News - 31.03.2014

Le magazine «Leaders» du mois d'Avril : un numéro d'or

Le numéro d’Avril 2014 du magazine  «Leaders» est paru à sa date fixe. Le souci constant de l’équipe étant de respecter la date est une fois de plus rempli. Pour nous qui connaissions chaque mot, chaque photo, qui étions «dedans» pendant la phase laborieuse de sa préparation, nous avons découvert en le feuilletant un numéro de haute facture. Nous avons tenu à vous le dire non parce que l’ «on n’est jamais mieux servi que par soi-même»,  mais parce que c’est la stricte vérité. De précédents numéros l’étaient peut-être. Mais nous n’en sommes pas rendus compte. Nous osons dire sans nous tromper que c’est l’un des meilleurs numéros de la série qui compte, déjà, 35 livraisons.

Varié, le numéro l’est sûrement : la politique est servie puisque l’on ouvre sur un reportage photographique sur le périple du Chef de gouvernement dans les pays du Golfe en le mettant en perspective avec son prochain déplacement aux Etats unis. C’est pour « transformer l’essai en actions» osons-nous titrer. Mansour Moalla, un «sage parmi nos sages» qui nous gratifie chaque mois de ses analyses toujours pertinentes nous mène dans la réflexion : «où allons-nous», l’euphorie passée de la ratification de la Constitution et du succès du «Dialogue national». Pour lui pas de doute,  ce n’est « qu’une fois que le pays est apaisé, le calme revenu, le terrorisme jugulé, le chômage contrôlé,  l’économie et les finances redressées,  que l’on peut alors organiser des élections et avoir une vie politique normale».

Suit le grand dossier du mois que nous consacrons à la présentation de Nidaa Tounes, un des grands partis sur la scène politique. Avant les élections nous vous livrerons une suite de dossiers dans la même veine sur les formations politiques qui comptent. Le dossier comporte une interview du président du parti, Béji Caid Essebsi et un survol de la «galaxie» qui tourne autour de lui. Nidaa Tounes nous a semblé «en ordre de bataille» quand bien même son chef dit que si jamais l’article sur l’exclusion est voté,  les élections pourraient être compromises, car elles ne seraient pas «aux normes internationales», selon ses dires. 

Sur l’autre bord de l’échiquier politique du côté d’Ennahdha nous vous présentons un visage connu dans les médias, son porte parole Zied Ladhari qui est considéré comme de «la génération à venir» du parti islamiste.
Parmi les membres du gouvernement de compétences nous vous présentons le ministre de l’équipement Hédi Larbi et son ministère, un département de « services et de croissance économique»

Bourguiba sera présent encore une fois entre nos pages mais avec «d’autres facettes» du Père de l’indépendance avec de « bonnes pages » du livre de notre confrère de TAP, Mohamed Mehdi Hattab chez «Berg-Editions». Le médecin particulier de l’ancien chef de l’Etat et directeur de son cabinet, Pr. Amor Chedli dans sa défense de l’héritage bourguibien nous dit tout ce qu’il connaît sur « Bourguiba, Ben Ali et les islamistes» pour tordre le cou  à certaines idées reçues.

En économie, vous trouverez une interview fort instructive du Directeur général de la première assurance islamique, «Zitouna Takaful». M. Makrem Ben Sassi nous dit «les débuts prometteurs» de sa compagnie.
Eclectique comme à son habitude «Leaders» du mois d’Avril nous fait découvrir dans ses pages «Société» sous la plume d’Alessio Loreti,  les écrivains italiens de Tunisie entre 1896 et 1956, «en quête de leur  patrie littéraire». C’est la « Reine du Palais» entendez du goût, Madame Masmoudi, la célèbre pâtissière qui nous mène à travers son parcours «sucré, salé».

Le magazine rend hommage dans ce numéro à deux personnalités attachantes qui viennent de nous quitter: le grand diplomate «jusqu’au bout des ongles», M. Ahmed Ben Arfa qui vient de faire sa révérence après une longue carrière bien remplie, mais aussi le footballeur d’exception, Mohamed Salah Jédidi, le clubiste et l’international, un «buteur d’instinct».

Mais «Leaders» ne serait pas «Leaders» sans les « papiers » de profonde analyse chacun dans son domaine de ses amis écrivains. Dans ce numéro nous vous livrons une analyse fort intéressante de Walid Bel hadj Amor sur «la démocratie  pour tous, la politique autrement». Habib Touhami nous gratifie d’une profonde réflexion comme à son habitude sur «Clientélisme, atavisme et dégénérescence politique» alors que le doyen Habib Dlala n’y va pas par quatre chemins dans son sujet de prédilection: «Sauvons l’université tunisienne, le bon moment, c’est maintenant!».

 

Tags : B   Ennahdha   Leaders   Nidaa Tounes  
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