Jeune-Afrique : Samir Gharbi s'en va

N’attendez plus ses analyses économiques, articles et reportages, sur Jeune-Afrique. Samir Gharbi s’en va, à compter de la fin de ce mois. Après 33 ans passés auprès de Béchir Ben Yahmed, gravissant, depuis 1977, un à un les échelons jusqu’à devenir rédacteur-en-chef au sein du Groupe, Samir a préféré, donné une autre orientation à sa carrière. Sans préciser son prochain atterrissage.

Grand spécialiste de l’économie africaine, suivant de près, particulièrement les sommets de l’ex-OUA, puis Union Africaine et les assemblées de la BAD, proche des principaux acteurs, il a toujours nourri ses lecteurs d’une information de première main, soigneusement vérifiée, toujours indépendante.

Déjà au lycée de Sousse, durant ses études secondaires, puis supérieures à Tunis et Paris, Samir a toujours été studieux et rigoureux. Licence en Economie, Maîtrise de journalisme à l’IPSI, DEA avec Francis Balle à l’Institut Français de Presse, DSU à Paris II en économie du développement, il a toujours eu deux amours, l’économie et la presse, la Tunisie et l’Afrique.

Tenir 33 ans dans une même rédaction, et encore plus, celle de JA, est presque un record. Samir l’a réussi, sans la moindre escarmouche, conservant l’estime de tous. Alors pourquoi partir, au moment même où l’hebdomadaire s’apprête à célébrer, ce 17 octobre, son 50ème anniversaire ? Incompatibilité d’humeur avec certains nouveaux arrivés dans les pages saumon consacrées à l’économie ? Ou volonté de prendre de l’air ? Motus. Une seule certitude pour ceux qui connaissent bien BBY, il le laissera prendre toutes ses distances et lui proposera, sans doute, de continuer à faire partie de son équipe au sein de la Revue. On le saura bientôt, à la lecture du prochain mensuel chouchouté par si Béchir.
 

 

 

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9 Commentaires
Les Commentaires
Amor Ben Rabah - 04-10-2010 23:01

Merci Samir Gharbi de nous avoir gratifiés, pendant une aussi longue période, d’articles d’une aussi haute tenue. Bonne chance, et que Dieu guide vos pas sur la voie de nouveaux succès. Pour le reste, l’auteur du présent article semble succomber à un effet de rémanence, car, depuis que Béchir Ben Yahmed a cédé l’essentiel de ses compétences et de son pouvoir à François Soudain, il y a quelques mois, Jeune Afrique n’est plus le Même. En effet, les sympathies et les accointances du nouveau maître de J.A avec des milieux qui n’ont, depuis longtemps, plus rien d’occulte, ne sont plus à démontrer. Il y a fort à parier que ce sont ces mêmes milieux qui mettent à sa disposition les énormes moyens qui lui permettront bientôt de succéder à l’illustre fondateur tunisien de ce célèbre périodique de grande audience internationale. Ce qui retient encore certains lecteurs, ce sont les éditos de BBY, qui constituent, à la fois, l'appât et la feuille de vigne à laquelle semblent s’accrocher encore pour quelque temps les nouveaux acquéreurs de cette publication.

Sahim JAAFAR - 04-10-2010 23:18

... c'est une grande perte pour les lecteurs de Jeune Afrique... à suivre...

Samira - 05-10-2010 10:20

dommage j'aimais bien vos articles mais les grandes valeurs ne se perdent pas il faut les suivre et surtout Mr Gharbi ne me parlez pas de retraite...

Naceur GARCI - 05-10-2010 11:28

Samir! je n'ose pas imaginer JA sans toi Heureusement que Si Béchir est encore là! Mais je pense que tu as tes raisons Bon courage et encore un grand merci pour tes articles Amitiées Naceur APBT

centifolias - 06-10-2010 01:08

essfina , lamma ikoudouha barcha toghrek....

Mohamd KRAIEM - 06-10-2010 06:05

A Samir, un simple Bonjour plein de souvenirs

Abdelaziz DAHMANI - 06-10-2010 15:35

J ai vu Samir arriver dans JA . Son serieux nous ebourrifait, mais lui etait dans le vrai , de l info serieuse , pointue , verifiée , Durer trente trois ans releve du miracle ... et son depart , n est surement pas le fait de BBY; Ce depart confirme , ce que d autres savent depuis des mois , que BBYy a perdu la main , meme s il tient encore la bourse . Le si proche 50 eme Anniversaire de JA sera consacré a la gloire de son inventeur , genial patron de presse a la maniere des leaders des pays du tiers monde . Mais le monde change , et hors " ce que je crois " , JA , le bateau amiral du groupe , est de moins en moins le miroir de son createur . ... Ca ressemblera de plus en plus a Sarkozy qui voudrait s identifier au gaullisme ... Bonne route Samir . La retraite a ...67 ans te donne encore le temps de te faire regretter ... AD

MAHJOUB - 08-10-2010 14:50

BRAVO AD ! CA FAIT TOUJOURS PLAISIR DE VOUS LIRE. PLUS RIEN A AJOUTER: QUAND LES "VIEUX' PARLENT, ON SE TAIT ! AU REVOIR SI SAMIR.

samir gharbi - 10-10-2010 16:49

Bonjour à toute l'équipe de Leaders, Je voudrais ici saluer les lectrices et lecteurs qui ont réagi à mon départ de Jeune Afrique. Je suis très sincèrement touché par vos marques d'estime. Pendant toute ma carrière à J.A., j'ai essayé de faire seulement mon métier du mieux que je pouvais, mais toujours avec le désir de faire passer le message, un message aussi objectif que possible, honnête et sans arrières pensées. Mais il y a une fin à tout. Les rênes ont changé à J.A. et le temps est venu, plutôt que je ne le pensais, pour que je quitte le navire. A si Amor Ben Rabah, je voudrais dire qu'il se trompe au sujet de François Soudan, ce dernier n'est pas du tout à l'origine de mon départ. A Mohamed Kraïem, mon souvenir est intact. Dahmani (Zizou, pour les intimes) est un ancien camarade de J.A. (il était là quand j'ai fait mes premiers pas, en 1977). A Naceur Garci, merci de ta confiance et de ta disponibilité. A tous les autres, Samira, Centifolias, Mahjoub, Sahim Ben Jaafar, je vous dis encore merci et à bientôt, j'espère sous d'autres cieux.

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