Said Aidi et Slah Zahaf, premiers à rejoindre le PDP-Afek Tounes
L’ancien ministre de l’Emploi et de la Formation professionnelle, Said Aidi, est le premier membre du gouvernement sortant de Béji Caïd Essebsi à annoncer son engagement dans un parti politique en rejoignant la nouvelle entité créée par le PDP, Afek Tounes et le Parti Républicain. Vivement ovationné lors de la conférence de presse-meeting, tenue mercredi à midi, il a expliqué son choix en termes clairs. « Lorsque j’avais été appelé le 27 janvier 2011 à faire partie du gouvernement, j’ai accepté sans la moindre hésitation, répondant ainsi à l’appel du devoir. Aujourd’hui aussi, je sens que le devoir m’appelle, après la fin de la mission du gouvernement, à rester toujours actif sur la scène politique. J’adhère donc à cette nouvelle force du centre par conviction, considérant que ce parti incarne l’avenir du pays.
Deuxième figure de marque à annoncer elle aussi son adhésion, Slaheddine Zahaf, élu sur la liste « La Voix de l’Indépendant », dans la circonscription de Sfax, à l’Assemblée nationale constituante, et ancien président du CSS. En guise d’introduction, Maya Jeribi dira que l’Assemblée m’a fait connaître ses valeurs et ses convictions ce qui nous a beaucoup rapprochés. Aujourd’hui, c’est un privilège que de le voir renforcer nos rangs.
Très applaudi lui aussi, Slah dira qu’avant les élections, le paysage politique n’était pas très clair ce qui l’avait incité à se présenter en indépendant, avec l’idée de rallier par la suite la famille la plus proche de ses convictions. Aujourd’hui, il se reconnaît dans le programme et les ambitions de cette nouvelle force et estime que la masse populaire la plus large doit y adhérer.
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Espérons que nos deux experts(dans leur domaine respectif) prouveront leur talent sur le terain politique!
"... estime que la masse populaire la plus large doit y adhérer." Pourquoi "la masse populaire la plus large doit y adhérer."? Sur quel critère? Des affirmations gratuites.
bravo , il était temps et il fallait se lancer dans cette fusion. les intentions sont bonnes et la preuve que des indépendants rejoignent déjà le groupe. espérons aussi que d'autres indépendants et d'autres partis démocrates en feront partie.quant aux autres partis du centre gauche ils peuvent soit créer un autre pôle entre eux ou fusionner par la suite à ce groupe . le but c'est de créer une dynamique de groupes de partis démocratiques qui pourraient ensemble peser pour les prochaines elections afin de créer une majorité substantielle.
Cela fait vraiment chaud au coeur de lire cela et de voir des gens de très grande valeur morale et intellectuelle rejoindre ce regroupement des partis du centre que nous n'avons pas cessé d'appeler depuis la révolution et bien avant les élections Seulement il y a une remarque de très grand poids stratégiquement parlant. S'il y a d'autres regroupement du centre comme le prévisible parti de Caïd es Sebsi et de ou des partis de gauche, IL FAUT UN REGROUPEMENT ABSOLU à l'intérieur de chaque ville, délégation et gouvernorat pour choisir le ou les meilleurs candidats parmi ces modernistes sans tenir compte du parti auquel ils sont affiliés. C'est la seule option pour vaincre les candidats de la NAHDHA DU SALAFISME. J'ose donc espérer que la proposition soit inscrite dans tout accord de rapprochement ou de fusion.
Le Centre se consolide avec la Fusion quadripartite PDP-AFEK-PR-PPP. Conformément aux expériences de démocraties naissantes dans le monde, le processus d’alliance et de fusion en Tunisie s’est déclenché selon un timing raisonnable, 6 mois pour le premier avec le PDM, et 12 mois pour le second avec ce quadruplet. Je salue cet évènement historique, qui constitue une initiative constructive et un maillon supplémentaire pour pérenniser la transition démocratique dans notre pays. D’ores et déjà, le paysage politique se diagonalise, et la configuration des attentes du public se linéarise. Je demeure convaincu qu’avec ses célèbres personnalités, le nouveau parti se positionnera confortablement dans l’échiquier politique et saura préparer l’alternance du pouvoir lors des prochaines échéances.
