L'aide américaine à la Tunisie : à doses homéopathiques en attendant le 23 octobre
M. Béji Caïd Essebsi a révélé qu'un plan de soutien des Etats-Unis pour encourager l'investissement en Tunisie est toujours en souffrance au Congrès américain. Dans une interview au journal économique américain, «Wall Street journal», le Premier ministre a rappelé que le pays a besoin d'attirer les investisseurs et attend toujours que le soutien des Etats-Unis, des pays européens, des pays arabes et des institutions financières internationales comme la Banque mondiale prenne une forme concrète.Une grande agence d'aide américaine, à savoir "La Millenium challenge Corp" (MCC) avait déjà annoncé la semaine dernière que la Tunisie était éligible à l'une de ses subventions d'une valeur de 10 à 20 millions de dollars mais pas pour les subventions d'un montant de 200 millions de dollars et plus, sous prétexte que notre pays ne semble pas encore répondre aux exigences de «gouvernance démocratique», telles qu'établies par l'agence américaine. Ce qui a amené le Premier ministre à dire: "Mauvaise nouvelle".
Apparemment, les assurances de BCE aux officiels comme aux journalistes américains n'ont pas suffi. En fait, tout se passe comme si les Etats Unis attendent les résultats du scrutin du 23 octobre avant de se décider.
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Jusqu'à quand attendons nous l'aumone des autres? pourquoi nous ne pensons qu'à tendre la main pour recevoir? pourquoi ne pas mettre en application notre fameux refrain: Â la mesure de ta couverture étends tes jambes? Commençons par voir ce que nous avons chez nous, et nous avons beaucoup, après çà nous nous dirigerons aux autres comme partenaires, qui donnent et reçoivent car les investisseurs ne viennent pas pour nos beaux yeux mais pour leurs interêts. Pensons aux notres et à notre dignité que je vois bafouillée.
La position des USA est normale.En effet,bon nombre de nos concitoyens appréhendent ce qui sortira des urnes, alors que dire des USA?Bon nombre d'entre nous craignent que les citoyens qui ne suivent pas de prés la vie politique, pour une raison ou une autre, peuvent en fin de compte choisir la solution la plus facile, à savoir mettre une croix face au pigeon, car le pigeon serait plus proche de Dieu que la multitude des autres partis.En effet, dans leur raisonnement ceux qui seraient proches de Dieu ne feraient que du bien pour ce peuple qui a tant souffert!Faute de n'avoir pas pensé sérieusement à l'avenir du pays, les partis "historiques" qui pensent surtout au pouvoir, n'ont pas cru bon de réaliser des alliances préélectorales notamment, sur le contenu de la future Constitution,la manière d'assurer la transition postélectorale et les choix économiques.C'est cette alliance qui serait de nature à conjurer les dérives grâce à une majorité confortable dans la future assemblée.A défaut,souhaitons au moins, qu’après l'élection de l'assemblée Constituante, les élus s'entendront sur la nécessité de faire le choix de la distinction entre le politique et l'économique en mettant en place rapidement un gouvernement de technocrates pour relancer l'économie et entrer ensuite dans leurs discussions à caractère politique interminables.Est-ce possible?
Les USA n'accordent aux pays du sud que des satisfecit platoniques.Le progrès et la prospérité, voire la démocratie, c'est juste pour pour eux.Quand ils aident,méfiez-vous:comme tous les dieux, ils sont jaloux. Prière!pas de faux espoirs.
Un plan Marshall pour la Tunisie où participeront les USA, la Chine, les Pays du Golfe et accessoirement l'Europe( à cause de ses propres difficultés)serait le bienvenu.Pour le mériter il faut que nous montrons notre maturité politique, notre stabilité sécuritaire et notre disponibilité à aller de l'avant dans tous les secteurs.Il ne faut démentir Bourguiba qd il diait que la Tunisie est une nation en elle-même, qu'elle a ses spécifictés propres héritées d'un glorieux passé historique. Il est grand temps que nous en donnions la preuve.
Tous les Pays industrialisées ont leurs yeux tournés vers la Tunisie mais, car il y a un mais.Ils attendent les résultats du 23 octobre et haut de là.C'est la raison pour laquelle nous n'avons cessé de soulever en premier lieu la sécurité dans le Pays.
