Qu'ira faire Marzouki au Qatar et Koweit ?
Quarante chef d’entreprises parmi les plus grandes compagnies internationales recevront à déjeuner samedi à Doha, Moncef Marzouki pour l’écouter traiter du nouveau climat des affaires en Tunisie et connaître les dispositions prises en vue de relancer l’activité économique. Cette rencontre intervient en marge de la participation du président de la République à la 13ème session (CNUCED XIII) organisée dans la capitale du Qatar avec la participation d’un grand nombre de chefs d’État et de gouvernement. Le thème de ce débat de haut niveau est : «Croissance économique et équité sociale: nouvelles perspectives après la crise économique mondiale», avec comme toile de fond, les carences des politiques économiques menées dans les pays riches comme dans les pays pauvres et les mécontentements populaires face aux séquelles de la crise financière mondiale de 2008.
Marzouki y conduira en effet, dès ce vendredi la délégation tunisienne qui sera composée du ministre du Commerce, Béchir Zaafouri, du secrétaire d’Etat aux Affaires étrangères chargé des pays arabes, Abdallah Triki et du secrétaire d’Etat auprès du ministre de la Coopération internationale et des Investissements extérieurs, Aleya Bettaieb. En marge de sa participation aux travaux de la Cnuced, le président de la république aura, selon le programme communiqué par les services de la Présidence, des entretiens avec l’Emir du Qatar, une visite à l’école tunisienne et une rencontre avec la communauté tunisienne.
Seconde étape de sa tournée dans les pays du Golfe, le Koweit où Moncef Marzouki se rendra lundi en visite officielle. II y sera reçu par l’Emir de cet Etat, Sheikh Sabah al-Ahmed al-Jabir al-Sabah.
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On lui souhaite bon voyage avec des voeux pour l'amitié et la coopération avec les pays du Golfe, qui, objectivement et subjectivement, ne peuvent être favorables qu'aux affaires immédiatement lucratives.Ils sont bien loin de la générosité et de la solidarité que chante la poésie arabe du temps de la jahilia.Mais au point où en est notre économie nationale, certains semblent chercher des accomodements aux convictions qu'ils affichent, quitte à leur tordre le cou pour atteindre leurs objectifs.Si ce voyage aux pays du sable, du pétrole et de la présence américaine peut servir l'économie nationale, soyons cartésiens pour dire "plutôt me transformer que l'ordre du monde mais non jusqu'à se dire:" la fin justifie les moyens.
Après avoir vendu son âme au diable,il ira vendre la Tunisie....
C'est une initiative savante,pour décrocher des marchés et traiter d'égal à égal avec les pays sans pour autant y perdre son indépendance ni se laisser dominer.l'indépendance de la Tunisie réside dans la capacité que ses politiques lui donnent, en se faisant respecter, le monde nous regarde et nous traite avec respect et admiration.Il faut bien le dire les élections ne sont pas très loin c'est de bon augure pour la suite.
Comme il m'est difficile de faire un commentaire quant à la visite du Chef de l'État à la CNUCED pour faire admettre à celle-ci l'adoption de notre nouvelle vision de la Dynamique Économique et Financière, je me limiterais à signaler la faute d'orthographe au niveau des 40 chef d'entreprises. Si mes souvenirs d'écolier sont encore frais, c'est "Chef" qui doit prendre la lettre "S" sauf si un amendement a été introduit au niveau de l'écriture en langue française.D'ailleurs, comme tout change, en l'occurrence, le Destour, je ne vois pas pourquoi on continue à appliquer la grammaire ancienne.Comme tout le monde parle de politique, je voudrais, faute de mieux, faire de l'esprit. J'espère que ce commentaire soit validé.