Levée du sit in de la Manouba. Les cours reprennent vendredi
Il a fallu près de quarante jours pour que les salafistes lèvent leur sit in devant l’administration de la faculté des lettres, des arts et des humanités de la Manouba avant « d'emménager » à un autre endroit de la faculté qui reste à déterminer où ils pourront reprendre leur sit in sans perturber les cours.
Cet arrangement est le fruit de pourparlers menés jeudi après midi entre les protestataires d’un côté, le procureur de la république de la Manouba et le porte-parole du ministère de l’intérieur de l’autre. Au même moment, les forces de l'ordre prenaient position à l’intérieur de l’enceinte de la faculté avant de se retirer dès l'annonce de l'accord.Il faut signaler que le même arrangement avait déjà été proposé par le doyen aux contestataires qui l'avaient rejeté.
Le doyen, les professeurs, le syndicat de l'enseignement supérieur et les étudiants de la Manouba viennent, ainsi, de donner un signal fort à la fois aux salafistes et au gouvernement. Il existe des lignes rouges qu'il ne faut pas franchir et des principes sur lesquels il ne faut pas transiger.
Les cours reprendront vendredi.
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Près de 40 jours de blocage à la Manouba, et simplement on plante la 'khaïma' un peu plus loin . Il est évident que Ennhadha ne pouvait agir autrement envers son 'bras armé', révèlant ainsi sa véritable orientation de pênsée . D'ailleurs la réception ce jour du représentant du "Parti frère", le Hamas, n'en est qu'une preuve de plus . Je sais que mon propos ne va pas me faire que des amis, mais je pleure pour la Tunisie, pour mes amis ...
Le danger salafiste existe et s'amplifie en Tunisie et comporte un gros risque pour les libertés et l'intégrité physique des personnes.Voyez ce qui se passe à Sejnéne, Mezel Bourguiba et ailleurs.La Manouba, c'est trois fois rien à côté de cela.Le Gouvernement ne réagit pas ou mollement.Les partis politiques ,les médias, la société civile doivent réagir au plus vite devant cette activité qui nous est étrangère.
Un parti_pris accusatoire et plein de haine de l'auteur... Ce qui montre encore une fois une ligne journalistique très partisane et très idéologique. Le peuple tunisien a fait un choix que vous refusez, regrettez et déplorez, c'est votre problème mais vous devez le respecter. Sinon il ne vous respectera pas.
Il faut savoir ménager les conflits sociaux et politiques en cette période de transition délicate. Le premier réflexe aurait été des décisions unilatérales assorties d'une utilisation de la force d'un autre temps. Il faut savoir calmer le jeu et négocier une paix sociale ce qui veut dire prendre en considération les griefs légitimes des gens(ou au moins perçus comme tels). Le message que le gouvernement devra envoyer durant les mois à venir va confirmer (ou non) une rupture avec les méthodes du passé. Pour ceux qui ont encore de la misère à digérer la victoire d'Ennahda, il faudra qu'ils acceptent la décision du peuple et agir dans le sens du consensus national surtout en cette période difficile, et laisser les batailles politiennes pour un autre temps. Alors au lieu de pleurer pour la Tunisie, il serait plus opportun de se rendre compte que le verre est à moitié plein et qu'il faudra continuer à le remplir au lieu de se lamenter sur la moitié vide.
je voudrai rappeler que seule une petite partie du pays a voté pour Ennahdha et que a moins que cela ai été volontairement caché, Ennahdha ne s'est pas présentée comme salafiste. C'est pourquoi le gouvernement se doit de reagir un peu plus rapidement a ce genre de débordements mené par des groupes extremistes et obscurantistes. Mais nous sommes malheureusement bien obligés de constater la complaisance du gouvernement envers les extremistes ce qui n'est pas acceptables. La Tunisie a voté pour qu'on la remette a flot. Elle a voté pour avancer dans le monde, pas pour qu'on l'enferme sou une bache noire! Le pays a faim et on lui parle de religion!!!!
