Le cri de détresse de la compagnie de Gafsa et du Groupe chimique
En raison des grèves et des sit in à répétition, la Compagnie des Phosphates de Gafsa risque la faillite, entraînant dans son sillage celle du Groupe Chimique suite aux pertes subies depuis deux ans qui sont de l’ordre de 2000 millions de dinars.
Alors que les responsables de cette compagnie, multiplient les cris d'alarme, les mouvements sociaux se poursuivent dans tout le bassin minier, avec une seule revendication : du travail, et de préférence à « la cobbania », comme l’appellent les habitants de cette région. Or la CPG et le GCT estiment avoir fait ce qu’il fallait sur ce plan, puisque leurs effectifs ont triplé de 2010 à 2012, passant de 5000 à 16000 en 2012.
Cela a entraîné des charges à la limite du supportable sans que cela ait eu des incidences sur la production qui a été de l’ordre de 2,5 millions de tonnes en 2012 contre 8 millions en 2010. Plus grave encore. La compagnie et le groupe ont perdu des parts de marché à l’exportation, alors que la note souveraine du Groupe chimique a été dégradée.
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Si la CPG fait faillite et dépose son bilan, sa fermeture provoquera un tsunami économique régional et national avec 16000 nouveaux chômeurs additionnels. Quelle catastrophe nationale. Que l'UGTT intervienne dans les plus brefs délais , à l'occasion du prochain 1er Mai 2013,pour arrêter ces manèges de grèves à répétition si elle veut sauver le Pays et mettre tout son influence sur les mineurs et leur chef de file pour les ramener à la raison avant qu'il ne soit trop tard. Je le souhaite vivement
la nomiation de nouveaux responsables suivant leur appartenance politique et non pas leur compétence a entrainé cette déroute qui n'en finit pas,cette compagnie etait la poule aux oeufs d'or pendant une longue période.En publiant des chiffres exactes et des statistiques reelles on peut compter sur la compréhention des travailleurs,et non pas dans ce domaine seulement.maintenant le citoyen a la conviction que les responsables lui soutirent de l'argent pour leurs propres comptes.les depenses du gouvernement sont excessives,les membres de l'ANC amassent de l'argent facile sans finir le travail qui s'eternise se fiant a une légitimité discutable.Pour moi tout le monde est responsable,et des decisions prises a l'aveuglette par des gens qui se croient compétants est la cause de cette situation
C'est malheureux, mais les Tunisiens ne savent pas être raisonnables. C'est vrai que les phosphates en ont profité pendant des années, mais maintenant ce sont les ouvriers qui en veulent de trop tout de suite. L'effort consenti a été considérable, laissez la société respirer et lorsque elle aura repris des forces demandez une répartition des bénéfices, à tout vouloir tout de suite vous allez vous retrouver des milliers sans emploi.
Le cri d'alarme vient de la Tunisie entière sachant que le droit de grève reste sacro-saint tant qu'il n'entraine pas l'assassinat de l'économie nationale. Or nous assistons à des tentatives, répétées mais sans doutes inconscientes, d'étouffer deux sources prodigieuses qui contribuent à lutter pour la vie socio-économique et financière de la Tunisie tout entière. C'est le désarroi. Je n'ai pas de solution certes! Mais que peut-on penser de ceux qui, pour être, ne reculent pas de faire disparaître celui qui est. Ce sont des interrogations qui m'effraient. Qui est responsable de cette situation dramatique pour ne pas dire tragique? Quelle solution? Je n'ai pas de réponse. Pourtant il nous faut en trouver une. Puis-je proposer sans prétention aucune que ce problème mérite d’être exposé en toute clarté à l'occasion du forum national qui se tiendra autour de l'UGTT et auquel participeront tous les partis politiques, toutes les organisations nationales, et les différentes expressions de la société civile? La Tunisie les implore d'en débattre et d'arriver à un consensus national pour mettre fin à cette crise endémique et adopter les solutions qui s'imposent quelle qu'en soit la nature pourvu qu’elles justes , fécondes et pleines d’espoir.
Vous voulez assassiner "la Cobbania" la vache à lait... Pourquoi vous ne le faites pas rapidement et on passe à autre chose ? Comment voulez vous faire fonctionner une entreprise qui produisait 8 millions de tonnes avec 5000 employés et maintenant la Compagnie des Phosphates de Gafsa produit 2.5 millions avec 16000 employés et en prime des arrêts sporadiques ... C'est un miracle que la Compagnie des Phosphates de Gafsa fonctionne encore et c'est un super miracle que les clients de cette Cobbania continuent d'acheter ses produits !!! Tunisien(ne)s pourquoi vous voulez détruire ce que notre peuple a bâti ? Par votre égoïsme et votre ignorance vous allez tout perdre, je vous le garantie ... Parole d'un professeur en commerce international qui a une expérience de terrain de plus de 35 ans... Ne faites par cette connerie, s'il vous plait, allez protéger ce qui nous reste de patrimoine économique... ! Expliquez à ces ignorants que si la poule aux oeufs d'or meurt, il n'y aura plus de viande !
Il est clair que les personnes qui dirigent actuellement le pays sont incompétents et s'auto paralysent suite a leurs inefficientes décisions il est du devoir de tous de trouver les solutions et les résolutions adequates il est de la plus grande urgence de créer des POLES de MEDIATIONS regroupant des representants de la population du bassin minier,des syndicats et des autorités gouvernementales et de commencer a expliquer a tous les acteurs le danger que représente la faillite de ces entreprises ,il y va de l'equilibre géneral du pays et de la région. DE TOUTE URGENCE METTRE EN PLACE UN CONCORDAT ET UN PACTE NATIONAL POUR SAUVER LES PANS DE L'ECONOMIE DU SECTEUR PUBLIC. OU ALORS LES RESPONSABLES ACTUELS ONT DES IDEES D'OFFRIR AUX COPAINS QUATARIS LES JOYAUX DE NOTRE ECONOMIE NATIONALE. alors on comprendra mieux leur laisser aller
Pourquoi l'Etat ne fait-il pas ses comptes en discutant avec l'UGTT et les ouvriers .La politique sert à faciliter l'économie pour faire gagnant gagnant Nos gens du pouvoir négligent trop les risques d'une économie en panne car tout peut périr et il n'y aura ni gouvernants ni gouvernés.
