Femmes : les dangers se précisent
Le 13 août 2011, le Code du statut personnel aura 55 ans. Depuis deux générations, les femmes vivent à l’abri de ce texte fondateur de la Tunisie moderne qui leur octroie des droits inconnus jusqu’à ce jour dans le reste du monde arabe. Autre originalité de la Tunisie par rapport à son environnement arabo-musulman : ses lois fondamentales ne considèrent pas la Charia comme source du droit.
S’il n’est pas totalement affranchi de la norme religieuse, l’exemple de l’inégalité des sexes devant l’héritage en est une des malheureuses illustrations, le CSP et les lois qui l’ont complété depuis n’en relèvent pas moins d’une logique de sécularisation du droit.
Dans la seconde moitié des années 70, la première génération des femmes élevées à l’ombre de ce texte et de la politique de scolarisation menée tambour battant depuis l’indépendance arrivent à l’âge adulte. Coïncidence, c’est aussi à ce moment qu’apparaissent les premiers signes de l’émergence d’un islam politique opposé, entre autres, à l’égalité des sexes. Depuis, les Tunisiennes se battent à la fois pour préserver leurs acquis et pour les élargir, afin de conquérir la pleine égalité avec les hommes, en droit et dans les faits.
En effet, sans sous-estimer les avancées de leur condition, on en est loin : la liste est longue des discriminations dont elles continuent de faire l’objet.
Si elles restent encore privées d’une partie de leurs droits, la révolution de janvier 2011 n’en a pas moins montré avec éclat la place qu’occupent les Tunisiennes au sein de leur société. Toutes les images les montrent au premier plan des manifestations, dans les grandes villes comme dans les bourgades. Depuis la chute de la dictature, elles sont partout où on réfléchit et on agit. Elles participent - et en sont souvent les initiatrices - à toutes les initiatives qui fleurissent pour préparer la construction d’un régime démocratique séculier, seul garant de la liberté et de l’égalité de tous les citoyens.
Or la Tunisie d’après le 14 janvier donne, en ce qui les concerne, des signaux contradictoires et les principaux acteurs de la scène politique ont, sur ce chapitre, des positions pour le moins ambiguës. Bien sûr, avec l’instauration de la parité sur les listes électorales, le pays peut se vanter d’être une nouvelle fois à l’avant-garde, d’autant plus que la sanction en cas de non-respect de la règle paritaire est l’annulation pure et simple de la liste en question.
C’est une grande victoire, qui vient couronner des années de lutte pour une plus forte présence féminine dans la vie politique. Mais, d’un autre côté, le gouvernement de transition est presqu’entièrement masculin, la Haute Instance pour la sauvegarde de la révolution compte moins de 20% de femmes en son sein, et l’Instance électorale n’en compte que deux sur seize membres. Le bon vieux sexisme de la majorité des Tunisiens se trouve conforté par ces médiocres performances.
Par ailleurs, alors que le gouvernement de transition a annoncé l’adhésion de la Tunisie à plusieurs conventions internationales portant sur le respect des droits humains, il est resté muet sur la levée des réserves tunisiennes à la Convention sur l’élimination de toutes les formes de discrimination à l’égard des femmes (Cedaw), malgré les demandes réitérées des associations de femmes et de la Ligue des Droits de l’Homme. La question a pourtant été soulevée par le gouvernement Ghannouchi II, mais certains ministres d’alors se sont opposés à ce que l’on remette en question le dogme de l’inégalité successorale. Preuve, hélas, que le référent religieux demeure hégémonique.
Aujourd’hui, les dangers se précisent: les droits des femmes sont spectaculairement menacés par une frange de la population ralliée aux interprétations les plus obscurantistes de l’islam. Pendant que le parti Ennahdha cultive l’ambiguïté sur cette question, promettant ici de respecter le CSP et jurant là que le Coran est la Constitution, la galaxie réunie autour du parti Ettahrir parcourt les quartiers pour tenter d’imposer le port du voile, d’empêcher les femmes de travailler à l’extérieur du foyer, ou pour vanter les bienfaits de la polygamie. Comme le drapeau tunisien qu’ils n’ont pas hésité à brûler, le CSP est pour eux un texte à abolir.
En cette veille du 13 août, la mobilisation s’impose donc pour protéger tout ce qu’il représente. Il faut espérer que l’ensemble de la société civile et des partis démocratiques, et pas seulement les femmes, s’attelleront à cette tâche. Car c’est l’avenir même de la Tunisie qui est ici en jeu.
S. B.
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Un appel solennel à tous les partis politiques qui se respectent, à toutes les associations qui militent en faveur de la femme et à la société civile pour que le 55° anniversaire du CSP renforce les acquis de la femme tunisienne et les protège de l'obscurantisme qui les menacent aujourd'hui. Cet obscurantisme ne menace pas uniquement la femme, il menace toute la société et donc le pays dans sa totalité.
Nous sommes dans une periode obscurentiste . Les femmes ont le soutien des hommes democrates comme moi , mais s'est aux femmes tunisiennes en premier de militer pour l'égalité des droits et d'enfinir avec ce racisme anti-feminin .
Plus que jamais, les droits de la femme et son positionnement social sont en danger; et personne n'est dupe malgré l'hypocrisie des partis extrémistes religieux et le manque de "PERSONNALITE" du gouvernement actuel mais surtout le SILENCE mortel de la femme tunisienne, citoyenne libre, éduquée et affranchie de la servitude que des machos religieux veulent lui imposer. Au devant de la scène depuis janvier, mais absente des fonctions de responsabilité où elle pourra agir, faire valoir ses droits et participer à la mutation de la Tunisie, la femme tunisienne devra à mon avis faire sa propre révolution et se réveiller de cette léthargie de "KHOBSISTE" sinon elle retournera à ses fournaux et à son HAREM.
Excusez moi, le parti Ennahdha ne cultive nullement l’ambiguïté. Il est clair et net. Polygamie déclarée et califa en objectif. Pour nos femmes, il ne faut pas baisser les bras, surtout que vous savez bien qu'une bonne tranche de la population est complètement à vos cotés. Seulement ce qui me gène un peu, c'est que cette majorité qui épouse vos revendications sommes toutes logique pour notre société, me semble comme plus ou moins silencieuse, c'est à dire on est d'accord ok, mais sans militer. Et là se situe le vrai problème. Faîtes des meeting et invitez tout le monde serait à mon avis un vrai coup de pouce pour les silencieux. Bonne continuation, les résultats viendront, croyez moi.
je suis d'accord avec Tounsi min Tounis : c'est à nous femmes tunisiennes d'écrire notre histoire! Ce n'est pas aux hommes de défendre nos droits! Je crois qu'après 55 ans de CSP on est assez matures, libres et indépendantes pour prouver à ces hommes des cavernes misogynes et ces hommes politiques machistes que nous jouons un rôle fondamental dans la société et qu'on ne se laissera pas voler nos droits acquis et ceux à acquérir!
Non à la levée des réserves ! Je ne peux pas ne pas réagir à ce discours incendiaire de Madame Sophie Bessis qui écrit notamment qu’ « Aujourd’hui, les dangers se précisent: les droits des femmes sont spectaculairement menacés par une frange de la population ralliée aux interprétations les plus obscurantistes de l’islam. » Tranquillisez-vous bien madame, plus d’un tunisien et d’une tunisienne qui n’adhérent pas au discours du parti « Ennahdha » et qui sont bien loin d’être « obscurantistes », ne sont pas prêts à transgresser le Coran. Ils ne sont contre une lecture exégétique de leur Livre Saint faite, non par n’importe qui, mais par des savants musulmans et tunisiens de préférence. Feu Tahar Ben Achour, consulté par le Président Bourguiba, a acquiescé à l’interdiction de la polygamie, mais s’est opposé à l’égalité des sexes dans l’héritage (lire, Habib Bourguiba, le bon grain et l’ivraie, Béji Caid Essebssi ).Feu Tahar Ben Achour n’est pas n’importe qui. Je formule les vœux pour que les doctes musulmans trouvent une formule acceptable pour établir dans notre droit cette égalité, mais sans cet accord, nul ne pourra transgresser le Livre Saint. Dites-vous bien, qu’il est chose facile de descendre dans la rue pour dire non à la levée des réserves mais le peuple a des préoccupations plus terre à terre ! Madame Bessis, qui n’est pas musulmane, peut-elle se permettre de nous montrer ce qu’il y aurait lieu de faire, nous qui sommes tunisiens musulmans et qui sommes attachés profondément à notre religion. Pour elle il faut transgresser le Coran pour ne plus être traité d’obscurantiste. Sachez que bon nombre de tunisiens et de tunisiennes sont autant attachés à leur religion qu’au progrès. Avec l’Occident nous partageons des valeurs mais nous avons aussi ce qui fait notre spécificité et nous y tenons. Madame, s’il vous plait respectez nous pour qu’on vous respecte et ne franchissez pas les lignes rouges. Croyez-vous en votre âme et conscience que ces « intellectuelles » tunisiennes qui revendiquent cette égalité dans l’héritage représentent 50% de la population ? Croyez-vous que la majorité de nos femmes se préoccupent, aujourd’hui, en pleine révolution, de cette égalité au niveau de l’héritage sans laquelle il n’y aurait pas de salut ? Il est mal venu, dans les circonstances que nous vivons, d’évoquer de faux problèmes qui ne font que réveiller de vieux démons. Pourquoi donner à ce problème cette dimension alors que ces intellectuelles qui ont tout reçu sur un plateau d’argent n’ont plus rien à revendiquer hormis le fait de s’atteler aux côtés de leurs maris sur les vrais problèmes de notre pays. N’avez-vous pas dit que « le Code du statut personnel… leur octroie des droits inconnus jusqu’à ce jour dans le reste du monde arabe » et j’ajouterais… dans bien d’autres pays. Il est faux, dans un pays qui se réclame de l’Islam, de revendiquer une nette séparation entre le civil et le religieux. La Charia est vaste et à aucun moment un homme de censé n’accepterait de demander à l’Etat de l’appliquer intégralement à l’heure d’aujourd’hui. Si on ne peut pas lui demander d’appliquer les « hodoud », on doit exiger de lui qu’il défende l’Islam sunnite du pays. Il ne peut pas être totalement neutre. Pourquoi au nom de la laïcité, de la liberté et de je sais quoi encore, l’Etat ne légiférerait-il tout en essayant de ne pas heurter les fondamentaux religieux du pays et rester fidèle à son socle arabo musulman? De fil en aiguille, toujours au nom de la liberté, on nous demande de tirer un trait progressivement sur notre passé avec l’aide de nos « intellectuelles » pour qu’on dise que notre pays est moderne ! Le Japon s’est pourtant modernisé tout en respectant son passé. Israël également. Nous n’avons pas à recevoir de leçon de personne ! Si ces « intellectuelles » tiennent à cette égalité, elles peuvent y parvenir en agissant au niveau de leur famille surtout du vivant de leurs parents. Pourquoi donc une loi et tout ce tapage !
Ce qui n'avance pas recule ! au lieu de tomber dans le piège de devoir défendre le CSP contre les obscurentiste d'un autre age (ou d'un autre pays), on dervait le renforcer dans le texte et surtout dans les tête ! l'enjeux est immense pour la démocratie en Tunisie. PS: une remarque: ce n est que depuis le retour d'ennahdha que toutes ces questions d'un autre age refont surface, les jeunes du 14 janvier n'ont pas pris des risques pour revenir en arrière! honte aux islamistes et conservateurs de tout poils.
De quoi on parle ? Arretons svp ce faux debat, la femme n'a jamais eu de pb en Tunisie. Y a une mentalite intenationale, et Basta... C'est la femme qui a travers ce genre d'appels se rabaisse et construise la position inferieure et celle la superieure. C'est un pb qu'a cree la femme. Et sa resolution, ne se trouve que par cesser de pleurnicher,... Et pq on parle pas des droits de l'homme (avec h miniscuel) ? et des Papas ? et etc,... C'est un faux debat qui ne fait que retarder la societe,.... femme democrates !!!!
Alors si les gars du Tahrir ne vous tiennent pas en justice, il y a un problème ! Brûler le drapeau !!!? Je rêve !
C'est une occasion pour toutes les composantes de la société tunisiennes, dont les partis politiques et les associations, pour s'engager, ,irrévocablement, à défendre les acquis de la femme en respectant le code du statut personnel, ainsi que tous les points du pacte citoyen.Ceci permettra de sauver les tunisiennes et les tunisiens de l'obscurantisme qui les menace.
Au sein d'une société démocratique,régie par l'Etat de droit, tous les citoyens sont égaux,donc jouissent tous des mêmes droits sans aucune descrimination<.homme et femme sont donc ´gaux devant la loi et ils leur appartient de jouir des mêmes droits.Nous espérons que dans une Tunisie démocratique ce sera toujours le cas. Cependant avant de terminer,dans l'article ci-dessus,il a été mentionné que des sympatisants du parti Ettahrir courent les rues pour tenter... ....,d'empêcher les femmes de travailler´á l'extérieur du foyer<"C'est une faute grave,d'abord par ce qu'ils portent atteinte à la liberté individuelle de ces citoyennes et á leur droit au travail et aussi une faute avec des conséquences graves sur l'économie du pays. Quand on pense que, même dans des pays démocratiques économiquement forts, comme par exemple l'Allemagne,les responsables politiques dans les régions et les communes investissent de plus en plus et font des efforts pour créer plus de crèches et de jardins d'enfants, dans les écoles plus de refectoires et salles d'études pour permettre et encourager plus de femmes à aller travailler hors du foyer. Donc raison de plus pour la Tunisie dont la situation économique ne pourra jamais se permettre de se passer de lacontribution des femmes dans ce secteur si important du travail.
La première et principale école des générations futures, c'est la femme, éducatrice de ses enfants à l'âge où les valeurs morales s'incrustent définitivement ; si elle est inculte,si elle se réfère à des dogmes dépassés ou idéologies rétrogrades, c'est tout un peuple qui versera dans l'obscurantisme et la régression sociale.
Cet article, quoique émanant d'une femme, et heureusement encore qu'elle puisse s'exprimer, témoigne de l'acutisation d'un danger que, nous Européens, ne pouvions soupçonner en ce qui concerne la Tunisie . Si l'Islam est une religion tout aussi respectable que d'autres, pourquoi aucune autorité politique, aucun homme digne de ce nom, ne peuvent ils s'élever contre cette menace obscurantiste, menée par de soit disant exégètes du Coran . La Tunisie, au XXI° siècle, va-t-elle se retrouver dans la situation de l'Espagne et de la France à l'époque de l'Inquisition ? La Tunisie va-t-elle devenir un second Iran ? Les Tunisiennes et Tunisiens se seraient-ils battus pour que leur Révolution soit confisquée par d'igares Imams ou autres Mollahs ? Vont-ils devoir regretter Ben Ali ? Jeunes Tunisiennes et Tunisiens, et même moins jeunes, réveillez-vous !! L'heure n'est pas aux sit-in et autres grèves qui ne font qu'appauvrir l'économie donc l'avenir de votre pays ! L'heure est là de défendre vos acquis ...!
Cet article part probablement intentionnellement d'une affirmation archi fausse: contrairement à ce qui est dit dans l'article : Les lois tunisiennes ont toujours considéré la Charia comme source du droit. Le CSP lui même, aussi révolutionnaire qu'il fut, a été inspiré et validé par des docteurs en Fikh musulman c'est ce qui a fait que le peuple l'a accepté à l'époque et qu'il continue à le faire, toutes tendances confondues jusqu'à ce jour. Attention à la manipulation qui est derrière ce genre de message: Non aux semeurs de zizanie parmi les composantes du peuple tunisiens
Ce point de vue étranger occidentalo-centriste émane d'une méconnaissance totale de notre société et appelle à reproduire chez nous d'autres expériences en supposant qu'elles sont meilleure que ce que nous pouvons produire par nous même: On considère qu'on est des incapables et une sous civilisation. Mme Bessis laissez nous mener tranquillement nos affaires internes et mêlez vous de ce qui vous regarde en France, tout ce qui est bon pour la France n'est forcément bon pour nous !!!!
@khlifi: je rêve ou est-ce un cauchmar de lire ce que vous avez écrit!!! se referrer à un livre auxssi saint soit-il, pour construire une société juste au XXI ème siècle! Je vous rappelle que Sophie Bessis, qui selon vous n'est pas musulmane, est plus tunisienne et plus patriote que vous, elle veut ce qu'il y a de mieux pour son pays!
Par la publication de ces écrits ambigus qui s'attaquent directement à l'Islam Leaders qui censure souvent les écrits révolutionnaires est en train de participer activement à la contre-révolution. ça ne passera pas ! ! !LAISSEZ L'ISLAM ET LE PAYS EN PAIX.
UN POETE FRANCAIS A DIT QUE LA FEMME EST L'AVENIR DE L'hOMME ; L'AVENIR DE LA TUNISIE EST EN JEU ET TOUTES LES FORCES VIVES DU PAYS DOIVENT SE LIGUER CONTRE L'OBSCURANTISME QUI NOUS MENACE ; LES FEMMES TUNIISIENNES DOIVENT DEFILER DANS LES RUES LE 13 AOUT POUR RAPPELER LEIURS DROITS .
Cet article est d'une mauvaise foi sans nom. Ennahdha, malgré toutes mes resserve envers ce parti, n'a jamais dit que le coran sera sa constitution. Ettahrir qui brule le drapeau tunisien ?? je me demande bien si madame SB vit bien en Tunisie. Je ne commenterai pas le fond tellement cet article manque d'objectivité et surtout de crédibilité. Mais je dirai quand même et pour reprendre le titre de cet article, en effet les dangers se précisent, mais ils émanent de ces pseudos démocrates totalement déconnectés de la réalité et qui veulent coûte que coûte que la société tunisienne ressemble à un modèle occidental en agitant l’épouvantail islamiste. et bein non la Tunisie est diverse et le restera et nous créerons le modèle qui nous conviendra.
je suis le fruit de ces avancées , si aujourd'hui, je peux écrire , réfléchir, entreprendre , participer à mon niveau à élever l'image de la Tunisie, à poarticiper à son developpement économique en investissant, à donner une autre vision de la personnalité arabe , musulmane , c'est par ce que le CSP existe. Je dis à tous les parents, fréres , mères de filles, pensez que vos filles, soeurs , cousines, amies, seront demain, le socle de notre société, indépendante, droite, respectueuse de leur héritrage et culture arabo muslmane , mais en même temps ouvertes sur le monde, faisant face aux osbcurentismes, aux préjugès contre le sarabes et muslmans, travailler sur la scène internationale d'égal à égal face aux civilisations occidentales et asiatiques ... C'est ça l'enjeu , élever le pays du sous développement pour rejoindre un Monde développé socialement, culturellement respecteux de la nature et des valeurs universelles, sans nier ce qu'on est Tunisien d'abord, arabe et musulman. Ne pas laisser le monopole de notre religion aux barbus et à leurs fidèles. Le CSP doit aller plus loin, M.Tahar ben Achour a fait son analyse dans les annèes 50, 60 ans après une deuxième lecture s'impose, tout a évolué, le monde, les croyances, les vérites scientifiques et les foies, ... pourquoi pas l'analyse d'un homme , tout égard à sa valeur , ce n'est qu'une question d'évolution dans le savoir ( voulu je rappelle par Dieu et son prophète). Ellargissons le périmètre du CSP, nous les générations de ce CSP, les Tunisiens Fiers de ce que nous sommes, de notre particularité , de notre héritage , de nos valeurs pour faire avancer le CSP plus loin , abordons la question de l'héritage , pourquoi pas ? quel est le problème ? , pourquoi un frère ne voudrait pas d'égalité des acquis de ses parents avec sa soeur à part égale? Pourquoi il trouverait celà choquant et injuste, aujourd'hui la femme comme l'homme travaille, prend des risques dans la vie, elle doit subvenir à ses besoins et ceux de ses porches, elle est plus fragilisée , donc avoir une part réduite de l'hériatge ne s'explique plus par la différence par rapport aux risques futurs qu'il doit prendre , ou par rapport aux devoirs de l'Homme par rapport à la femme, comme l'Homme elle doit faire face aux risques de la vie et subvenir à safamille. Et si Ennadha , pense payez les femmes pour rester chez elles , je pose les questions: Pourquoi doit elle le faire ? Khadija femme du prophète travaillait bien et gérait son entreprise ? pourquoi faire du zèle là où rien n'a été avancé par la relegion sur ce sujet ? Comment payer ? par quel argent ? doit on devenir comme le pakistan et les philippines, la source d'employés bas de gammes pour les pays du Golfe pour avoir de l'argent ? Les hommes qui aujourd'hui travaillent durs et avec leurs femmes essaeint de subvenir aux besoins de leurs familles , peuvent ils accepter demian, se trouver avec une femme au foyer , qui à long terme , va avoir son niveau intellectuel et ses connaissances se limitaient, elle va tourner en rond, est ce que c'est cette femme qu'il souhaite comme partage de savie, comme mère éducatrice de ses enfants ... ? Tout celà le CSP a permis d'éviter , il a permis d'avoir la génération qui a renversé Ben Ali, et fait la fireté du monde arabe , et l'exemple pour tous les peuples oprimés d'aujourd'hui ... c'est aussi par ce que le CSP existe , que nous sommes ce que nous sommes Hommes ou Femmes ... Ne l'oublions pas !
@ Docteur Varette : même si je doute fort que vous soyez Européen, Mais si vous l’êtes je vous conseille de ne pas faire des jugements sur des choses que vous ignorez ( La Tunisie, Le peuple Tunisien , Le Saint Coran et l'Islam). La Tunisie est la Tunisie elle ne peut pas être la France et l'Espagne ni L'Iran et l'Arabie Saoudite, nous n'avons pas besoin de conseils empoisonnés d'Européens qui nous servent que leurs propres intérêts. S'il vous plaît laissez le peuple Tunisien tracer son avenir et épargnez vos conseils ou présentez les à votre Sarkozy. l'ère de la colonisation est révolu. Avec tout mes respects.
Encore un article qui dénigre l'intelligence des tunisiens ! On n'a pas besoin de Sophie Bessis pour savoir ce qu'il nous faut ! Plus on parle de la femme tunisienne , plus on la rabaisse , elle est toujours assistée , et donne l'impression qu'elle ne peut pas voler de ses propres ailes . Au lieu de pleurnicher sur son sort , notre femme doit bouger , s'imposer par ses qualités , et non pas attendre l'aumône de qui que ce soit !
Et sI les non-musulmans tantôt, non-tunisiens tantôt, non- arabes, non......non-nous, arrêtaient de ne apprendre à vivre, croire, penser, et je ne sais quoi d'autre!? en fait, s'ils cessaient tout simplement de se croire obliger de nous imposer leur protectorat?
@Hédia Karray-Grislain Grislain ? Je parie que vous n’avez pas lu le Coran même traduit. Amusez-vous à le lire et vous changerez d’avis si vous êtes intellectuellement et honnête. Pour quelqu’un qui a trouvé dans le Coran des vérités scientifiques prémonitoires à un moment où Mahomet ne disposait pas de microscope (exemple : les différents stades de l’embryogénèse), il ne peut qu’être musulman et, à ce titre, il se doit respecter le Coran et ne pas le transgresser. Je ne fais pas de prosélytisme mais bien des savants et orientalistes occidentaux se sont convertis à l’Islam. Ce n’est pas à moi de renier ma religion au nom de quelle valeur occidentale. Chacun ses croyances, mais ayez l’amabilité de respecter celle des autres. Quant à Madame Sophie Bessis, c’est une intellectuelle franco tunisienne que je respecte mais elle n’a pas à se mêler de ce qui ne la regarde pas. J’ai madame près de 69 ans et c’est la première fois qu’une personne met en doute mon patriotisme. Qui de nous trois est plus patriote ? celui qui reste fidèle à son pays, à ses origines et à son histoire ou celui qui tente de l’absorber sans discernement dans la civilisation occidentale ?
hram ce que vous etes entrain de faire les tunisiens.tunisie c'est l'islam moderne et le csp le prouve partout dans le monde .je ne vois pas dans quel interet on essaye de franchir des ligne rouge qui peuvent bruler notre pays,qui a interet de creér des problemes .personnellement ces lignes rouge si on les franchis alors c'est une carte blanche donner à il nahdha pour qu'elle remporte toute les elections pour une simple raison le risque deviens enorme pour la disparition de notre religion qui est la specifité des tunisiens et je ne pense pas qu'il ya un tunisien qui peut prendre le risque pour l'islam disparait.brabi laissez nous vivre dans la paix,pour qu'on ne serais pa obliger de voté une partie non competente comme le seul recours pour ne pas affranchir les lignes rouge de l'islam
Je n’ai jamais compris comment le législateur sous le règne de Bourguiba, qui se veut libérateur de la femme, a pu imposer une telle inégalité par la loi. Preuve que l’homme a sélectionné ce qui est en sa faveur pour se référer à la religion. Pourquoi ne pas se référer à cette même religion pour les vols, l’adultère et que sais-je ! Tant que l’inégalité successorale sera d’actualité en Tunisie, tant que la femme sera considérée comme la moitié d’un homme, ce qui est inacceptable dans un pays qui se veut démocrate. Comment ose-t-on parler de démocratie en Tunisie si les hommes persistent injustement à préserver cet acquis. (je suis un homme et j’ai refusé cette inégalité lors de notre succession)
Je frémis de honte à la lecture de ces commentaires haineux et parfaitement malhonnêtes intellectuellement et je m'en excuse auprès de notre compatriote et illustre journaliste, Sophie Bessis en la remerciant de tenter d'appeler les tunisiens à la vigilance. Ces Tunisiens qui ne savent pas que là où les femmes sont opprimées, les hommes finissent par être réprimés. Remarquez le parallèle saisissant entre le déficit démocratique et la subordination des femmes. Ceux et celles qui n'ont pas encore compris que seule l'égalité entre tous les citoyens et notamment entre hommes et femmes, musulmans et non-musulmans est un rempart contre la dictature. Il en est manifestement qui trouveraient la tyrannie islamiste plus douce que la démocratie. Mais ils devront se plier à la loi des urnes, car la majorité en a décidé ainsi. Pas plus que Mme Bessis, je ne donne de leçons mais je contribue comme elle à essayer de dessiller les yeux des trop nombreux naïfs qui se laissent bercer et berner par le chant des sirènes prétendument musulmanes. En l’occurrence, je ne permets à personne de me donner des leçons à propos de ma religion que j'ai le privilège de mieux connaître et pratiquer que ces ignares d'Ettahrir qui ont osé brûler (oui, c'est vrai) le drapeau tunisien pour lequel tant de sang a été versé. C'est une insulte à leur mémoire, à notre histoire. La liberté des autres rend la mienne infinie ...
De grâce ! Arrêtez de traiter Mme Bessis d'occidentale et de tous ces qualificatifs d'exclusion indignes d'un débat démocratique et serein ! Mme Bessis est bien tunisienne comme nous tous et en matière de patriotisme, elle n'a de leçons à recevoir de personne ! Faites des remarques sur le fond, je vous en prie ! Sortez de ce carcan identitaire ridicule : dès que quelqu'un n'est pas d'accord avec vous, vous l'occidentalisez malgré lui ! Et puis vous qui la traitez d'occidentale en maniant souvent avec délicatesse (parfois avec méchanceté) la langue de Voltaire, vous ne vous sentez pas un petit peu occidentalisé malgré vous. And last but not least, plein de Tunisiens vivent et participent au débat en France et quand des Français d'extrême droite réagissent comme vous le faites à l'égard de Mme Bessis, je suis sûr que vous serez les premiers à crier au "Racisme" ! Belléhi Ehch'mou !
Le code du statut personnel, trouvaille de Bourguiba le francophile et phrancophone ne reflète nullement lamentalité fallocarate des hommes tunisiens. Il n' est appliqué que dans des sphères oû le pouvoir demeure secondaire. Et c' est ainsi que les femmes sont absentes où n' ont point la place qui convient dans l' armée, la police, la justice, l' information, le Parlement, l' Administraion centrale et bien sûr le gouvernement. Même chez les dirigeants des partis de gauche la femme se trouve marginalisée et n' occupe que le strapantin de ces organisations. Et puis de quelle femme tunisienne parle-t-on? Les femmes rurales, plus nombreuses, n' ont rien glâné du code du statut personnel et leurs préoccupations sont ailleurs. Les citadines s' en sortent mieux et l' Association des femmes démocrates, qui groupe les bourgeoises de Tunis, La Marsa, Carthage et Gammarth, s' en foutent totalement des conditions des paysannes et des habitantes des périphéries des grandes villes. Alors' de grâce, ne faites pas de ce code du statut personnel autre chose qu' une panacée qui est loin de résoudre les profonds problèmes de la femme tunisienne.
Certains commentaires ci dessous sont lamentables...On dirait qu'ils sont posté sans vraiment lire le texte en entier, ni rien savoir des origines de l'auteur. Profiter de cette période historique pour faire avancer l'égalité homme-femme devrait être une fierté des tunisiens modernes et non un prétexte de division. Quelle honte, 50 ans après notre positionnement avant-gardiste dans le monde arabe... :(
Réponse à fethi zaatour. Madame Sophie Bessis est Tunisienne avant vous et a parfaitement le droit de s'exprimer. Bien sûr que son intelligence et son militantisme pour toutes les causes tunisiennes dérangent bien des esprits chagrins ou passéistes ou franchement réactionnaires. Peut-être que vous lisez mal ou encore vous comprenez mal. Elle n'a nullement dénigré l'intelligence des Tunisiens. Bien au contraire, elle la souligne parfaitement et dénonce parfaitement les dangers de plus en plus réels qui menacent non seulement les acquis de la Tunisienne mais surtout l'ensemble du pays par un danger ressorti des cavernes.
Certains commentaires sont d'un niveau tellement insultant que cela me fait vomir. Qu'un non-Tunisien, comme le docteur Varette Ivan donne un commentaire à saluer hautement pour son intelligence et sa façon de participer au débat et l'enrichir ou la grande Tunisienne Sophie Bessis qui nous offre ce brillant article, sont dénigrés par des commentaires haineux ou raciste ou imbéciles me laissent un goût de cendre dans la bouche. L'inculture est décidément la grande maladie actuelle qui décime les Tunisiens, dont certains se prétendent médecin ou cadre supérieur. C'est pourquoi il nous faut signaler ce niveau très bas de gamme.
l'ingerence de l'exterieur dans nos affaires internes sous le couvert parfois de "protectorat, droit de l'homme ,droit des femmes ou des enfants ou meme des momuments ... faisons attention !!ceux et celles qui veulent nous donner des leçons doivent s'occuper de leur cuisine
Je rejoins les 3 derniers commentateurs pour pousser un cri d'affliction et de désespoir en découvrant que nous avons parmi nous autant d'incultes qui se croient autorisés et même habilités à s'introduire dans un débat qui les dépasse et qui surtout, au lieu de traiter du fond du problème, se précipitent pour se défouler à déverser leur haine, leur xénophobie et leur racisme contre cette grande dame dont ils ignorent assurément qu'elle est tunisienne par excellence et surtout une grande militante de toutes les causes justes, sans oublier la guerre d'Algérie, lorsque la plupart d'entre eux n'étaient pas encore nés. Les questions qu'elles soulèvent ont trait aux droits et à la conformité aux normes universelles des droits de l'homme et rien d'autre. Et combien même on voudrait en faire une affaire de religion, en quoi cela peut-il déranger un véritable croyant. Pourquoi ne pas en débattre sereinement et sagement. Pour la question d'héritage, par exemple, certes le Saint Coran et, par conséquent la Charia, dispose bien que la part de la femme est la moitié de celle dévolue à l'homme. Mais il n'interdit pas explicitement qu'elle puisse dépasser ce "minimum". A preuve, les parents sont laissés libres d'octroyer de leur vivant ou par testament ce que bon leur semble aussi bien à l'un qu'à l'autre. Il suffirait d'instituer l'égalité par la loi, comme on l'a fait pour la polygamie ou la répudiation. Notre religion est une religion de progrès et non l'inverse. De même en matière de témoignage. Qui aurait l'idée aujourd'hui de dénier à la femme le droit de témoigner au même titre qu'un témoin homme. De nos jours, bien des femmes sont les vrai soutiens de leurs familles. Arrêtons de présenter notre grande religion comme une religion de l'immobilisme et du retour en arrière! Et surtout, débattons démocratiquement, sans insultes et sans excès. Elevons le débat. C'est ça la démocratie pour ceux qui ne l'ont pas encore compris.
Je suis une fille de Bourguiba. J'ai vecu les annees de liesse sous un chef d'Etat qui a fait de la Tunisie un pays ouvert sur le monde, tolerant et respectueux des droits des hommes, des femmes et des enfants, respectueux de toutes les croyances et des differences. Un pays ne peut pas aller de l'avant sans l'egale participation des femmes dans tous les secteurs de la vie publique. Ce qui se passe dans notre beau pays est cauchemardesque. Bien sur que la Tunisie est un pays majoritairement musulman, mais la religion est une affaire personnelle et privee. Elle ne doit en rien toucher aux libertes de la femme et de l'homme. Oui, les democrates doivent se mobiliser pour contrer tous les ennemis de la femme.
Réponse à M. Ghali Houcine : Désolé monsieur de vous décevoir mais le CSP n'a pas oublié la femme rurale! Certes il y a encore des progrès à faire (notamment en changeant la mentalité machiste des hommes même dans les milieux, comment dites-vous?.... ah oui "Bourgeois"!), mais grâce au CSP la femme rurale n'est plus une machine à fabriquer des gosses, elle sait ce qu'est la contraception et donc a en quelque sorte une partie de son destin en main. Il suffit de regarder quelques vidéos de l'époque pour vous en rendre compte! Malheureusement c'est la femme rurale qui va dans les champs et dans les villes pour travailler et faire vivre sa famille, et dieu sait dans quelles conditions elle le fait, et pourtant elle le fait courageusement alors que nombre d'hommes passent leur temps au café du village à fumer la chicha et à jouer aux cartes! Ces femmes là ne s'en sortiront que grâce à l'égalité homme-femme et à l'éducation. Et cela dépasse parfois le champ d'action des femmes démocrates. C'est au gouvernement de faire son travail et de sortir les zones rurales de l'ombre! Je pense qu'il s'agit là d'un grand chantier prioritaire dont il faut s'occuper le plus vite possible au lieu de parler de polygamie (comme si notre révolution a été faite pour que les hommes puissent avoir 4 femmes! pathétique!). Oui, la femme tunisienne est en danger, comme l'a si bien souligné Sophie Bessis, et oui la femme tunisienne doit sortir de sa léthargie et réclamer plus de droits jusqu'à ce qu'il n'y ait plus de distinction entre hommes et femmes en matière de droits. Enfin, mobilisons nous pour que des partis se réclamant protéger notre religion ne nous confisquent pas notre liberté si chèrement acquise!
Le CSP doit etre amende de facon a donner a la femme plus de droits. Egalite dans l'heritage, droit au concubinage, droit a se vetir comme on veut, droit d'user de sonc corps comme elle le souhaite...L'homme tunisien doit, par consequence, accepter que sa soeur ou sa fille puissent vivre pleinement le 21eme siecle, puisqie nous sommes dans la modernite: elle peut rentrer tard le soir, soulee, pas de probleme, elle peut meme rentrer avec son petit copain...normal, les femmes en Europe, moderne et civilisee, en ont le droit...Le nouveau CSP doit garnatir tous ces droits sacres, car c'est essentiel pour l'epanouissement de la femme, de facon a ce qu'elle puisse preaparer une nouvelle generation bien eduquee, serieuse et ouverte sur le monde exterieure ce qui est primordiale pour le developpement de la Tunisie, sans quoi, on restera a la marge de la civilisation....Ceci dit, personellement, je prefere rester ignorant, obscurantiste et barbare que de voir ma fille en mode ''pin-up''. A bon entendeur, salut
Tout d’abord, je voudrais rendre un hommage à ma consœur journaliste Sophie Bessis pour son militantisme pour les bonnes causes de par le monde. Celle de la femme tunisienne n’en est pas la moindre. N’en déplaise aux esprits chagrins et étroits, son analyse et sa réflexion sont justes. La vigilance est de mise. Car les acquis de la femme tunisienne depuis le 13 août 1956, considérés irréversibles, ne sont pas à l’abri d’une remise en cause tant par certains partis que par une frange de la population masculine encore encline au « machisme ». Loin s’en faut. Pour cela, il faudra que ces acquis soient gravés et inscrits dans la nouvelle constitution. Quant à l’aspect successoral inique, de nombreuses familles ne l’appliquent pas, mais autrement de manière égalitaire discrète. Tôt ou tard, une réforme s’imposera. Pour ce qui est des attaques indignes contre Sophie Bessis, preuve est donnée que le chemin vers la tolérance et la vraie démocratie est parsemé d’embûches qu’il nous faudra tous surmonter.
J'ai voulu partager sur fb cet article très important IMPOSSIBLE je ne comprends pas la cause
après avoir lu l'article et tous les commentaires jusqu'ici, je me permets cette petite contribution. Ceux qui critiquent la malhonnêteté intellectuelle dans certains commentaires de contradicteurs de SB, font l'impasse sur le concentré de malhonnêteté intellectuelle que l'article comprend. Voilà une vieille technique mais bien rodée à l'œuvre : opposer des notions embellies et des slogans comme, modernisme, liberté, égalité, XXIème siècle, droits de la femme, progressisme, aux épouvantails habituels servis dans un cocktail explosif : obscurantisme, extrémisme, rétrograde, menace, danger, machisme, oppression... Et voilà que le lecteur est vite gagné à la cause ! Le danger se précise en effet, mais pas de le sens qu'indique SB. Le danger de la manipulation par le manichéisme, la réduction, l'amalgame et la logique fallacieuse est aussi présent en Tunisie qu'en Europe ou aux US. Ceux qui ne sont pas avec nous sont contre nous, et on peut donc se permettre de les taxer de tous les noms. Ce calcul court-terme s'avère inefficace et l'expérience le montre à plusieurs reprises : une opinion américaine qui se retourne contre Bush, britannique contre Blair, tunisienne contre zaba. Point commun ? Vouloir tomber dans le simplisme binaire en insultant l'intelligence des gens. Si je respecte le droit à demander des débats sur tous les sujets, sans tabous, je déteste les faux débats sur fond de manipulation et d'opportunie politique qui ne tienne pas compte des vraies priorités du pays. J'aimerais voir cette énergie pour l'egalité des sexes déployées pour rétablir celle dans les salaires. De ce côté, il y a à faire, y compris bien sûr dans les pays exportateurs d'égalité. La France où les femmes sont payées en moyenne 20% moins que les hommes à compétence égale se fait encore petite par rapport aux pays scandinaves par exemple. Ces formes d'injustice criantes ne trouvent guère de relais pour les dénoncer car elles brassent moins de sensationnalisme.
Rien n'est gagné encore pour les tunisiennes : il faut qu'elles se mobilisent encore plus et qu'elles s'investissent d'avantage dans le combat pour la parité et l'égalité. Elles représentent plus de 50 % de la population et ne peuvent compter uniquement sur les hommes qui sont "pour". Car les hommes qui sont "contre" sont nombreux et les partis en lice le prouvent par leur manque d'enthousiasme pour l'égalité des sexes !
j'ai une infinie confiance en ce qui conerne nos tunisiennes, quelles soit mere soeur epouse pilote juge ou manoeuvre,la tunisienne que j ai appris a connaitre n acceptera en cas un evntuel retour sur ses acquis,au contraire j espere quelle va aller de l avant et se dotera des outils necessaires pour la realisation de ses ambitions legitimes.
à lire vos commentaires je me demande si vos avez une dent contre l'Islam ou quoi? Répondez à une seule question: Est il meilleur de garder la monogamie et son lot d'infidélités ? ou faudrait il appliquer la CHARIAA et donner à l'Homme ce que le Bon Dieu lui a conféré? Mes chères dames (et je parle de celles qui sont mariées) arrêtez de vous voiler la face car vous savez que votre cher mari qui vous boude au lit a une sinon plusieurs maîtresses ! alors votre rempart c'est quoi? le piteux article 1 du CSP ! allez empêchez le de courir après d'autres gonzesses avec le torchon qu'est notre CSP et dites vous bien Je l'ai eu ! il peut pas épouser une autre ! Mais la nuit quand il vous tournera le dos car il s'est rassasié avec une autre ne vous mentez pas Un jour ou l'autre il vous laissera tomber pour une autre avec une étiquette sur le dos:DIVORCEEEEEEEE !
n'attendez pas que des hommes aient l'amabilité de préservé les droit de la femme,c'est aux femmes de s'unir et de lutter pour garder leur acquis,nous sommes les mamans de ses hommes c'est nous qui les ont mis au monde , c'est nous les femmes qui sont entrain de leur permettre de nous ignorer,de nous écraser par leur soit disant autorité,ayant plus de personnalité,soyons moins soumises et imposons le respect,vous pensez que la faute elle vient des hommes ,eh bien non,la faute vient de toute ces femmes qui n'arrive pas à surmonter leur peur et à s'imposer,nous sommes la cause de toute nos malheur,si vous arrivez à assimiler cette analyse, le monde iras beaucoup mieux,vous n'avez qu'à ouvrir les yeux,et bien réfléchir sur notre destin , soyez vigilante ,vous êtes très intelligente et vous réussiriez,ne vous laissez pas faire, imposer le respect
Cher/Chère S.B. Votre article n'est que des pleures sur la situation de la femme menacée par la religion ce qui me fait penser à un article politique. La femme n'est guère menacée par la religion ou de toutes références de bonnes valeurs. Toute mauvaise évaluation de la femme ne provient jamais de la religion. Ces bonnes valeurs demandent à la femme et à l'homme rien de plus que de respecter la société ou ils vivent. Quant à l'égalité entre femme et homme vous oubliez une immense différence décidée par notre créateur ou la nature ( pour les non croyants) : Une femme met bas et un homme non. De là toute la société repose sur la sagesse de la femme et les valeurs qu’elle éduque à ces petits. La société démarre à la naissance de nos enfants. Le rôle de la femme pour son bébé détermine l'avenir de notre société, un rôle plus important que celui de l'homme, tels les animaux. Les femmes se sont nos mamans qui sont tout pour nous. Cher/Chère SB si vos réclamations respectent la responsabilité des femmes pour notre société elles sont les bienvenues ; exemple égalité dans l'héritage tout à fait d'accord et surtout avec l'irresponsabilité des hommes de nos jours il faut peut-être même inverser 2 pour la femme et 1 pour l'homme. Combien de mamans se trouvent obligées de tout faire pour élever ses enfants quant au même moment le père glande. La femme c'est une maman et une maman se sont nos enfants et nos enfants s'est notre société. Une société saine et responsable c'est le bonheur!
Certes la femme tunisienne profite bien de ses droits acquis à travers la code du statut personnel mais ce n'est pas toujours suffisant et surtout pas assez bien répartis entre les régions je dirais mm pas assez organisés Des organismes ;des associations et des projets grandioses à l'échelle nationale et internationale ont étés réalisés depuis l'ere de Bourguiba et pas suffisants me diriez vous????OUII c'est malheureux mais il est temps de combler ces failles et ce grace à la révolution du 14/02/201 Alors unissons nous (organismes de la femme) et avançons en commun accord et partageons nos projets d'avenir pour le bien de la femme et ne dépassons pas nos limites liés à notre culture, instruction,travail et religion et évoluons progressivement pour ne pas tomber dans l'anarchie ou perdre à jamais ce qui a été construit Il ne faut pas oublier que la tunisie est pays de langue arabe et de religion l'islam .Donc tout est basé et inspiré de la charia el islaqmia sans oublier notre culture .Quant à l'égalité dans le partage de l'héritage j'estime qu'il n'est pas urgent ;.Par contre nous devrions revendiguer la protection et le maintien de nos acquis. nb:pourquoi ne pas projeter une réunion de tous les oeganismes ;unions et associations de la femme tunienne afin de répartir logiquement et selon les besoins les plus urgents les activités prévues bénévolement : _
je rêve !! on n'arrête pas de créer les polémiques autour du sujet, et ce au moment où les problèmes à gérer sont assez nombreux et complexes - que cherche-t-on au juste? Et au passage on ne rate pas l'occasion de parler de l'islam, et d'utiliser des termes électriques comme fanatisme, obscurantisme, danger, la mobilisation s'impose, l'avenir de la Tunisie en jeu, etc. Quand on ne connaît pas l'Islam et la chariâ, il faut s'abstenir d'en parler ou de s'y référer .... mais sachez - au passage - que la femme hérite dans plusieurs cas alors que l'homme en est exclu ...... Et puis quel est le problème qui est posé ? si quelqu'un ne croit pas à l'Islam, il peut léguer ou partager son héritage comme il le veut !!! pourquoi chercher à créer des polémiques et s'attaquer à la religion qui est un tabou pour toutes les autres appartenances religieuses ...... Si on veut instaurer une démocratie en TUNISIE (non dans autre pays) ce sont les urnes qui en décideront; et sans être adepte d'un parti religieux (je suis libre & indépendant), et je "pense" que la "majorité" des tunisiens le pensent également, "notre religion = ISLAM & notre langue = ARABE" ceci est sans appel. En ce qui concerne l'égalité des sexes, la femme tunisienne, depuis Bourguiba a réalisé des acquis multiples et se trouve présente dans toutes les "sauces".. et c'est à l'honneur du pays - et là encore je ne vois pas le "danger" ni pour la tunisienne ni pour l'avenir de la Tunisie ...... les femmes "méritantes" - et ce n'est pas uniquement diplôme, mais aussi esprit d'initiative, qualités morales, compétences managériales, communication, etc. - "arrachent" leur places et sont présentes avec nous "partout" depuis 1973 occupant des responsabilités diverses à un haut niveau d'encadrement ! !....... SVP arrêtez cette zizanie et fausses analyses ; rien ne peut être parfait, mais nous sommes dans un mécanisme d'amélioration continue, qui ne peut que nous mener à bon port "à la tunisienne" (les "copier-coller" ne sont pas les bonnes approches) ....et gare à la vitesse excessive..... les dérapages et les accidents
Votre cite "Leaders" est regardé et lu aussi à l´étranger; ce qui est pour vous assez flateur ! Vous faites apparaitre au début de vos articles bien souvent des photos de personnes, qui pour beaucoup de gens sont inconnues. Serait-il trop de vous demander de faire paraitre au bas des photos que vous publiez le nom et prénom de l´intéréssé/é ?
Je le dis et le redis. Je ne suis pas contre le CSP, ni contre son amélioration, si besoin est. Mais si je dis oui à l’interdiction de la polygamie je ne peux pas dire oui pour l’égalité au niveau du partage de l’héritage car l’une a l’appui des savants tunisiens en « Fikh » et la seconde non ou pas encore. En tant que musulman, je peux ne peux approuver qu’on incite à dépasser le Coran au nom d’un Universalisme qui nous ne réserve aucune place. La deuxième remarque est que les commentaires en faveur de l’égalité dans le partage sont plus nombreux. Cela ne veut nullement dire qu’ils ont raison mais cela dénote l’échec de notre système éducatif d’où l’idée à laquelle je tiens est que l’Etat doit intervenir en matière de religion dans un pays qui est en majorité musulman. Il ne faudrait pas que par peur des mouvements intégristes on tombe dans l’excès inverse à savoir la perte de notre identité musulmane faite de tolérance et d’équilibre et adopter sans discernement des valeurs que l’Occident cherche à nous imposer. Madame Bessis a commis l’erreur grossière de diviser la société tunisienne en deux, celles des femmes « intellectuelles » démocrates et celles des intégristes alors que la majorité des tunisiens sont pour un islam tolérant et loin d’être obscurantiste. Le véritable danger vient, certes, des intégristes mais aussi de ces « intellectuelles » démocrates imbues de mimétisme et qui ont un pied en Tunisie et l’autre ailleurs. Pour finir, je souhaite de tout cœur une bonne fête à nos consœurs tunisiennes malgré nos approches différentes !
Bonjour, dans ma traduction française du Coran, il est écrit: sourate 4 v 34 Les hommes ont autorité sur les femmes, en raison des faveurs qu'Allah accorde à ceux-là sur celles-ci, et aussi à cause des dépenses qu'ils font de leurs bien. Les femmes vertueuses sont obéissantes (à leurs maris), et protègent ce qui doit être protégé, pendant l'absence de leurs époux, avec la protection d'Allah. Et quant à celles dont vous craignez la désobéissance, exhortez-les, éloignez-vous d'elles dans leurs lits et frappez-les. Si elles arrivent à vous obéir, alors ne cherchez plus de voie contre elles, car Allah est certes, Haut et Grand ! Je n'arrive pas à repérer un pays qui applique ces principes et qui soit un exemple à suivre....
Monsieur Vermont, ayez l’honnêteté de revoir votre traduction. Voici une traduction bien différente émanant de Monsieur Sadok Mazigh : « Aux hommes est reconnu un droit de regard sur les femmes ;ce droit est fondé sur les avantages que Dieu a conféré aux hommes, et il fait pendant aux charges de famille qui leur sont imposées. Les femmes vertueuses restent fidèles à leurs époux absents, et maintiennent intact ce que Dieu a prescrit de conserver. Pour celles dont vous craignez l’inconduite, vous pourrez les blâmer, les éloigner de votre couche, les corrigez même, si besoin est. Si elles se font soumises vous ne tenterez plus rien contre elles. » Bonne lecture Monsieur .Pour ceux qui voudraient lire le Coran traduit, prenez soin de choisir votre traducteur. Certains orientalistes par incurie ou volonté de nuire à l’Islam peuvent vous induire en erreur !
les femmes vous avez le soutien de tous les tunisiens ;ne vous laissez pas faire par des idiots venus d ailleurs avec des idees noirs comme leurs barbes ;soyez debout et n obeissez pas aces islamiste sz venus d ailleurs pour vous ecraser...IL FAUT lutter tous les jours et adherer aux partis qui vous soutiennent sans vous obliger avous voiler car vous avez rien a cacher ...LA BARBE CACHE souvent des troubles psychologiques de certains et se donnent ainsi une notoriete apparente pour obliger les femmes ase voiler comme en afganistan ...ALLAH YOUSTOR .lislam ce nest pas almadhahir qui obsedene en ce moment certains tunisiens venus d ailleurs....LES FEMMES EN LUTTE VOUIS ETES EN DANGER...