La réponse de Larayedh à l'opposition : une fin de non recevoir?

Avec Ennahdha, le gouffre des déceptions semble ne pas avoir de fond. Ces faux musulmans qui ont détourné la parole divine « in tansourou Allaha yansoroukoum » pour en faire un vulgaire argument de campagne électorale dans les mosquées il y a plus de 2 ans ne sont même plus capable aujourd’hui de voir l’étendue de leur échec. A l’image de cet homme à la dérive Larayedh, qui ne tient plus que par le repassage de ses costumes, et qui à force de jouer un rôle trop grand pour lui se prend pour le protagoniste, le sauveur. Ali Larayedh porte une grande responsabilité dans l’état de déliquescence où se trouvent nos institutions et notre pays aujourd’hui, à commencer par la dérive sécuritaire. A force de nier l’évidence du danger latent, à force de purger le ministère de l’intérieur de ses compétences (mêmes si elles ne sont irréprochable), à force de détourner le regard et de laisser faire les fils de Ghannouchi, à force de feindre d’ignorer les pseudo-imams ignares qui du haut de « manbar Sidna » appellent à tuer les tunisiens sans discernement, à force d’accepter les prédicateurs milliardaires et sionistes qui sont sensés nous apprendre Notre religion : nous nous retrouvons aujourd’hui en situation de deuil national permanent. Larayedh aujourd’hui donne encore plus l’impression d’un pantin de son parti, qui s’accroche à son fauteuil à tout prix et qui vante contre toute évidence un bilan criminel. A lui je citerais 2 références religieuses, aussi réelles que désintéressées car moi je ne suis pas en campagne. La première est « La taâma al absarou, oua laken taâm el kouloub ellati fi essourour » pour son aveuglement à défendre l’indéfendable : son bilan personnel et celui de son équipe. La deuxième vient de Sidna, pour lui et son gourou sans talent : « in lam tastahyi, fa’afral ma chiît » pour ceux qui n’ont plus aucune vergogne, aucun honneur et pour qui seul leur objectifs personnels ou partisans étriqués sont importants

Le pouvoir a choisi l'escalade et non le consensus, a lui d'assumer cette erreur et il sera redevable le moment venu devant le peuple souverain de sa folle décision...

Le gouvernement ne devrait pas démissionner avant que des garanties soient données pour que le processus transitionnel soit complété, que la constitution soit approuvée, et que des dates précises soient fixées pour les prochaines élections. Désolé, mais moi aussi je m'inquiète à propos d'un vide qui sera propice à un coup d'État. En augmentant la pression, l'opposition est en train de jouer le jeu des terroristes qui doivent se réjouir de tout ce chaos.

bien dit monsieur Guerfal,moi je n'ai pas pris la peine d'entendre son discours car je sais d'avance qu'il trouvera une excuse pour ne pas lâcher le pouvoir.

Nhdah degage dégage vous avez le pays dans un gouffre

Demande d'emploi* au peuple tunisien Je me réfère au décès du gouvernement d’Ennahdha et Co le 23 octobre 2013 et profite pour déposer ma candidature de futur chef de gouvernement démocrate et indépendant. A chaque fois que je dépose ma candidature, j’ai toujours la réponse qu’il n’y a pas de poste vacant. Mais cette fois ci je vous prends au dépourvu et vous n’avez aucune excuse, car j’ai même assisté à El Kasba aux funérailles du défunt gouvernement pour m’assurer qu’il est réellement décédé et enterré. *http://www.buzz-of.net/une-demande-d-emploi-pas-comme-les-autres.html modifiée

En politique, il n’y a pas plus dangereux que le nihilisme et le vide! La démission du gouvernement ne doit pas être une fin en soi, mais plutôt l'achèvement de tout un processus comportant des échéances claires et précises: finalisation et adoption de la nouvelle constitution, finalisation du code électoral, achèvement de la composition de l'ISIE, choix unanime d'une personnalité politique nationale pour diriger le nouveau gouvernement qui succèdera à l'actuel et enfin l'autodissolution du gouvernement de M. Laârayadh qui a déjà annoncé son départ ! En cas d’échec de ce processus conventionnel, il n’y aurait pas de gagnants… et c’est toute la Tunisie postrévolutionnaire qui en sortirait perdante et davantage affaiblie… !!

Je ne prétends pas être "physionomiste". Par contre je regarde les chaînes de télévision, de toutes les religions, étant retraité, voué au chômage. Alors, je n'ai jamais vu un Chef d'Etat ou un Chef de Gouvernement, même dans les moments les plus délicats, avoir un tel visage. D'ailleurs, ils gardent, en toutes circonstances, le SOURIRE pour ne pas inquiéter, outre mesure, leurs sujets, qu'ils soient de leur bord ou appartenant à d'autres familles politiques. Le visage du Chef du Gouvernement Tunisien, tendu, crispé, menaçant laisse comprendre qu'il n'a pas un Conseiller pour les "Public Relations" qui ne s'occupe pas seulement de son visage, mais aussi du "nœud de sa cravate". Il ne faudrait pas comprendre qu'il n'a pas de conseillers, mais tous s'occupent d'autres choses susceptibles de tromper encore davantage l'électeur tunisien à qui on a donné "une Arme Redoutable" à savoir : sa VOIX laquelle semble mal utilisée. J'allais dire que le Tunisien allie un savant cocktail d'Intelligence et de Crédulité lequel se traduit souvent par sa Bonté et sa Méchanceté. Je laisse le soin aux éminents spécialistes de nous édifier quant aux comportements des tunisiens dans le but essentiel de pouvoir les orienter, en temps utile, vers le Bon Chemin, d'autant plus que la Démocratie qui ne manquerait de s'installer dans le pays, peut être avec un léger ou grand retard, mais ce n'est pas grave, l'essentiel c'est de pouvoir donner les armes suffisantes aux tunisiennes et tunisiens de pouvoir se servir désormais de cet Outil Formidable qui consisterait dans le Bon Choix de nos Gouvernants.