BNA: une idée toujours neuve
Il y a 50 ans, la Banque Nationale Agricole voyait le jour dans l’euphorie de l’indépendance nationale et de la proclamation de la République qui a suivi aussitôt après. Signe prémonitoire et sans doute chargé de signification, la Banque à l’âge de la Constitution, ratifiée la même année en 1959. Comme si l’on voulait que la banque, à sa naissance, soit pour l’économie ce que la Constitution fut pour la République.
Trois années plus tôt, en 1956, le pays accédait à l’indépendance politique. Il hérita d’une économie exsangue, privée d’infrastructures, de tissu productif d’acteurs économiques et plus encore de sources et de mécanismes de financement. L’argent, ce nerf de l’économie, faisait défaut; au mieux il était sous le contrôle d’institutions financières réduites à leur plus simple expression et liées à l’ancienne puissance coloniale. Il n’y avait rien ou presque qui puisse canaliser l’épargne nationale au profit du financement de l’économie.
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j'y ai passé 10 année magnifiques au debut de ma carriere ,cela remonte à plus de 30 ans et c'est comme si c'etait hier . L'orsque l'on en a fait partie ,on ne peut l'oublier . et c'est tout dire. longue vie a l'institution, à ceux qui ont en fait partie et à tous ceux qui y sont encore .