Un défi à l'Etat de droit : l'occupation des terrains et des appartements vacants
Sur l’avenue Hédi Nouira, l’avenue aux 80 cafés, à la cité Ennasr, des ouvriers s’activent à ravaler la nouvelle terrasse d’un salon de thé. Un spectacle banal, sauf qu’il s’agit, en l’espèce, d’une extension illégale opérée au vu et au su des piétons et des automobilistes comme si les contrevenants étaient assurés de l’impunité.
Malheureusement, il ne s’agit pas d’un cas isolé. Depuis quelque temps, les zones situées à la périphérie de la capitale et des grandes villes sont devenues de vastes chantiers où les constructions anarchiques poussent comme des champignons, où le moindre lopin de terre est occupé à la vitesse de l’éclair pour créer le fait accompli. Pire, on ne se contente pas d’occuper les terres qu’elles appartiennent à l’Etat ou aux privés, on squatte également les immeubles nouvellement construits, les appartements vides en s’inspirant des colons israéliens en Palestine, on fait des extensions. Et même les trottoirs et les jardins publics ne sont pas épargnés comme cela est le cas au Kram, dans la banlieue de Tunis.
Un phénomène qui, par son ampleur, rappelle la période de collectivisation de triste mémoire, dans les années 60, qui a vu les meilleures terres agricoles des environs de Tunis, alors gérées par l’OMVVM (Office de mise en valeur de la vallée de la medjerda) disparaître sous les constructions anarchiques. Le communiqué du ministère d’intérieur mettant en garde les contrevenants vient donc à point nommé pour rappeler tout un chacun à ses devoirs. De telles pratiques au moment où le pays est confronté à de nombreux défis, s’apparentent à une haute trahison et méritent des sanctions exemplaires. En aucun cas, il ne doit subsister dans notre pays des zones de non droit, régies par la loi de la jungle et non par celles de la république.
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Le ministère de l'intérieur doit appliquer fermement la loi au risque de déplaire. Politiquement, je sais qu'l a peur des risques d'insurrection que cela peut soulever. Il doit être accompagné obligatoirement par l'armée pour que le message soit clair et non équivoque. Il devrait également diversifier les lieux de sanction et quand je dis sanction c'est la destruction ca qui a été construit et ceci aussi bien dans les quartiers populaires qu'aisés afin de ne pas aiguiser ces mouvements bolchoviques qu'on voit un peu partout. Pour gouverner, être aimé est une option, être respecté est une obligation
Il est tant que les municipalités fassent leur travail. Il est urgent de passer dans tous les quartiers et d'arrêter et même de détruire ce qui a été construit sans autorisation aussi sur des plans modifiés ou inexixtants..
Je confirme que c'est un acte de haute trahison qui doit être sanctionné. Ces traitres ne risquent rien d'attendre car l'état de droit reprendra petit-à-petit le trrain en Tunisie.
Vous avez bien raison, inshallah tout rentrera dans l'ordre tout bientôt. Question : L'armée ne peut-elle intervenir et empêcher ces resquilleurs de ce qu'ils font ?!
Pourquoi ne pas faire un tour au quartier Akwas d'El Manar 2, en face de la T.A.P. Ces riches "intouchables du 7 novembre" ont pris possession de tout le trottoir à partir de la SEREPT pour étendre leurs locaux commerciaux de cafés et restaurants.. En plus ils ont grignoté même une partie de la chaussée, et enfin réduit cette chaussée de moitié en installant d'énormes pots à plantes "pour empêcher les stationnements". Mais ces stationnements ont bien lieu, et avec de gros bolides qui rendent la circulation à sa plus simple expression. Quant au piéton, qu'il aille se faire voir ailleurs. Seul recul de ces gens-là : le démantèlement du portrait géant de l'ex, le 14 janvier même ! Le propriétaire avait peur de qui (soudain) en enlevant ce portrait ?
... cher(e)s tunisiens/tunisiennes un peu de civisme et fortement demandé ces derniers jours de la révolution...
Ces gens-là ne méritent que la matraque et l'usage de la force.Ils ne sont pas dignes de la liberté.
les municipalites connaissent l´etat de leur terrain on peut attendre le monent venu et tous seront mis a jour et penelises ou detruit
Une question qui tourne dans ma tête: si les Trabelsi et compagnies sont le symbole de toute appropriation déloyale des richesses, quoi dire alors des gens qui sont à l'origine de ces actes. La seule réponse ou la différence que je trouve valable est que plusieurs tunisiens sont comme les Trabelsi sauf que ces derniers ont eu la chance d'être des proches familles du pouvoir. Je conclue par une autre question: quelle chance de réussite pour notre révolution si des crapules continuent à agir???
EN AUCUN CAS IL NE FAUT TOLERER SES AGISSEMENTS DES DECISIONS EXEMPLAIRES ET RAPIDES DOIVENT ETRE PRISENT LE PHENOMENE EST EN TRAIN DE FAIRE TACHE D HUILE
L'état de droit doit prendre son sens le plus vite possible. La fermeté devant ce phénomène ou les tournures tristes que prennent nos rues (av. Habib Bourguiba et environs). ces squatteurs menacent de s'immoler devant la loi! Qu'ils le fassent, le geste perd tout son sens dans ce cas. Messieurs, il est grand temps de passer à l'action!
En un mois on a vu naitre des centaines de Belahssen Trabelsi, je ne peux comprendre que ceux qui ont tellement souffert de toute cette mafia utilisent aujourd'hui leurs méthodes pour spolier ou occuper des terrains publics et privés. kahenalibre.centerblog.net Il est impératif que la destruction de ces demeures et autres constructions soient concrétisées et montrées a la télé (au lieu des jérémiades quotidiennes) afin que tout le monde sache que nul n'est plus au dessus de la loi et afin que cela serve d'exemple.
c'est insupportable de voire encore et en ce moment de liberté,d'égalité et de loi des gens qui pille les voie publiques déjà on souffre de l'anarchie qui règne dans la cité ennasr qui est devenu invivable malheureusement on ajoute de l'huile sur le feu en cette période sensible où on a plutôt besoin de tunisiens et non pas de profiteur ?
C'est honteux de voir des tentacules parasitaires agir avec autant de cupidité pour spolier l'espace public pour leurs petits bizness. L'autorité publique doit absolument réagir et ... dissuader .
