Caïd Essebsi : Mes trois engagements fondamentaux
Il voulait en être clair, mais aussi en profiter pour adresser un message au Front Populaire. Béji Caïd Essebsi à rappeler les trois grands engagements qu’il prend devant la nation à la veille de l’ultime scrutin de de ce dimanche 21 décembre. « Les deux premiers, a-t-il souligné le lors de la présentation lundi matin de son programme électoral, sont ceux que m’impose la Constitution et les résultats des législatives. Quant au troisième, il est personnel. Pour la Constitution, je veillerai scrupuleusement au respect de ses dispositions et à leur mise en œuvre, sans le moindre iota possible ».
Aussi, poursuit-il, le message issu des législatives, place Nidaa Tounes en première position sans lui accorder la majorité. Cela m’engage à élargir au maximum possible des relations de partenariat avec toutes les forces politiques qui partagent avec nous les mêmes valeurs et les mêmes idéaux. Déjà, nombre de partis se joignent à nous, mais la porte reste ouverte à d’autres qui souhaitent le faire, sans exclusion. Tout mouvement qui peut apporter une valeur ajoutée sera le bienvenu dans ce grand partenariat. »
Quant à son engagement personnel, c’est celui de traquer les assassins de Chokri Belaid et Mohamed Brahmi. En présence de Basma Khalfaoui qui n’a pas souhaité prendre place sur le podium avec les chefs de parti présents, Béji Caïd Essebsi s’est indigné contre ces deux crimes, inédits dans l’histoire de l’indépendance et qu’il a comparés à l’assassinat de Farhat Hached et Hédi Chaker. « C’est une insulte à notre peuple que de voir deux de ses illustres leaders tomber lâchement sous le feu d’assassins qui continuent à courir dans la nature. Nous devons les arrêter et les traduire en justice ».
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Voilà le modèle cher à Jebali !!! Le Monde 16 décembre 2014 En Turquie, l'offensive de M. Erdogan contre la presse Une vague d'arrestations a visé, dimanche, les réseaux de l'imam Gülen, adversaire du président agrandir la taille du texte diminuer la taille du texte imprimer cet article Classer cet article Participation à une entreprise terroriste visant à s'emparer de la souveraineté de l'Etat " : les chefs d'accusation à l'encontre de trente-deux personnes, dont au moins vingt-trois ont été arrêtées dimanche 14 décembre, sont sévères. L'opération, qui a mobilisé plusieurs milliers de policiers à l'échelle du pays, pourrait s'étendre dans les jours à venir. Elle vise en particulier les partisans de l'imam Fethullah Gülen. Exilé aux Etats-Unis depuis 1999, cet ancien allié du président turc, Recep Tayyip Erdogan, est devenu par la suite son adversaire. L'homme fort d'Ankara tente désormais de le réduire au silence. Déjà, vendredi, M. Erdogan avait évoqué dans un discours, comme il le fait régulièrement, l'" ennemi intérieur " constitué par les affidés " gülenistes ", assurant qu'il allait les dénicher " jusque dans leur terrier ". Moins de quarante-huit heures plus tard, la police turque débarquait dans la rédaction deZaman, proche de l'imam Gülen, l'un des plus gros tirages du pays, avec près d'un million d'exemplaires vendus chaque jour. Parmi les personnes arrêtées, le directeur de la publication de Zaman, Ekrem Dumanli, et Hidayet Karaca, directeur de la chaîne de télévision Samanyolu appartenant au même groupe. L'arrestation du premier, au siège de la rédaction, a été diffusée en direct sur la chaîne et en présence des employés qui manifestaient en brandissant des pancartes. Des centaines de personnes se sont également rassemblées à l'extérieur du journal pour protester contre cette atteinte à la liberté de la presse. Des réalisateurs, des producteurs ainsi que des policiers jugés proches de l'imam Gülen ont également été arrêtés lors de cette rafle qui a eu lieu dans plus d'une dizaine de régions. Le premier ministre, Ahmet Davutoglu, s'est exprimé à la suite de cette opération policière, en évoquant " l'Etat parallèle " constitué par les proches de Fethullah Gülen. " Ceux qui tentent d'infiltrer les institutions de l'Etat doivent savoir que leurs actions auront des conséquences ", a-t-il prévenu. Purge Ce coup de force contre la mouvance güleniste intervient à quelques jours du premier anniversaire du plus grand scandale de corruption éclaboussant le régime du Parti de la justice et du développement (AKP, islamiste modéré) de M. Erdogan, premier ministre de 2003 à 2014 avant d'être élu à la présidence du pays en août 2014. Le 17 décembre 2013, une vaste opération judiciaire anticorruption avait touché les premiers cercles du pouvoir, visant jusqu'au propre fils de M. Erdogan, Bilal, et obligeant quatre ministres à présenter leur démission. Convaincu que cette tentative de déstabilisation avait été fomentée par l'imam Gülen – ce que ce dernier a toujours nié –, le régime turc a réagi en limogeant ou en mutant depuis le début de l'année des milliers de policiers, de juges et de fonctionnaires soupçonnés de sympathies pour la mouvance güleniste. En réaction à cette purge, des enregistrements clandestins mettant en cause M. Erdogan et son entourage avaient été rendus publics sur YouTube, une autre manœuvre attribuée aux gülenistes par le pouvoir d'Ankara. L'opération policière de ce dimanche est l'offensive du gouvernement Erdogan contre la communauté (" Cemaat ") de l'influent prédicateur Gülen. Mais il ne pourrait s'agir que d'un début. Quelques heures avant le lancement de ce coup de filet, Fuat Avni, le pseudonyme d'une " gorge profonde " dans l'entourage de Recep Tayyip Erdogan, annonçait sur son compte Twitter, toujours bien informé, l'arrestation d'au moins 400 personnes, dont 150 journalistes, d'ici au 25 décembre. Lundi, la presse d'opposition, et bien évidemment Zaman, titrait sur le " jour noir de la démocratie turque ". Le chef du Parti républicain du peuple (CHP, principal parti d'opposition, centre gauche, laïque), Kemal Kiliçdaroglu, a évoqué un " coup d'Etat contre la démocratie ", à l'instar de nombreuses associations turques de défense de la presse, qui mentionnent, pour certaines, la naissance d'un " Etat policier ". Dimanche, les Etats-Unis ont exhorté la Turquie, leur alliée au sein de l'OTAN, à respecter la liberté de la presse, l'indépendance de la justice et ses " fondations démocratiques ". La Commission européenne, qui emploie généralement un discours plutôt feutré à l'égard du gouvernement d'Ankara, a publié un communiqué particulièrement courroucé dénonçant une " opération allant à l'encontre des valeurs européennes " et " incompatible avec la liberté de la presse ". La haute représentante européenne pour la diplomatie, Federica Mogherini, qui revient tout juste de son premier voyage officiel en Turquie, a déclaré qu'elle allait " transmettre ses inquiétudes aux membres du Conseil européen ", qui doit se réunir mardi pour évoquer les politiques d'élargissement de l'Union. La Turquie est officiellement candidate à l'UE depuis 2005. – (Interim) © Le Monde article précédent article suivant La Chine exige de la tenue pour son hymne... Les Dates
Le passage du discoure de Bedji Caid Essebssi est formidable je cite : mais la porte reste ouverte à d’autres qui souhaitent le faire, sans exclusion. Tout mouvement qui peut apporter une valeur ajoutée sera le bienvenu dans ce grand partenariat. il me semble que B C E de tendance d'associer toutes les Tunisiens et Tunisiennes sans distinction pour participer conjointement à la reconstruction de la nouvelle Tunisie comme elle a était auparavant ou mieux dans les secteurs plus sensible ,l'économie ,la sécurité , le moral ,les relations extérieures et Les Tunisiens pouvont le faire .
LE MESSAGE EST ON NE PEUT PLUS CLAIR !