Le mouvement Ennhadha n'est pas revenu à la Haute Instance
Rendez-vous manqué ? Ou l’initiative conciliatrice du juge Mokhtar Yahyaoui n’a pas encore complètement abouti ? Les représentants du mouvement Ennahdha n’ont pas regagné leurs sièges, mercredi matin, comme convenu, au sein de la Haute Instance pour la réalisation des objectifs de la révolution. Pourtant, jusqu’à mardi soir 20h, tout était ficelé et semblait augurer d’un retour bien négocié. Des concertations menées notamment au siège du Conseil national de l’Ordre des Avocats avaient, en effet, aplani nombre de difficultés et mis au point une démarche appropriée.
Selon certaines sources interrogées par Leaders, il avait été en effet convenu que le président de la Haute Instance lui-même, M. Yadh Ben Achour, s’exprime au journal télévisé de la chaîne Watanya 1 pour remettre les pendules à l’heure et annoncer les détails de l’accord conclu. C’est ainsi que, entre autres demandes qui devaient trouver réponse affirmative, l’ordre du jour des séances de la Haute Instance sera arrêté d’un commun accord, après concertation et sans improvisation. Quant à la répartition des responsabilités à la tête des commissions, elle devait être reconsidérée.
S’attendant donc à voir M. Yadh Ben Achour lui-même à la télé, les réfractaires ont été surpris de le voir se faire remplacer par le nouveau porte-parole et n’ont pas été satisfaits en plus du contenu de ses déclarations. Du coup, le retrait a été maintenu.
M. Béji Caïd Essebsi qui avait patiemment œuvré pour éviter tout retrait, s’employant à faire revenir les représentants de ces deux formations sur leur décision, en a été quelque peu déçu. « Nous avons essayé de renouer les fils, dira-t-il, et convaincre les intéressés de regagner les rangs. Je sais qu’il y a eu des susceptibilités, d’ailleurs nous avons eu, de notre côté aussi, des divergences avec la Haute Instance sur certaines questions, et nous risquons d'en avoir d’autres, mais nous persisterons dans le dialogue jusqu’à aboutir au consensus. Nous ne quittons pas l’arène.»
«Si quelqu’un estime qu’il y a des difficultés insurmontables, nous devons tous œuvrer pour les aplanir, car nous n’avons pas d’autre choix que le consensus», a encore affirmé le Premier ministre, «mais, je garde grand espoir que les partants reviennent. Il en est de l’intérêt de la Tunisie.»
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Tous ceux qui sont partis de la haute instance et particulièrement les partis tels que la nahda et le cpr ne sont pas démocratiques comme ils laissent entendre et ils montrent des comportements de nervosité trés dangereux pour un parti politique .c'est pourquoi je dis aux tunisiens que ces partis sont aussi dangereux au pouvoir parce que devant les problèmes du quotidien ça sera la meme nervosité et la meme agitation.
Ennahdha me rappelle bizarrement les pratiques du RCD: double langage, 7ami el 7ima weddine, racaht de voix, narcissime (nous sommes les plus forts...). Et surtout une base salafiste qui pense que ne pas voter ennahdha est du pur KOFR!!!!
Dès le début de la révolution, le désastre a commencé par la reconnaissance d'un parti politique religieux Ceci est non seulement illégal mais aussi et surtout une grave trahison à la révolution qui revendique la Liberté et la Dignité. Deux revendications totalement inconnus chez les islamistes. Depuis, plus rien ne sera comme avant. Ceux qui, se disant démocrates ont exigé cette reconnaissance sous prétexte que les islamistes ont été les victimes de Ben Ali, il faut leur répondre qu'ils n'ont pas le monopole de la torture et de l'étouffement. C'est tout le peuple qui a subi ce désastre. La Nahdah est une agression contre tous les Tunisiens qui restent fidèles à leur passé, leur présent et aspirent à la dignité et à la liberté. Par contre, pour Moncef Marzouki, c'est affligeant de voir un homme massacrer son passé de cette façon. Accuser la gauche de provoquer les nahdhaouis ??? On aurait tout vu de la part d'un monsieur qui rêvait de devenir président et qui se retrouve derrière tous les autres partis politiques et les associations. Allié du diable rien de plus !
Les individus et les groupes d’individus ne sont pas destinés à seulement fonctionner, à survivre, à chercher un état d’équilibre. Ils sont destinés à un développement, à une progression qui vise à l’accomplissement humain. Par quoi ? Par la culture du Sens du bien commun ! Ils doivent trouver les moyens de cette ambition pour dessiner et conduire les Pro-jets. Ils ne se développent pas spontanément, mais au travers des Hommes et des Femmes qui concourent selon la diversité de leurs compétences. Il y faut de la MÉTHODE pour devenir des sujets de l’histoire…
Un mouvement ou parti politique qui ne place pas en 1ère priorité la Tunisie et les tunisiens n'a pas à exister.
c'est encore un show médiatique de ennahdha,ces gens s'ils sont convaincu de ce qu'ils font pourquoi ils ne démissionnent pas du conseil de la révolution...??
Je pense qu'Ennahda et les autres partis qui ont quitté l'Instance nous ont rendu service. Ils obligent ainsi l'Instance à être plus transparente et à établir une ligne de conduite claire, à prendre des décisions par consensus, et à mettre en place un ordre du jour précis. À ce propos, voir les quatre points qui ont été discutés avec le Juge Mokhtar Yahyaoui. À la présente phase critique par laquelle passe la Tunisie, nous, les Tunisiens, avons besoin de rassembler TOUTES les forces vives du pays autour de la table et d'arrêter les amalgames visant les Islamistes, amalgames dignes de l'ancien régime.
En fait, Ennahdha veut manger toute seule le gâteau préparé par d'autres dont certains ont même donné leur sang. Le gouvernement actuel peut très facilement leur couper l'herbe sous les pieds s'il arrive à reprendre aux voleurs du peuple tout leur mal acquis depuis plus de 50 années de corruption.
ennahda ne doit pas quitter la haute instance seulement .elle doit quitter le pays notre tunisie on la veut moderne tolerante et democratique .