News - 22.01.2017

Ambiance, coulisses et photos du Congrès de l'UGTT

Matinée historique, dimanche, sous la Coupole d’El Menzah, à la faveur de l’ouverture du 23ème congrès de l’UGTT. De tous les grands évènements que cette grande salle circulaire a connus depuis son inauguration lors des Jeux Méditerranéens de 1967, qu’il s’agisse de matchs sportifs au sommet, de meetings politiques (surtout du temps de Bourguiba) et de galas musicaux (Oum Kalthoum, Abdelhalim Hafedh…), ces assises syndicales nationales qui ont drainé plus de 5000 présents prennent un relief particulier. Elles marquent en effet avec le départ de Hassine Abbassi, une transition à la tête de la centrale syndicale et la confirmation d’un rôle prééminent de l’UGTT.

Point d’officiels, ni les trois présidents, ni les chefs de partis n’y ont été conviés. Les dirigeants de l’Utica, l’UTAP, l’Ordre des Avocats et la Ligue des Droits de l’Homme étaient aux premiers rangs. De tous les membres du corps diplomatique, seul l’Ambassadeur de Palestine était invité. A ses côtés d’ailleurs, Fadoua Barghouthi, l’épouse du grand militant détenu par les Israélien et les représentants d’un nombre impressionnant d’organisations syndicales arabes, africaines, européennes, américaines et asiatiques.

Dans un ordonnancement bien rôdé à l’avance, formations musicales engagées devaient animer la cérémonie, alternant avec les discours officiels. Hassine Abbassi fera tabac avec ses propos sobres et directs, conclu sur des adieux émouvants et un hommage aux siens.

Taboubi l’emportera-t-il face à Afia?

Aussitôt, la cérémonie d’ouverture terminée, les congressistes devaient prendre la direction de Gammarth où se dérouleront les travaux. Les débats s’annoncent animés et la bataille électorale intensive. Deux listes s’affrontent, mettant aux prises Noureddine Taboubi et Kacem Afia. Si rien n’est tranché d’avance, c’est Taboubi qui semble avoir le plus de chances. Reste à savoir s'il va parvenir à faire passer toute sa liste ou, du moins à en limiter le panachage.