Phosphates : 2 milliards de dinars de manque à gagner pour la Tunisie
Le montant est effarant : en deux ans seulement, 2011-2012, la Tunisie a accusé un manque à gagner de 2 milliards de dinars rien que dans le secteur des phosphates en raison des différents débrayages et arrêts de production. On n’est pas loin des 2.8 milliards de dinars que nous nous efforçons de solliciter au FMI. Plus encore, le Groupe chimique tunisien et la Compagnie des Phosphates de Gafsa, qui ont vu leurs effectifs tripler de 9000 à 27 000 emplois, leurs charges aussi, alors que la production a chuté de 80%, frôlent la fermeture à un horizon pas plus loin que cet été. L’ensemble sur un fond social et sécuritaire des plus tendus. Le bassin minier s’est avéré dangereusement miné ! Jusque-là, la réponse des autorités cédant aux revendications locales a été d’embaucher, sans pour autant s’attaquer à la racine du mal et parvenir à relancer la production.
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C est le résultat de l'activisme qu'on connaît
Avec toutes les grèves et sit-in ce n'est pas surprenant.
Ce secteur vit une vraie crise jamais vu dans l'histoire de la tunisie et malgré son importance et sa place dans l'économie tunisie n'a pas trouvé une solution et une intervention sérieuse pour mettre fin aux sit-in dans ce bassin .
Désolée,mais c'est plus facile de mendier des aides à tout le monde ,que de prendre des mesures et de se mettre au travail!Très déçue par le comportement tunisien!!!
Un pays qui s endette est un pays qui s apauvrit.
Ces pertes colossales sont le résultat du laxisme des trois premiers gouvernements postrévolutionnaires! Le gouvernement actuel est appelé à mettre fin aux sit-in et aux grèves qui ruinent notre économie et à défendre par tous les moyens possibles et imaginables les intérêts supérieures de la Tunisie. Pour commencer, il y aurait lieu de déclarer - zones militaires - toutes les zones minières, pétrolières et gazières ainsi que les cimenteries. Ceux qui ne veulent pas travailler doivent être licenciés et remplacés par d'autres personnes. Les mines et les gisements pétroliers et gaziers appartiennent en premier lieu à tous les Tunisiens. Il faut arrêter cette tragédie de grèves sauvages et de sit-in et apprendre à présenter les revendications syndicales d'une manière civilisée. Après la révolution du 14 janvier 2011, les barbares et les anarchistes n'ont plus de place en Tunisie!!