Le siège de Radio Gafsa attaqué : vive protestation du syndicat des journalistes
Le Syndicat National des Journalistes Tunisiens (SNJT) a fait part de son indignation face aux actes de violence qui ont ciblé, à maintes reprises, le siège de la station Radio de Gafsa, dont les derniers en date ont eu lieu ce mardi. En effet, une vingtaine de personnes dont certains étaient cagoulés ont brisé les vitres de la façade extérieure du siège de la Radio et semé la panique parmi les journalistes et le personnel y opérant.
Dans une déclaration rendue publique, mardi, le syndicat fait état de l'absence de toute protection des journalistes exerçant au sein de cette station radio, ce qui les expose aux menaces et aux actes de violence pouvant porter atteinte à leur intégrité physique.
Le syndicat s'est dit étonné de l'absence d'une unité de l'armée nationale chargée de protéger le siège de la station de Radio de Gafsa, à l'instar de plusieurs autres établissements publics et privés de la région.
Le SNJT fait assumer aux autorités sécuritaires la pleine et entière responsabilité, s'agissant notamment de la protection des journalistes et du siège de la station Radio, appelant à hâter l'affectation d'une unité permanente de l'armée nationale pour assurer la garde de son bâtiment.
Il rappelle, d'autre part, le gouvernement provisoire de la nécessité d'honorer ses engagements envers les journalistes.
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qui sème le vent récolte la tempête! Voilà le resultat de la complaisance de certains médias envers les pleuchinards dans les micros et devant les caméras! Après la révolution, certains faux "pauvres" se sont littéralement payés la tête des journalistes en préparant toute une mise en scène de "misère" rien que pour passer à la TV ou à la radio, l'effet domino s'est produit tout de suite, puis comme la misère est devenue banale, tout le monde en souffre, les chialeurs sont allés un cran plus haut en incendiant des locaux publics rien que pour attirer l'attention, car ils ont compris que les médias étaient à l"affut du "scoop" et comme on laisse dire n'importe quoi à n'importe qui , sans vérification, voilà le beau résultat du manque de professionnalisme! Un vrai chef d'oeuvre de nullité! Le SNJT devrait demander aux journalistes d'honnorer la profession, au lieu de relancer le gouvernement de transition qui est toujours mis à l'index pour un oui ou pour un non et qui n'est guère aidé par les médias!