La menace de l'Etoile du Sahel de se retirer du championnat : Qui a dit la colère est mauvaise conseillère.
Après les sit in du sud, les inondations du nord-ouest, la grève des enseignants du secondaire, voilà que le gouvernement Essid se voit confronté à un nouveau front avec la menace agitée par les dirigeants de l’Etoile du Sahel de se retirer de la ligue 1 de football pour une erreur d’appréciation de l’arbitre-assistant lors du match avec Gafsa. Mais le club de Sousse y a vu, plus qu'une banale erreur, une volonté délibérée de l’écarter de la course au titre. A l’issue du match, ses dirigeants se sont répandus en déclarations incendiaires sur l’arbitrage, comparant même le malheureux arbitre-assistant à… Abou Iyadh. Ce disant, ils mettent le doigt sur un engrenage qu'il leur sera difficile de contrôler après avoir chauffé à blanc leurs supporters. Ils l'ont fait si bien que ce sont ces derniers qui exigent maintenant le retrait du championnat. Qui a dit la colère est mauvaise conseillère.
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Crier au charron pour la moindre “erreur“ d’arbitrage, on en avait pris l’habitude. Cette fois-ci, on ne se contente pas de vouer aux gémonies tout ce monde “corrompu“ du foot, on va bien au-delà ! Ce petit Hussein Jenayah devrait mettre un peu d'eau dans son vin ou prendre exemple sur son père : jamais au grand jamais Othman Jenayah n'aurait adopté la position un tantinet énervée de son fils ! Et pourtant Allah seul sait à combien de déboires et d'avanies de toutes sorte Othman a eu à faire face durant sa double carrière, d'abord comme joueur, puis comme dirigeant ! Jurer ses grands dieux à tous les micros qu'on lui a tendus que l'Etoile quittera le championnat, c'était très spectaculaire, mais très peu efficace : Othman ferait bien de calmer son remuant rejeton, éventuellement en le privant de Mercedes pendant quelques jours et, si ça ne suffit pas, en lui délivrant une paire de gifles qui lui feront retrouver son juste sens des choses ! Déclarer quitter le championnat sur un coup de sang, sans réfléchir un seul instant, ça ne s'était jamais vu, ni dans le Sahel, ni dans les clubs encore dotés de sang-froid, et de dignité !