Ces Tunisiens du Koweït : une communauté très appréciée par les nationaux
Ils sont pas moins de 5 000 ressortissants tunisiens établis au Koweït. «Cette communauté, de qualité et bien appréciée, indique à Leaders Mme Dhouha Choyakh, consul de Tunisie, est formée notamment d’experts, hauts cadres, magistrats, médecins, paramédicaux, chercheurs, enseignants, ingénieurs, entraîneurs sportifs, informaticiens, journalistes et d’autres spécialités. Réputés pour leur compétence et leur professionnalisme, ils jouissent de beaucoup de respect et d’une grande estime.»
Il faut dire que depuis les années 70, des contingents successifs de coopérants tunisiens étaient envoyés au Koweït, pour œuvrer dans les secteurs de l’électricité, l’eau, les télécoms, l’enseignement, la santé et autres. Aussi, de très hauts cadres et éminents experts et universitaires étaient sollicités pour travailler dans différents ministères, institutions financières, universités et centres de recherches, voire le Diwan Amiri. Nombre de fédérations et clubs sportifs n’ont cessé de faire appel à des entraîneurs et joueurs tunisiens. Aussi, le Fonds arabe de développement économique et social (Fades), le Fonds koweïtien de développement, l’Autorité koweïtienne d’investissement (KIA), l’Autorité arabe de garantie des investissements et d’autres institutions ont toujours bénéficié de l’expertise tunisienne à des postes élevés. Le souvenir d’Ali Boukhris, Mustapha El Kadhi, Abdelhay Chouikha, Mohamed Kacem, Khalil Ben Afia, Chekib Mhedhbi, Rafik Dimassi, Rachid Ben Amara, Moncef Sellami, Hamadi Kerkeni, Radhi Mhiri, Moncef Chennoufi et autres Ali Belhaj est resté à ce jour encore vivace.
Encore plus de cadres tunisiens sollicités
Très dynamique et prospère, le secteur privé koweïtien offre de bonnes opportunités de recrutement pour les compétences tunisiennes. Quant à la coopération technique, elle connaît ces dernières années une relance prometteuse. «Nos effectifs s’apprêtent à dépasser le millier, indique Mme Sabiha Ghali, représentante de l’Agence tunisienne de coopération technique (Atct). Plus de 600 parmi eux sont dans l’enseignement secondaire et la santé. Les autres sont dans divers secteurs. Nous recevons de nouvelles offres de recrutements.»
En novembre dernier, la ministre koweïtienne des Affaires sociales, du Travail, du Plan et du Développement, Hind al-Subaih, s’était rendue à Tunis où elle avait été reçue par le chef du gouvernement ainsi que ses homologues. Elle avait examiné à cette occasion avec ses interlocuteurs la possibilité de nouveaux recrutements de cadres, experts et magistrats tunisiens. «L’expertise tunisienne est très prisée au Koweït tant par le secteur privé que le service public», a-t-elle affirmé. La concrétisation n’a pas tardé à la faveur de nouvelles offres traitées.
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