La Troïka confirme son engagement pour tenir les élections le 20 mars prochain
Fin de la rédaction de la constitution le 23 octobre 2012 et élections le 20 mars 2013 : les échéances annoncées respectivement par le président de l’Assemblée nationales constituante, Mustapha Ben Jaafar et le chef du gouvernement, Hamadi Jebali, se confirment de plus en plus. Les trois partis formant la Troïka (Ennahdha, CPR et Ettakatol) viennent d’exhorter leurs élus à l’ANC à œuvrer dans ce sens. Dans un communiqué publié dimanche soir à l’issue d’une réunion de coordination, les représentants des trois partis appellent « les parties politiques et sociales ainsi que les composantes de la société civile et l’opinion publique à favoriser l’établissement d’un climat positif permettant la réalisation de cet objectif et la réussite de la phase transitionnelle ». Le communiqué est signé par Mohammed Bennour (Ettakatol), Samir Ben Amor (CPR) et Ameur Laareyedh (Ennahdha).
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Fin de la rédaction de la constitution ne veut pas dire adoption. Si elle n’est pas votée par l’ANC à la majorité prévue dans le règlement, il y aura lieu de la soumettre au peuple. Cela veut dire organisation d’un référendum avec tout ce que cela nécessite. Or l’ISIE vient d’être démantelée. Il faudra donc la réactiver ou faire sans elle avec en prime un code électoral qui n’est pas encore rédigé ni approuvé! Bref, des élections le 20 mars prochain, oui c’est possible, mais il y a de grandes chances qu’elles ne répondront pas aux attentes des 8,5 millions d’électeurs en termes d’équité et de transparence.
