Jomaa : Je ne peux pas être le mercenaire d'une politique qui ne sera pas la mienne
Extraits
– Vous renoncez à vous présenter à la présidentielle. Trop de défis ?
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Mr le chef du gouvernement,mes profonds respects. Conseiller des services publics "au frigo".
Courageux mais pas téméraire! c'est cela ? Bon a d'autre, on se la joue modeste alors qu'on ne l'est pas du tout monsieur le chef du gouvernement de la transition. Et qui a dit qu'il est favoris dans des sondages qui ne sont pas des outils fiables en Tunisie en plus? Allez ca suffit on est assez gargarisé de démagogie partout ailleurs par tous ces partis sans consistance, tous ces candidats sans consistance! La Tunisie n'est peut-être pas orpheline de compétences (encore que...) mais certainement ORPHELINE de ou d'un LEADER. Ceci dit j'espère ne pas être censuré par Leader magazine pour"divergence de point de vue" ;)
Parfaitement exact et plein de bon sens Monsieur le 1er Ministre. Pourquoi ne pas le dire plus clairement. Il faut savoir enfoncer les clous quand ils dépassent et deviennent trop agressifs. Au lieu de "je ne peux", il aurait été souhaitable de dire "je ne veux pas être le mercenaire d'une politique que je ne maîtriserais pas". Lapalisse aurait dit la même chose. « Si je prends des responsabilités, devrait-il dire, je les prends en totalité et j'assume mes choix sans que personne n’interfère dans ces choix, que ce soit Ennahdha ou d'autres » C'est simple et c’est limpide comme de l’eau de source. C’est ainsi que l'on descend en flèche le régime parlementaire que les tunisiens ont souhaité mettre en place afin de se protéger de toute dictature. Sur un bateau, dans un avion, dans une automobile, sur un cheval ou sur un âne, il n’y a qu’un seul maître, le capitaine. C’est lui qui dirige la manœuvre. Dommage qu’en Tunisie tout soit si différent, car le système mis en place ne fonctionnera jamais avec des islamistes dans un circuit de décisions et de propositions non constructives et arriérées. La séparation des cultes et de l’état! Voila l’objectif des prochaines années, avant que la Tunisie s’enfonce encore plus dans le désarroi et la colère remplie de haine. La tâche risque d’être rude, mais pas impossible. Challah !