Harvard reçoit Yadh Ben Achour pour traiter de la révolution tunisienne
Yadh Ben Achour est à Boston aux Etats-Unis depuis le début de la semaine à l’invitation de l’université de Harvard pour une série de conférences sur le thème : «religion, révolution et constitution : le cas de la Tunisie». Le hasard du calendrier a ainsi voulu que l’ancien président de la Haute Instance pour la réalisation des objectifs de la révolution, témoin privilégié de la première phase de la transition en Tunisie et qui vient juste de suivre avant son départ de Tunis l’attaque, vendredi, contre l’ambassade américaine, intervienne à chaud devant un auditoire hautement spécialisé et intéressé aux Etats-Unis.
Ben Achour qui avait studieusement préparé ses conférences (en langue anglaise) prévues de longue date, a dû y apporter une nouvelle touche dictée par l’actualité, ce qui a conféré plus d’intérêt à ses prestations.
La première communication a été présentée lundi après-midi à la tribune du Centre d’Etudes sur le Moyen Orient (CMES), dans le cadre du cycle organisé par le groupe de travail sur les mouvements transformateurs dans le monde arabe. Conduit par Barber Johansen, directeur du CMS, ce groupe réuni notamment d’éminents professeurs et chercheurs de Harvard et différentes autres universités américaines dont la tunisienne Malika Zeghal, professeur des croyances et pratiques de l’Islam contemporain à Harvard. Participent également à ce groupe les professeurs, Duncan Kennedy, Ishac Diwan, Leila Ahmed, Beshara Doumani, Philip Khoury, William Granara , Mona Mowafi, Susan Kahn et Hashim Sarkis
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Eszt-il possible de publier les textes de ces interventions?
D'aucuns espèrent qe,dans ses interventions face à ses pairs américains de Harvard,le doyen Ben Achour trouve l'art et la manière d'éviter de glorifier la révolution "opérée par les tunisiens". L'aréopage qi l'écoutera connaît les tenants et les aboutissants de ce qi s'est passé en Tunisie notamment entre le 17 décembre 2010 et le 14 janvier 2011... Son auditoire sera constitué de gens sachant,entre autres,q'une certaine "standing ovation" au sein de Congres US, en présence de B.Obama,était en fait un hommage rendu plutôt aux services spéciaux US pour leur succès réalisé 5/5 dans l'opération q'ils avaient menée à Tunis ayant permis de déboulonner Ben Ali... Cependant,il pourrait faire remarqer aux Yankee qe,eux-mêmes,ils commencent à subir les conséqences de leur politiqe d'appui inconsidéré aux islamistes...