Les professionnels du voltaïque inquiets
Les fournisseurs de solutions photovoltaïques se disent inquiets pour la survie de la filière du fait de « blocages et contraintes imposés par l’administration publique » bien que, déplorent-ils, le photovoltaïque représente « l’une des alternatives au déficit énergétique de la Tunisie ».
Ils mettent surtout en cause la suppression de nombre d’incitations retenues dans le cadre du programme « PROSOL ELEC » du Plan Solaire Tunisien à l’origine de la création d’une centaine de sociétés installatrices de systèmes photovoltaïques et de 3000 postes d’emplois.
Les incitations en question, soulignent-ils, ont disparu sur décisions unilatérales de l’ANME et de la STEG, sans concertation. Ils citent notamment l’exemple de la décision de la STEG de ne plus fournir d’onduleurs et de l’ANME d’abaisser les plafonds des subventions du Fonds national pour la maîtrise de l’énergie.
De tels problèmes représentent un danger réel pour la survie des entreprises et une menace certaine de perte des 3000 postes d’emploi, estiment-ils, lançant un appel de détresse à l’adresse des pouvoirs publics.
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Il est très exagéré de parler de perte de 3000 emplois Mais 2012 était certainement l’année des coups durs pour le solaire C’est en effet la triste réalité constatée dès les premières semaines de 2012. Aucun opérateur du secteur ne s’attendait à prendre un aussi violent coup de froid - Baisse des subventions ANME - Annulation de la prime MEDREC - Suppretion des fournitures gratuites des onduleurs - Gel de la prise en charge des intérêts bancaires des prêts STEG Sans parler du manque de communication officielle qui a caractérisée toutes ces décisions Espérons qu’en 2013, le ciel ne serait pas aussi couvert sur le secteur solaire photovoltaïque