News - 17.04.2011

Alain Juppé mercredi à Tunis

Alain Juppé effectuera mercredi une visite de 24 heures à Tunis croit savoir Leaders. Ce déplacement devra permettre de confirmer une contribution plus significative à l’accélération de la reprise économique au moment où de nombreuses voix déplorent la faiblesse de l’aide internationale. Les Tunisiens ont, en effet, l’impression que la Tunisie, après tout l’intérêt suscité au lendemain du 14 janvier, glisse de plus en plus au second plan dans l’attention des capitales occidentales et que le soutien annoncé en sa faveur tarde à se concrétiser.
 
"La Tunisie n'est pas du tout abandonnée. Nous faisons beaucoup d'efforts pour l'aider. Je me rendrai en Tunisie la semaine prochaine", a déclaré Juppé à quelques journalistes en marge d'un colloque organisé par son ministère sur "Le printemps arabe" à l'Institut du monde arabe à Paris.
 
"Si l'économie ne redémarre pas, la transition économique sera plus difficile. La chose que nous pourrions faire, la plus efficace pour nos pays du nord, est d'investir massivement pour aider les pays en transition démocratique à rétablir leur situation économique et à retrouver un rythme de croissance suffisant", a ajouté M. Juppé.
 
Selon Guy Sorman, économiste ayant participé au colloque, "la démocratie pour s'établir nécessite un taux de croissance de 8 à 10%. C'est possible", a-t-il assuré.
 
Lors du même colloque, la présidente de la Fédération internationale pour les droits de l'Homme (FIDH), Souhayr Belhassen, s'en est pris de manière virulente à l'Union européenne et à la France qui "font preuve de frilosité", selon elle, dans leur accompagnement de la Révolution en Tunisie.
 
"La perspective de touristes s'éloigne, des entreprises ferment", a-t-elle déploré, en appelant l'Europe à s'occuper davantage de la Tunisie et non pas par le seul prisme de l'immigration clandestine à combattre.
 
Il y a "des menaces sur la Révolution tunisienne", en raison notamment d'un "risque de désenchantement réel" de la population devant l'absence de progrès, a-t-elle lancé à l'assistance au sein de laquelle figurait Alain Juppé.
 
 
 
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2 Commentaires
Les Commentaires
Ben selma Fredj - 18-04-2011 15:21

Avec la France, on ne fait qu'éspérer une collaboration fiable. J'éspère que cette visite de 24 H arangera tout , ce qui est impossible. Nous allons finir par comprendre qu'il est serait de notre intérêt de changer de cap. Est-ce 24 H est largement suffisant pour finaliser cette collaboration Mr Alain Juppé? êtes vous vraiment conscient de la situation économique en Tunisie? Si oui, alors porqoui on traine ou on fait trainer les choses?

zouheir ALLAGUI - 19-04-2011 11:09

Comme toujours ,Madame Souhayer Belhassen est dans la Vérité.L'Europe et la France,ont la capacité financière et politique d'accompagner l' élan démocratique en Tunisie.Ce n'est pas un simple exercice de charité, c'est un Devoir de Solidarité et un Devoir tout court.On ne peut pas d'un côté saluer,avec retard,cette belle Révolution qui a forcé l'admiration des grandes démocraties et des peuples opprimés qui meurent de désespérance,et apporter un soutien sans aucune commune mesure avec les ambitions du Peuple Tunisien qui fait preuve de maturité et d'une civilité certaine.Le danger r c'est que "les Amis" ne réagissent pas temps.Un certain nombre de projets peuvent être réalisés dans l'immédiat dans les régions les plus délaissées comme la réabilitation des centres de santé détruits totalement ou en partie, les équipements sportifs pour une jeunesse en attente...La Tunisie n'est pas un petit pays,il a montré sa Grandeur à travers l'Histoire.C'est aux pays amis de démontrer leur ferme et rapide disposition à soutenir,au delà du discours politique,la Révolution Tunisienne par des actes concrets.

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