Commémoration du 9 avril 1938: heurts violents entre manifestants et forces de l'ordre
Alors qu’on s’attendait à ce que la commémoration des évènements du 9 avril 1938, soit l’occasion de manifestations unitaires où les Tunisiens toutes tendances confondue communieraient dans la même ferveur. Au lieu de quoi, on a eu droit à une cérémonie officielle au mausolée des martyrs à Séjoumi et au Jellaz en présence des trois présidents, une marche de militants d’Ennahdha conduite par Rached Ghannouchi suivie d’un rassemblement des militants sur l’emplacement de la prison civile de Tunis, aujourd’hui rasée et une manifestation dans le centre de Tunis.
Si les deux premières cérémonies se sont déroulées normalement, la manifestation à laquelle participaient outre des représentants de la société civile et des partis d’opposition a mal tourné avec des heurts extrêmement violents avec la police, aidée, selon des témoignages concordants, par des miliciens armés de gourdins appartenant au mouvement Ennahdha. On déplore des dizaines de blessés parmi les manifestants. Pour empêcher ces derniers d’accéder à l’avenue Bourguiba, interdite depuis deux semaines aux rassemblements, les foces de l’ordre ont dû faire usage de grenades lacrymogènes.
La présidente du mouvement Kolna Tounes, Emna Ménif, a déclaré à l'agence TAP que ces agissements sont «une poursuite de la politique sécuritaire de l'ancien régime», exprimant son étonnement concernant l'interdiction par le ministère de l'Intérieur de manifester sur l'avenue Bourguiba, pour célébrer la fête des martyrs.
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nous vivons la plus mauvaise situation que jamais la tunisie n'a vaicu...c tres grave...
La révolution du 14janvier est-elle en péril? aux vrais démocrates et aux vrais répubicains de s'unir contre la haine et la rancune.Religion et démocratie sont antinomiques.Ils n'ont jamais fait et ne feront jamais bon ménage. Ceux qui ourdi la journée du 9 avril 2012 avec la terreur des bombes lacrimogènes et autres armes et projectiles visent bel et bien la mémoire nationale;ils seront emportés par leur propre tempête.L'avenue Bourguiba se souviendra et résistera à toutes les fermetures.Le peuple en liesse pour fêter une jounée mémorable n'apas à respecter un oukaz, fût-il conçu et décidé par un tsar.Pour la fête nationale, les interdits doivent être vus autrement. Quoi qu'il en soit, La Tunisie en sort confiante:elle a pris conscience de son indéfectible attachement à la démocratie et à la modernité.
Une citation évidente doit etre inscrite dans la constitution tunisienne et dans toutes les organisations civiles LA VIOLENCE PSHYCHOLOGIQUE ET PHYSIQUE N'EST PAS UN OUTIL DE GESTION DE CRISES NI UN OUTIL DE RESOLUTION DE PROBLEME QUELQUE SOIT SA NATURE.
Pourquoi cette volonté farouche qu'a ce gouvernement de vouloir nous faire oublier les valeurs indiscutables de notre nation? Pourquoi veut-il effacer de nos mémoires notre histoire alors qu'on vient de la retrouver grâce à la révolution? Pourquoi veut-il nous faire peur et nous pousser à rester cloîtré chez nous? J'espère que le peuple ne se laissera pas faire
Les réactions des citoyens dans les radios à travers les émissions dédiées à cette fin montrent bien que le tunisien en a mare de l'attitude de certaines personnes politiques. Et si les partis concernés ne se rendent pas compte de ce que dit le tunisien sur la situation que vit le pays certainement ils vont perdre les élections avant son organisation. Autrement, le comportement de l'opposition entraînerait le refoulement du tunisien à la démocratie, alors laissez nous vivre la démocratie ainsi que ses vertus politiques.