-dessous peut favoriser le retour de confiance. Etant donné que la Tunisie est signataire de la convention du GATT, il lui est interdit de prendre des mesures, autres que tarifaires, pour protéger son marché contre les importations à bas prix qui ont conduit au déclin du tissus industriel national dans les secteurs du textile – habillement, chaussure, meuble et autres produit faisant l’objet d’une production locale. Pour relancer les investissements dans ces marchés, il serait, peut être, opportun d'instaurer une réglementation, par la banque centrale, pour interdire l’octroi de crédits pour financer les importations de bien de consommation finis destinés à la vente locale. Pour ces importations les opérateurs doivent, faire appel à leur fonds propres. Ce mode de financement évite l’inondation du marché et permet aux services d’impôt de contrôler la déclaration de revenus de ces opérateurs.
... Il souligne cependant : « à condition que nous transformions le ‘je voudrais bien’ en ‘je peux’.» Non Monsieur, Depuis plus de 30 ans, la méthode qui prévaut en Suisse est le DEVOIR VOULOIR et le DEVOIR POUVOIR. Pour notre révolution le déterminisme serait donc plus indiqué, donc à remplacer le "je voudrais bien" non pas en "je peux" mais par "JE DOIS POUVOIR" .
j'ai lu le livre et j'ai essayer de s'arrêter sur les différents niveaux de l'analyse et du réflexe de l'auteur. bravo monsieur karray, l'approche que vous tenez est très rationnelle et réaliste que ce soit diagnostics ou solutions , il nous restes deux choses a mon avis ,:1- la transposition tactiques de toutes ces idées et plans . ça nécessite una armada de techniciens et gestionnaires pour rendre un plan d'idées en quelque page applicable sur des millions de gents 2- il que les cataplasmes, les parasites, les fils de ..., les égoïstes, nous laissent en paie , qu'ils laissent la révolution arrive a ses fins, qu'ils pensent pour une fois a l'intérêt du peuple , a l'intérêt de l'autre