Six partis et l'UGTT en amorce d'un dialogue : comment réussir le 23 octobre
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Les représentants des partis se limitent à des déclarations d'intention et des appels creux.La langue de bois.Seul Mr Sadok Belaid est conscient de l'interêt superieur du pays qui commande le retour à la légalité le plus rapidement possible.L'experience de 1956-1959 ne peut plus se reproduire et c'est tant mieux, car la pluralité d'aujourd'hui impose une réalité nouvelle dont il faut tenir compte.Malheureusement nos partis politiques semblent être plus soucieux de l'arrivée au pouvoir que du service de l'interêt supérieur du pays.Et la direction actuelle du pays brille par son apparente absence.Dieu nous preserve.
L'idée du professeur Sadok Belaïd de soumettre la nouvelle constitution à un référendum populaire avant sa promulgation paraît tout à fait irréaliste. Si je me réfère au projet de constitution qu'il a, lui même, préparé, je vois mal des millions de citoyens éplucher les 176 articles du texte avant de se présenter à l'isoloir. En admettant qu'il aient la volonté et la patience nécessaires pour le faire, ils ne pourront pas se prononcer sur la nouvelle constitution article par article et devront se contenter de l'accepter ou la rejeter en bloc. Une telle consultation n étant pas de nature à mobiliser les foules il est à craindre qu'un taux de participation trop faible ne discrédite la nouvelle constitution au lieu de renforcer sa légitimité. Plus important, à mon avis, est le débat public précédant l'élection de la Constituante qui doit porter, en priorité, sur le modèle de société et les valeurs sur lesquels nous voulons asseoir la nouvelle gouvernance de la Tunisie. Les leaders du Néo-destour s'étaient attelés à cette tâche avant même l'accession du pays à l'indépendance de telle sorte que Bourguiba a pu, dès 1956, promulguer le Code du Statut Personnel, unifier le système judiciaire et le système éducatif dans une approche moderniste, toutes mesures qui ont créé le modèle de société de la Tunisie indépendante. La constitution de 1959 a été le corollaire de cette approche et non le préalable.
je ne serais pas du même avis que l'assemblée constituante ait un seul rôle et pendant un temps limité car notre pays ne pourra pas assumer financièrement, socialement et politiquement des élections, un référendum puis des élection en l'espace de quelques mois. il faut que l'économie reprenne et que le tunisien puisse travailler et redevenir productif tout en étant le temps d'analyser et discuter tout ce qu'on va lui proposer. les choses qui vont sa faire à la hâte n'auront de valeurs profondes. Monsieur MANSOUR MOALLA a proposer dans son écrit trois objectifs et rôles pour l'assemblée à élire et un délai de deux ou trois ans pour que le pays ait une certaine sérénité et temps de réflexion. une fois deux ou trois propositions faite concernant la qualité et les démarches politiques de la nouvelle Tunisie (régime présidentiel, parlementaire, gouvernemental, une combinaison entre deux systèmes...) le peuple sera appelé à voter pour choisir et pour élire de façon non provisoire.
Bonne initiative vu que ce dialogue a réuni des partis politiques de différents courants et idéologies, c'est bien de parler et d' exposer les problèmes mais c'est mieux de concrétiser et d'agir dans l' intérêt de notre chère patrie. InchAllah le meilleure est dans l'avenir.
Il y a un sujet extrêmement important dont on parle presque pas ou très peu, c'est la durée de compétente accordée à la constituante. Il est très dangereux de ne pas la fixer d'avance, car cela peut durer des années (le passé nous le démontre). Certains disent que personne n'est habilité à la fixer . Moi je dirai que le peuple est au dessus de tous et c'est lui qui doit mandater cette assemblé pour une durée qui à mon avis ne doit pas dépasser une année. Sur les bulletins de vote il pourra être inscrit en tête du bulletin la même phrase à savoir: " je donne ma voix pour cette liste pour me représenter à la constituante pour une durée maximale de une année". Ainsi , la constituante perd toute légitimité après une année.
Dommage que les intellectuels se montrent naifs en politique,Mr Belaid croit tout comme Ennaifar que le slogan "pour une constituante" lancé dés le 14 janvier est le fait de la spontaneité de la foule, ceux qui avaient lancé ce slogan révolutionnaire ,ils avaient bien réfléchi leur but est que vous n'aurez pas de réponse à votre question et à aucune autre question préalable:la souveraineté est celle du peuple et pour eux le peuple se prononcera le 23 octobre et c'est tout. Cependant maneuvre pour maneuvre vous aurez du proposer des élections présidentielles en meme temps que la constitutionnelle ,J'espere ne pas recevoir de critique au sujet de cette proposition du type les modalités ,les conditions requises pour les candidats et autres organisation du pouvoir présidentiel...qui de toute façon seront posées à l'ouverture de la première séance de la constituante donc mieux vaut en décider maintenant ...de toute façon pour la majorité des tunisiens le pouvoir sera au lendemain de ces élections aux mains de la rue mais pas au palais du Bardo .
L'idée du professeur Sadok Belaïd de soumettre la nouvelle constitution à un référendum populaire avant sa promulgation paraît tout à fait plausible. Les articles problématiques seront étalé par les spécialistes dans les médiats et les citoyens qui on un avis a ce sujet iront au urnes.
Que les partis politiques optent pour la concertation et le dialogue est un geste ou une étape importante et encourageante dans le processus démocratique.Evidemment ceci doit se dérouler dans un contexte de tolérance,de transparence et de respect de la dignité humaine. Pour ce qui concerne les détails, les propos du Professeur Belaid me semblentconstructifs.
Monsieur Belaid a bien posé le problème. MAIS ce qui m'étonne le plus c'est que les gens et les politiques qui sont en train de débattre pour réussir le processus électoral ne se posent aucune question sur ce centre américain dirigé par Radwan Masmoudi . Je vous invite tous à aller sur le WEB ou sur Google en tapant Center for the study of islam and democratie (CSID). Vous allez découvrir que ce n'est qu'un centre créé en 1999 par ce Masmoudi en vue d'implanter en Tunisie un ETAT ISLAMISTE. dit modéré comme en Turquie. Alors les choses seront vues d'un autre regard. Dans le site de Google vous allez trouver plusieurs liens qui vous expliqueront cela et surtout que ce sont des islamistes plutôt radicaux et aucun n'est un simple musulman anti intégriste. J'espère que mon commentaire sera publié pour que tout le monde sache ou se cache le jeu les islamistes de Ghanouchi et de R. Masmoudi
Nous sommes condamné a travailler et collaborer tous ensembles Bon grès malgré , pour trouver les points de rencontre et non les divergences pour progresser avec notre pays.