News - 02.01.2012

Abdelfettah Amor est décédé

L’ancien doyen, Abdelfettah Amor, président de la Commission nationale d'investigation sur les affaires de corruption et de malversation (CICM) est décédé ce lundi matin. Au cours d'un exercice physique dans une salle de sport du quartier du Belvédère, il avait été pris par un malaise cardiaque.Transporté dans une clinique proche, il a succombé à un arrêt cardiaque.

Né en 1943 à Ksar Hellal, Professeur émérite à la faculté des Sciences juridiques de Tunis, M. Amor était président de l'Académie internationale de droit constitutionnel et doyen honoraire de la faculté des Sciences juridiques. Il avait assumé de 1993 à 2004 le poste de rapporteur spécial de la Commission des droits de l'Homme aux Nations unies chargé de la liberté religieuse et de croyance. M. Abdelfattah Amor était membre également de la Commission des Nations unies chargée des droits de l'Homme après avoir été son président.

Lire aussi : Abdelfettah Amor et sa Commission ont-ils tenu toutes leurs promesses ?

Vous aimez cet article ? partagez-le avec vos amis ! Abonnez-vous
commenter cet article
12 Commentaires
Les Commentaires
Elyès Jouini - 02-01-2012 18:01

Un Grand Monsieur que j'ai eu l'occasion de rencontrer à plusieurs reprises au moment du démarrage de sa mission à la tête de la commission d'investigation sur la corruption et dont j'avais pu apprécier la rigueur et l'honnêteté intellectuelle. Il a su mener sa tâche malgré les attaques nombreuses, souvent viles et parfois totalement inattendues comme lorsque des avocats, au lieu de porter plainte contre les oppresseurs, les corrupteurs et les corrompus, ont préféré se liguer pour opposer au travail de la commission, le respect du domicile privé de ZABA! Le travail de la commission a failli s'arrêter là et d'autres que lui auraient jeté le gant! Je salue sa persévérance et son travail! Toutes mes condoléances à sa famille. Elyès Jouini

mahmoud Bédoui - 02-01-2012 18:52

Paix à son âme. Il a été d'un courage extraordinaire pour faire son travail dans les règles de l'art. Sûr que les larmes de Chimène de la part de ces ennemis vont couler à flot. Souhaitons que sa mort soit uniquement le résultat d'un arrêt cardiaque et non pas autre chose, tant le moment est vraiment des plus mal choisis.

chokri hentati - 02-01-2012 18:58

sincères condoléances pour sa famille et le peuple tunisien. depuis que j'ai rencontré en janvier 2011 et lui avais parlé j'ai trouvé en lui un homme correcte et droit. il a bien fini sa vie par son travail que j'estime colossal pour le bien du pays, ... espérons une continuité pour une bonne transparence

Faten ben abdallah ben amor - 02-01-2012 23:51

Grande perte pour la Tunisie d'un Grand Homme dont l’honnêteté , la rigueur et la compétence lui sont reconnues internationalement et à sa famille je dis quelle fierté de l'avoir eu comme proche Paix à son âme

FOURATI Salem - 02-01-2012 23:59

J'ai connu Abdelfettah Amor comme camarade de promotion à la Faculté de Droit et des Sciences Economiques de Tunis et depuis les années 60, il avait gardé ses grandes qualités en tant qu'Ami affable, direct, sincère, honnête. Il nous quitte en laissant des amis de tous bords, reconnaissants pour tout ce qu'il a pu faire à l'intérieur et à l'extérieur pour que l'image de la Tunisie soit aussi rayonnante que possible. Avec ceux dont il ne partageait pas des appréciations, il disait toute sa tolérance et son paisible calme. Au très regretté Ami Abdelfettah, je dis que tous ses amis et notre Tunisie ne l'oubliera jamais et retiendra ses courageuses positions. A sa famille élargie, j'adresse mes condoléances les plus attristées. Salem FOURATI

Abderrahman - 03-01-2012 10:46

C'est une grande perte pour sa famille et pour laTunisie Paix à son ame et ALLAH Yarahmou.

Dr. Amor Ben Dhia - 03-01-2012 12:26

Paix a son ame et sinceres condoleances a sa famille et a ses amis. J'ai lu le rapport de la Commission qu'il a presidee et je dois dire que les realisations en 8 mois de cette commission etaient colossales. "C'est a travers nos oeuvres qu'on demeure dans les memoires"

Adel AYACHI - 03-01-2012 14:03

Rabbi yara7mou, j'espère que son travail avec sa commission n'aille pas dans le vent. En plus j'aurais aimé qu'il voit de sa vie les corrompus payer pour leurs saletés, mais bon, c'est la volonté Divine, wainna lillèhi wa inna ilayhi raji3oun.

Rejeb Elloumi - 03-01-2012 17:52

allah Akbar. allah yermek ya si Abdelfettah. tu étais un homme de grandes qualités humaines. que dieu garde ton ame. merci pour avoir accompli ta mission malgré les pressions et le stress que tu as vécu tous les jours. mes condoléances les plus attristés à toute la famille et à tous vos proches.

Dr bachra ben gaied lassoued - 04-01-2012 15:59

La Tunisie est grande par ses enfants illustres,du calibre du regretté Abdelfattah Amor. Ils enrichissent son Histoire,purifient son image et renforcent sa grandeur. Dommage qu'ils nous quitte si tôt, alors que la tâche à laquelle il s'est attelé, est encore immense et infinie. Allah yarhamou wa ynaamou.

MEHDI - 07-01-2012 07:50

allah yerhmou, sincères condoléances à toute sa famille

Thomas - 09-01-2012 21:15

Dr Abdelfattah Amor était bien connu à l’échelle internationale pour ses 11 années de service comme le Rapporteur spécial des Nations Unies sur la liberté de religion et de conviction, de 1993 à 2004. Le professeur Amor a été parmi les défenseurs des leaders mondiaux du droit à la liberté de religion et de conviction. En 1995, le Dr Amor s'est rendu en Iran - parmi les rares de l'ONU enquêteurs des droits humains pour le faire - et par la suite, il a publié un rapport révolutionnaire qui catalogué discrimination généralisée dans ce pays contre les minorités religieuses. Le Dr Amor a audacieusement souligné le degré auquel l'Iran n'avait pas réussi à respecter les normes internationales relatives aux droits concernant la liberté de religion et de conviction. Son rapport est toujours considéré comme un jalon important en matière de droits humains aujourd'hui. Entre autres choses, par exemple, le Dr Amor a fait remarquer en 1996 que les individus ont la liberté "d'avoir ou d'adopter" une nouvelle religion, ainsi que de conserver leur propre croyance religieuse, quelle que soit la législation nationale qui pourrait dire le contraire. Dans un autre rapport publié en 1997, Dr. Amor a précisé que les gouvernements ne doivent pas être les arbitres de ce qui est religion légitime, digne de protection en vertu du droit des droits humains. «Ce n'est pas les affaires de l'Etat ou tout autre groupe ou une communauté d'agir comme le gardien de la conscience des gens et d'encourager, d'imposer ou de censurer une croyance religieuse ou de conviction», écrit-il.

X

Fly-out sidebar

This is an optional, fully widgetized sidebar. Show your latest posts, comments, etc. As is the rest of the menu, the sidebar too is fully color customizable.