Suite à sa mise en examen, ses collègues appellent à une mobilisation en faveur du doyen Kazdaghli
Après la mise en examen du doyen de la faculté des lettres et des sciences humaines de la Manouba, M. Habib Kazdaghli, accusé d’avoir agressé une étudiante portant le nikab, ses collègues par le biais du Comité de défense des valeurs universitaires, de l’autonomie institutionnelle et des libertés académiques expriment dans un communiqué leur solidarité au doyen et aux membres du Conseil scientifique, aux enseignants, aux fonctionnaires et aux étudiants, « dont la vigilance et la mobilisation toujours vivaces ont permis de sauver tant l’université que l’année universitaire qui a été, à maintes reprises, sérieusement menacée ». Ils expriment leur refus de cette mise en examen du Doyen « qui est non pas le coupable mais la victime d’une agression alors qu’il accomplissait son devoir.
« Ils réitèrent également leur appel à l’autorité de tutelle afin qu’elle assume ses responsabilités administratives en assurant la sécurité des institutions universitaires et en protégeant les enseignants, les étudiants et le personnel administratif des agressions physiques et morales » et soulignent « La nécessité de collaborer avec le Syndicat général de l’enseignement supérieur, la Ligue tunisienne des droits de l’homme et les associations. Leur concours «permettra d’assurer la défense du Doyen et l’organisation préalable d’une conférence de presse ».
Ils lancent enfin un appel à une mobilisation le jeudi 5 juillet 2012, à partir de 9h, auprès du Doyen Habib Kazdaghli, lors de l’audience qui se tiendra au Tribunal de première instance de La Manouba.
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Le doyen Kazdagli associe le savoir, l'intégrité et la foi en l'homme. Il ne peut en aucune façon pratiquer l'agression contre quiconque.Il a fait preuve de courage et d'abnégation pour la sauvegarde de l'unversité et des droits des étudiants et des étudiantes qui, grâce à sa claivoyance, ont pu mené à terme et à bien leur année universitaire. je salue tous les collègues qui le soutiennent en clamant sa légitime ambition pour une unversitél ibre et ouverte sur le savoir et la modernité au profitd'une vraie démocratie.
S'il aurait effectivement agressé l'étudiante, ça ne serait que justice et équité que d’en subir les conséquences...Dans ce cas, je ne vois pas de raisons à la mobilisation...après tout il ne va pas être jugé au Congo...Mais s'il s'avère innocent, alors la mobilisation devient nécessaire pour le soutenir et pour mettre en place des mécanismes qui protègent les universitaires pendant l’exercice de leurs fonctions.
Le dicton dit : "Quand vous voulez vous débarasser de votre chien, dites qu'il a la rage"
puisqu'il associe le savoir, l'integrite et la foi, donc il est surhumain et ne peut agresser personne. de l'autre cote nous voulons une justice independante donc inutile de l'influencer par cette mobilisation
Kazdaghli n'est pas dessus de la loi, comme tous les autres citoyens, si une étudiante a porté plainte contre lui, il doit en répondre devant la justice et prouver son innocence. La mobilisation de ses partisans est une forme d'intimidation de la justice qui remplace efficacement nos " interventions" d'avant le 14/1/2011
C'est le monde à l'envers... Si quelqu'un a porté plainte contre lui, la justice fait son travail, c'est normal et il sera acquitté avec les honneurs. Nous irons tous le soutenir dans cette épreuve. Mais le scandale est ailleurs: c'est que tous les énergumènes qui l'ont agressé lui, les profs, les étudiants, le drapeau, l'université, qui ont perturbé les cours, brutalisé, et fait perdre de l'argent et du temps au pays, tout en approfondissant le fossé entre différentes parties du peuple... Ceux-là ne sont pas inquiétés