Deux livres consacrés au Cheikh Mohamed Chédli Ennaïfar
La maison d’édition Sahnoun spécialisée dans les livres religieux et ceux consacrés au patrimoine a eu l’excellente initiative d’éditer deux ouvrages* de et sur le Cheikh Mohamed Chédli Ennaifer. Le premier est consacré à l’imam Malek « Awali el Imam Malek » annoté par Cheikh Ennaifer et le second un recueil de prêches du vendredi du même Cheikh réunis par les soins de Mohamed El Aziz Sahly.
Le Cheikh Mohamed Chédli Ennaifer nous a quittés en 1997 à l’âge de 86 ans.
Il avait fait toutes ses études à la Grande-Mosquée. Issu d’une famille qui avait donné au pays des théologiens de renom, il avait fait l’essentiel de sa carrière dans l’enseignement, d’abord à la Zitouna puis dans l’enseignement secondaire après la suppression de l’enseignement zitounien avant de rejoindre l’université tunisienne à partir de 1968 en qualité de maître-assistant, de maître de conférences puis de professeur.
Auteur prolifique, on lui doit de nombreux ouvrages religieux et littéraires.
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C'est un homme de justice comme beaucoup d'autres qui ont été formés à la Zitouna. Nos anciens instituteurs et professeurs ( langue arabe et éducation civique et religieuse) des années 50 et 60 étaient tous issus,généralement, de l'Université Azzeitouna.Tous nos anciens camarades de classe de l'époque ont gardé de très bonnes souvenirs sur le plan pédagogique, connaissance, humanisme, justice. Avec si Ennaîfar,éducation religieuse et civique, nous étions tous à l'écoute,malgré les contestations de temps à autre sous forme de ""bruit"".C'est un homme intègre qui aime son métier.C'est un homme de justice et juste. Il avait un bon rapport avec nos enseignants arabes ou coopérants de toute tendance politique ou religieuse.Par respect à lui et à d'autres que la Tunisie a connu,avant et après l'indépendance,je souhaite que le gouvernement futur et les partis politiques de tout bord commémorent leur lutte et pour le savoir et pour le développement de notre pays.....La Tunisie depuis, peut être, les Hafsides,Ali Bengdaham,Moncef Bay et tous les autres réformistes y compris bien sûr Bourguiba, a dit NON aux Wahabisme.
