Pourquoi Ennahdha n'a pas donné de consigne de vote pour les présidentielles
Alors que deux semaines nous séparent du premier tour des élections présidentielles, les naufragés du 26 octobre sont déjà en ordre de bataille en prévision de la prochaine échéance électorale : la présidentielle. Avec un objectif précis : empêcher Nida Tounès de réaliser le grand chlem: l’accaparement des trois présidences (La Kasbah, le Bardo et Carthage). Après l’initiative mort-née dont il est l’auteur d’un candidat unique dès le premier tour de la présidentielle, Mustapha Ben Jaafar a mis tous ses espoirs dans le Mouvement Ennahdha et son conseil de la choura pour parrainer l’adversaire de Béji Caïd Essebsi, au deuxième tour. Avec un gisement de plus de 900.000 de voix, le parti islamiste était en mesure de faire pencher la balance en faveur du candidat «démocrate ». La cause paraissait entendue, l’écrasante majorité des membres du conseil de la choura y étant favorable.
Coup de théâtre vendredi.Pour être sûr de jouer «le bon cheval» et ne pas faire subir à son parti une nouvelle défaite, Rached Ghannouchi a eu la lumineuse idée d’inviter le directeur d’un institut de sondage qui avait fourni des estimations très proches des résultats lors des élections législatives pour présenter au conseil les résultats de son dernier sondage. Sa conclusion est qu’aucun candidat n’est en mesure de battre BCE même avec l’apport des voix d’Ennahdha.Mise aux voix, la proposition d'appuyer un candidat est rejetée par 72 membres contre 29. Aucune consigne de vote ne sera donnée aux militants dès le premier tour.
Menant campagne au Kef, Mustapha Ben Jaafar a quasiment sommé le parti islamiste d’appuyer le candidat «démocrate « pour faire barrage à Béji Caïd Essebsi». Et d'agiter l’épouvantail de «l’hégémonisme» ( Ettaghaouel) de Nidaa Tounès.«Souvenez-vous de 1987 et des promesses non tenues» a-t-il averti. C'est un Mustapha Ben Jaafar différent de celui qu'on avait connu pendant quatre ans que nous avons découvert ces derniers jours : agressif et surtout mauvais joueur, bien qu'on doive lui trouver quelque excuse compte tenu de la débâcle que son parti a connue alors qu'il s'attendait à la troisième marche du podium au moins. C'est lui qui a pris la tête de la croisade contre Nidaa et BCE et est à l'origine de la sainte alliance des vaincus du 26 octobre.
Depuis le 26 octobre, Nidaa et son président sont devenus la hantise des anciens membres de la Troika et même des anciens alliés de ce parti comme El Joumhoury et à un degré moindre Al Massar. Ils ont tout fait pour diaboliser l'adversaire, alors qu'ils auraient dû faire avant tout leur autocritique au lieu de se défausser sur les autres et surtout de s'en prendre aux électeurs coupables selon eux d'avoir mal voté. Mais qu'attendent-ils pour dissoudre le peuple tant qu'ils y sont. Au fond ces élections ont eu le grand mérite d'être le révélateur de leur impuissance, de leur incompétence et de leur incurie.
Hédi
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Je table sur une abstention record des islamistes pour cette présidentielle, ils ne seront que 50% du 26/10 à allez voter le 23/11 car les nahdaouis ne votent que pour leur candidat.
Messieurs pourquoi toute cette haine pour la Nahdha??
Mustapha Ben Jaafar n'a en fait récolté que ce qu'il a semé , c'est-à-dire RIEN ! Trois traits le caractérisent : INCOMPETENCE , HYPOCRISIE , AMATEURISME !!! C'est ce qui a causé sa DEBACLE ! En fait ,Ben Jaafar aurait intérêt à apprendre à jouer aux échecs ; car selon toute vraisemblance , il n'y connaît strictement RIEN !
Une conclusion qui vaut ce qu'elle vaut!car les intéressés eux memes ne semblent pas la partager.Ils continuent sur leur lancée et taxent les électeurs de tous les noms.C'est vrai qu'ils sont emmurés dans leur tour d'ivoire et passent leur temps, isolés du réel, à se contempler le nombril.
Monsieur ,BEN JAAFAR voila ce qu il arrive a ceux qui pactisent avec le diable.Maintenant il faut assumer,soyez bon perdant, et arrêtez de pleurnichez comme un gamin a qui on a confisqué son jouet.
Un naufragé qui gigote ne peut que se noyer. En plus, la maladresse ne peut rien apporter même si on y met beaucoup d'énergie et d'acharnement. Les discours haineux et axés sur la diabolisation des adversaires ne peut que condamner ses auteurs, surtout quand nous savons que ceux-ci n'ont rien à promettre de plus positif.
Mustapha Ben Jaâfar est un homme mort politiquement parlant depuis le jour où il s'est acoquiné imprudemment aux Islamistes en cédant graduellement à tous leurs caprices et injonctions au sein de la défunte ANC. En mauvais chef d'entreprise dispendieux il a dilapidé le capital en sa possession au départ et obéré à jamais sa crédibilité...Par conséquent, jouer sur l'amnésie collective pour se refaire une virginité politique c'est au mieux faire preuve d'angélisme, de machiavélisme au pire. Il n'y a pas que l'eau qui ait de la mémoire dirait un homéopathe célèbre, le peuple aussi..Le suffrage universel vient de confirmer, éloquemment, cet avis de décès......Ben Jaâfar est désormais relégué au rang des imposteurs dans notre histoire politique controversée, un homme du passé. Et du passé, peu glorieux, faisons table rase...
barrer route à si beji...oui et OUI et le faire sortir par la petite porte..une tres bonne idée(scenarion de le pen et chirac)et une leçon à donner aux vieux malades du pouvoir...dormir à carthage
Il faut se rendre à l'évidence qu'Ennahdha se compose de personnes qui ne comprennent rien à la politique et ont fini par se rendre compte par eux mêmes et en sont convaincus actuellement de leur totale incompétence. Les Nahdhawi sont nos concitoyens qui ont eu la naïveté de croire qu'ils pouvaient améliorer leur qualité de vie par une action dont ils se rendent compte aujourd'hui qu'elle est très insuffisante et pour concurrencer 'lahwayefs" il faut beaucoup plus en effort et même en éthique. Ennahdha finira, moins vite qu'ettakattol et ejjoumhouri, mais finira par disparaître au profit d'Ejjabha qui correspond le plus aux aspirations de cette frange défavorisée.
