News - 22.05.2011

Constituante: report des élections au 16 octobre propose la Commission des Elections

Les élections de la Constituante doivent être reportées au 16 octobre 2011 a proposé la Commission des élections a annoncé son Président M. Kamel Jendoubi. La date initiale fixée au 24 juillet s'avère quasi-impossible à tenir, a-t-il, précisé au vu des préparatifs nécessaires. Dimanche matin, M. Jendoubi a eu un long entretien à ce sujet avec le Premier Ministre, M. Béji Caïd Essebsi, puis s'en était concerté avec des chefs de partis. Explications.

D’abord, pourquoi la Commission « propose » et ne décide pas?

La convocation du corps électoral est du ressort du Président de la République par intérim, comme le stipule l’article 30 du décret-loi No 35 du 10 mai 2011.

Pourquoi annoncer cette proposition de report, ce dimanche 22 mai ?

Parce que ce même article 30 précise que la convocation des électeurs doit se faire par décret présidentiel, deux mois, avant la date des élections. Ainsi si la date du 24 juillet devait être maintenue, le décret devrait être pris le 24 mai 2011 au plus tard.

La  composition de la commission des élections n’a été finalisée que le 18 mai avec le choix des 3 représentants des magistrats qui se sont joints au 13 autres déjà élus par la Haute Instance le 10 mai. Dès le lendemain, 19 mai, elle s’est mise à l’œuvre, travaillant sans relâche, explique M. Kamel Jendoubi.

Pourquoi le report ?

L’article 2 du décret-loi No 27 du 27 avril 2011, portant création de la haute Commission Indépendante pour les élections, précise que sa mission consiste notamment à établir une commission nationale, un  dispositif administratif, financier et technique, des commissions dans les régions et pour les Tunisiens à l’étranger dotées, chacune, d’un dispositif administratif, financier et technique, de centres d’enregistrement sur les listes électorales et de leur aménagement, chargés de concevoir des programmes de formation et  de mobiliser les moyens logistiques de leur mise en œuvre, d’entreprendre des campagnes de sensibilisation pour l’inscription sur les listes électorales, et de recruter et former les agents devant participer au déroulement des élections.

« Au vu de tous ces préparatifs, a expliqué, M. Kamel Jendoubi, nous nous sommes rendus à l’évidence de l’impossibilité totale de remplir à tous ces impératifs, dans les délais initialement fixés. Nous nous trouvons dans un cas de force majeure. »

« C’est un acte historique pour nous tous et le monde entier est attentif à notre expérience, plaide-t-il. L’essentiel est d’aboutir à de vraies élections, comme la Tunisie n’en avaient jamais connues auparavant.  Un scrutin libre, indépendant, transparent que personne ne saurait récuser et dont  nous pouvons être fiers. Pour y parvenir, nous devons réunir toutes les conditions nécessaires de stabilité politique, de reprise économique et de sécurité, en évitant tout dérapage électoral. Au lendemain de ces élections, la Tunisie doit exprimer un consensus démocratique qui sera déterminant pour les étapes à venir.»

Le nouveau délai du 16 octobre est-il suffisant, ou faudrait-il, raisonnablement reporter au 14 janvier 2012, lui demande-t-on ? « Nous estimons qu’octobre est bien approprié et nous ne saurons tarder davantage, d’autant plus que nous bénéficierons de l’appui nécessaire du gouvernement, comme me l’a réitéré ce matin, M. Caïd Essebsi" répond-il.

Comment s’établira la  collaboration avec le gouvernement ?

La commission des élections travaillera en toute souveraineté et indépendance, que ce soit du gouvernement, de l’administration ou des partis, a précisé son secrétaire général, Me Boubaker Thabet. Elle fera appel, selon ses besoins, aux services administratifs concernés et à l’administration régionale. A cet effet, un comité de liaison a été établi avec le Premier Ministère qui en a chargé Me Ridha Belhaj, Secrétaire d’Etat auprès du Premier-Ministre.

Quel effet pourrait faire ce report sur la communauté internationale et notamment à la veille du Sommet du G8 ?

« Les experts et conseillers des chefs d’Etat du G8 connaissent bien la situation en Tunisie et savent que la date du 24 juillet est quasi-impossible à respecter, affirme Me Thabet.

Des organisations étrangères seront elles mises à contribution pour les campagnes de communication ?

Rien n’a été décidé pour le moment. Et de toute façon, toute mission fera l’objet d’un contrat formel, a indiqué M. Ben Thabet. Un patron de journal en ligne et membre d'une autre instance a demandé à ce sujet, s'exprimant en tant que journaliste, que si des experts doivent offrir leurs concours, cela doit se faire à titre bénévole.

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27 Commentaires
Les Commentaires
fatma gharbi - 22-05-2011 17:18

RIEN n'est impossible. VOULOIR c''est pouvoir. Nous voulons respecter la date du 24 juillet et suffit les batons dans les roues.

Noury - 22-05-2011 17:18

Voila le genre d’information stérile puisque rien n’est décidé et les raisons ne sont pas données, mais elle génère des questions, voire des mécontentements, qui à leur tour pourraient donner lieu à des mouvements de contestation. Nos amis de la commission des élections devraient faire la part des choses entre un engagement appelé à ramener le calme dans le pays et des préparatifs pratiques qui peuvent être résolus avec quelques efforts supplémentaires de chacun.

BCHIR - 22-05-2011 18:03

Le report de la date du 24 juillet est une action purement politicienne. Tout (logistique, partis, campagne électorale, textes de lois...) peut (et doit ) être fait objectivement et rationnellement avant cette date. Tout ce qu'on fera avant, ce sont des préparatifs à l'essentiel qui sera fait après. Et il y aura beaucoup à faire. Alors gardons toute notre énergie et notre détermination et notre mobilisation pour l'essentiel au lieu de perdre notre temps dans les calculs partisans et électoralistes...

Slaheddine Belaïd - 22-05-2011 18:50

Il serait éminemment souhaitable de profiter de ce report pour amender le décret-loi n° 2011/14 daté du 23 mars 2011 dans le sens d'une clarification du mode de désignation de l'autorité publique qui aura la charge de diriger le pays durant la période comprise entre la date de l'élection de l'Assemblée Constituante et la date de promulgation de la nouvelle constitution ainsi que de ses attributions.

Fathallah - 22-05-2011 19:23

Personne ne peut douter de la bonne foi de celles et ceux qui occupent les devants de la scène depuis le 14 janvier ou plus exactement quelques semaines après, lorsque les choses se sont stabilisés et le risque n'existe plus. Tout en félicitant les gens qui ont pris soin de nous et du pays pour lui inculquer la démocratie, nous gardons, quand même un sentiment d'hésitation pour ne pas dire de doute quant à la façon de faire. En me limitant à ce texte et si j'ai bien compris, comment peut-on dire que la Commission agit en dehors des Partis alors qu'au début du texte il est bien écrit, je cite après consultation..........de quelques Partis. En toute honnêteté et avec toute notre considération aux éminents experts qui veulent nous garantir la démocratie dans les délais impartis, il y aurait lieu de respecter notre bon sens et il ne faudrait pas se permettre de nous réduire à un troupeau des moutons de panurge. Prière respecter notre dignité laquelle nous a été rendue vaillamment par le sang de nos jeunes.

MONCEF - 22-05-2011 20:29

TRAVAIL ARABE, COMME ON LE DIT SI BIEN DANS NOTRE DIALECTE TUNISIEN. LE PREMIER MINISTRE ANNONCE ET REANNONCE QUE LA DATE DU 24 JUILLET EST POSSIBLE, LES PARTIS SONT PRETS, LE PEUPLE EST IMPATIENT D'EN DECOUDRE. MAIS LA COMMISSION N'EST PAS A LA HAUTEUR DE LA TACHE.

jemhedi - 22-05-2011 23:08

maintenir bon! Oh ; mais on a assez de vivre l’instabilité et la terreur. Que se passe t-il entretemps. Pourquoi ont changé la date des élections ? On veut revivre à la normale. On veut tourner la page et revoir le pays dans la stabilité ; la paix ; le travail ; la production ; et le rendement .Le pays a besoin de tous ces facteurs qui feront mettre le pays dans un état libre ; indépendant ; et démocrate. Certainement ; il ya eu quelques choses qui se passent dans les coulisses politiques. Je souhaite que les élections soient maintenues dans la date déjà prévue. La Tunisie ne supporte plus tout ce retard qui va peser lourd à la nation. Elle a beaucoup souffert et avoir subi les graves conséquences de tous ce qui se passaient durant le parcours de cette révolution. On doit reprendre toutes nos activités pour remettre l’économie dans la bonne voix .il a fallu que tous les composants de la vie sociale mettront leurs capacités morale et matériel pour défendre les raisons de la stabilité et la sérénité du pays. Quoi que ce soit, nous devons toujours aimer notre patrie, sauvegarder notre terre, et protéger ses biens. La tunisie est notre mère.

khlifi - 22-05-2011 23:15

On aurait pu maintenir la date du 24 juillet et s'engager dés aujourd'hui à mettre les bouchées doubles quitte à solliciter une assistance étrangère.Si la commission ne parviendra pas à honorer cette échéance, elle sollicitera un report de quelques jours et montrera ainsi sa conscience des risques encourus par le pays.

Lamia - 23-05-2011 04:01

"La convocation du corps électoral est du ressort du Président de la République par intérim, comme le stipule l’article 30 du décret-loi No 35 du 10 mai 2011." Le président de la République s'est engagé, le Premier Ministre s'est engagé pour des élections au 24 juillet. La commission va t'elle faire "manger la parole" aux deux plus hautes autorités du pays? "La composition de la commission des élections n’a été finalisée que le 18 mai avec le choix des 3 représentants des magistrats qui se sont joints au 13 autres déjà élus par la Haute Instance le 10 mai. Dès le lendemain, 19 mai, elle s’est mise à l’œuvre, travaillant sans relâche, explique M. Kamel Jendoubi." Pourquoi ce retard alors que la décision a été prise depuis l'arrivée au 1er ministère de M; Caid Essebsi? 5 mois pour "accoucher" d'une telle commission c'est trop! "Quel effet pourrait faire ce report sur la communauté internationale et notamment à la veille du Sommet du G8 ?" Et sur le peuple tunisien? C'est lui qui vote, pas le G8 Et puis le problème est a placer en fonction de deux échéances: - la première est les accords d'emprunt que pourrait signer le gouvernement transitoire actuel et qui seraient à assumer (ou pas) par le gouvernement futur! - la seconde est le payement de la 2ème tranche du service de la dette en septembre, service qui n'a jamais été remis en question ni pour un moratoire ni pour un échelonnement! Le report du vote en octobre ferait voter les tunisiens "sur du vent"

jm - 23-05-2011 06:33

nous avons patienté plus de 50ans pour avoir des élections réellement transparente, patientons 3 mois supplémentaires! D'autant plus que les personnes chargée des préparatifs sont certainement des gens compétent et intègres. Je suis aussi certain que la communauté internationale, le G8 ainsi qu'une grande partie des Tunisiens, comprendrons cette décision, à part bien sur, certains anciens partis que ce report gène à cause du faite qu'il donne un temps supplémentaires au nouveau parti pour bien se préparer et donc de rafler des voix. Bonne chance à notre chère Tunisie

sabbouh - 23-05-2011 07:49

J'ai ecris plusieurs fois des commentaire sans qu'ils soient publiés. j'espère que ce dernier le sera! Cette commission était présente au sein de celle de Yadh Ben Ahcour, qui jusqu’à la dernière minute prônait le maintien de la date des elections pour le 24 juillet, et juste une semaine près la prise de leurs fonctions les membres se sont aperçu qu'il fallait REPORTER CES ELECTIONS!!

Abbès - 23-05-2011 12:03

Si ce report a été décidé en concertation avec le gouvernement transitoire et la société civile, pourquoi pas? Il est nécessaire de bien se préparer pour réussir les prochaines élections.

SANDLI - 23-05-2011 12:14

Vraiment bizarre ce qui se passe en TUNISIE. Tout corps nouvellement élu devient à son tour une source de problèmes. A mon avis, et pour que les promesses du gouvernement soient respectées, il faut renforcer les équipes intervenantes dans ces eléctions. Faire appel à une assistance et une aide extérieure s'il le faut mais surtout ne pas reporter la date des élections Ce serait dramatique pour la TUNISIE nouvelle, qui a déjà assez souffert comme ça. donc Pour résumer : Renforcer les équipes, gagner du temps et maintenir la date du 24-07. A bon entendeur SALUT !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

FAKHFAKH - 23-05-2011 12:17

CETTE DECISION EST JUDICIEUSE LA COMMISSION MONTRE SON IDEPENDANCE ET SON SERIEUX IL RESTE MAINTENANT A METTRE EN PLACE ORGANISER ET SURTOUT INFORMER LES CITOYENS EN TUNISIE ET A L ETRANGER SUR LES CONDITIONS ET LE DEROULEMENT DES ELECTIONS. ..DOSSIERS DE CANDIDATURE ET LES CONDITIONS. ...LIEU ET ORGANISATIONS DES ELECTIONS... AMBASSADES CONSULATS ... UN SITE DEDIE A LA COMMISSION ELECTORALE DOIT ETRE PUBLIE PERMETTANT D INFORMER LE PUBLIC... ET LE VOTE PAR INTERNET...EST CE POSSIBLE.., IL EST VALIDE EN FRANCE..ATTRIBUTION D UN CODE A USAGE UNIQUE ET LE VOTE ...VALIDE..POUR CEUX QUI NE PEUVENT PAS SE DEPLACER ET ONT L INTERNET.... LES TUNISIENS DE L ETRANGER ,JE PENSE,SERAIENT DEMANDEURS ET CELA SIMPLIFIERA LA TACHE... JE SOUHATE AVOIR LE SITE DES COMMISSIONS Y. FAKHFAKH ..

Abdelkrim (Genève) - 23-05-2011 13:08

Pourquoi n’a-t-on pas exigé de ces éminents experts de s’engager sur un résultat (élections de la Constituante le 24 juillet) avant de les nommer ? « On », étant la Commission et le Gouvernement qui les ont institués. Je propose qu'un appel soit fait dans l'urgence par le Président de la République et le Premier Ministre, afin de recruter – à titre bénévole – des experts volontaires qui pourront réaliser l'objectif du 24 juillet et qui s’y engagent dans des conditions réalistes. Ils remplaceraient les membres de la commission qui prônent "l'impossibilité totale". Après tout, il ne s'agit que d'une élection intermédiaire et le peuple pourra tout à fait accepter que quelques représentations dans la Constituante ne soient pas exactement ce qu'il faut, l'idéal étant par définition impossible à réaliser. Le Président de la Commission avance l’argument de la perfection et personne ne s’attend à la perfection, car il est raisonnable de s’attendre à ce que certains soient mécontents des résultats et les contesteront, quelque soit la perfection que voudra assurer la Commission. En tant que citoyen, et je crois que plusieurs personnes sont dans le même état d'esprit, j'en ai assez de ces opportunistes qui font trainer les choses dans tous les sites où ils sont placés : - J'en ai assez des membres de la Commission au nom très long qui mettent plusieurs mois pour proposer un projet de code électoral, alors que cela aurait pris juste quelques jours à des experts pour le faire et le soumettre à un colloque politique, afin de le valider avant promulgation par le Président. Ce projet aurait dû être proposé juste une semaine après l'arrivée de M. Caid Essebsi. - J'en ai assez de certains, si pas tous les administrateurs provisoires nommés à la tête des sociétés expropriées au profit de l'Etat, dont certains refusent apparemment d'aider la Commission des Expropriations, laquelle avance moins vite qu'un escargot. - Les membres de la Commission anti-corruption qui s'installent dans les « enquêtes », alors que ce n'est pas leur travail, sans résultats satisfaisants faisant ainsi accoucher la montagne de quelques souriceaux, pendant que les fortunes revenant normalement au peuple sont dilapidées et continuent à disparaître en Tunisie et à l’extérieur. Cette situation ne fait que renforcer les doutes et la suspicion. Or, le retour de la confiance doit justement être le souci numéro un de toutes ces autorités qui clament la légitimité, alors qu’elles sont toutes là pour aider le pays à s’en sortir dans un semblant de droit. Ils ne sont pas là pour une situation de rente mais bel et bien pour rendre service et passer la main aux institutions démocratiques et de droit. Et, justement, si les membres de la Commission électorale ne peuvent pas rendre service, qu’ils remettent la mission à d’autres plus capables. Il semble que quelques partis extrémistes, parfois sans base populaire, ont noyauté lesdites commissions et mènent le jeu à leur guise dans ces commissions. Si on ne fait pas attention, cela risque de provoquer une réplique révolutionnaire… Entre-temps, les médias presque dans leur ensemble assurent le marketing de trois ou quatre partis, en ignorant les petites formations et les indépendants, sous prétexte qu’il s’agit de grands partis. Qui a dit cela ? Ils sont tous aussi inconnus les uns que les autres, au moins en termes de programmes et de propositions de société. Les petits partis et les indépendants sont petit à petit exclus du jeu démocratique, alors que ce sont bien eux qui font la richesse intellectuelle du pays et qui représentent la vague de fond de la révolution qui n’a jamais été mobilisée par les partis. Regardez tous ces politicards qui se gargarisent du « sang des martyrs de notre peuple » et surfent sur leur dos et les ex-RCD qui s’embusquent, en attendant de meilleurs moments…. C’est presque indécent.

L B T - 23-05-2011 13:22

IL faut analyser les indicateurs et mesurer l'impact de ce report de date économiquement et socialement. ( 1er trim / 2éme Trim et faire prévision du 3 trim 2011). Ce beau pays à besoin de démarrer .......................

Ben selma Fredj - 23-05-2011 13:27

Cette date semle trés logique, à condition que la commission travaille dans l'indépendance totale et qu'il n'yait aucun concours de l'exterieur lors des compagnes.

Tarak G - 23-05-2011 14:20

VOUS AVEZ DECU Mr K Jendoubi. AVANT MEME D'ACCEPTER CETTE MISSION VOUS AUREZ PU DIRE NON JE NE PEUX PAS. MAINTENANT QUE VOUS ETES EN PLACE VOUS POUVEZ BIEN TORDRE LE BRAS DU GOUVERNEMENT ET CELUI DU PAUVRE PEUPLE PAR LA MEME OCCASION. TEMPIS POUR LES TUNISIENS, QUI VOUS FONT CONFIANCE. PERSONELLEMENT JE SUIS CONVAINCU QU'IL N'Y'AURA PLUS D'ELECTION SI CELLE DU 24 JUILLET N'EST PAS MAINTENU. PAUVRE TUNISIE, ELLE SERA COMDANEE A ALLER VERS LES BRAS D'UN PARTI, ET ELLE PUNIRA LES AUTRES PARTIS, QUI N'ONT PAS ETE A LA HAUTEUR DE NOS ELECTIONS. Avec beaucoup d'amertume un Tunisien degoute des election qui n'auront ete qu'un reve.

LZ - 23-05-2011 14:31

et pourquoi pas 2014 tant que vous y êtes! à ce train là zaba aura raison. MAINTENEZ le 24 JUILLEt et arrétez de tergiverser, c'est honteux cette indécision!

Abenamar - 23-05-2011 14:37

Sabbouh : je suis dans ton meme cas.. l´egypte , avec 80.000.000 d´habitants a organisé un referendum en moins de 3 semaines.

ibn tounes - 23-05-2011 16:14

Messieurs le monde entier vous regarde et entend parlé de TUNISIE tous les jours. Messieurs soyer sérieux et prouvez nous vos compétences si non dégagés. Attention le bac-3 rigole et prépare pour revenir.

JALILA BELHASSEN - 23-05-2011 16:49

Je suis absolument de l'avis de la commission , il est impossible selon de nombreux experts de laisser la date du juillet ,le temps pour une organisation fiable est insuffisant , le mois de Juillet étant pratiquement le seul mois ou les gens vont en vacances , de plus nous avons un gouvernement provisoire des plus efficaces. Il ne faudrait pas que les éternels insatisfaits profitent de ce détail pour mettre la sécurité du pays en jeu.

BEN HASSINE (PARIS ) - 23-05-2011 18:02

aujourd'hui le pays est gouverné , qu'importe que les élections aient lieu en Juillet ou en octobre , ces élections se doivent d'être un pas en avant vers la démocratie et la citoyenneté .Que les partis prennent le temps de préparer programme et candidats et que les électeurs comprennent bien la portée des élections Autre facteur et non des moindres ,en reportant les élections à Octobre le tourisme risque de souffrir un peu moins Ce qui est important à mon sens c'est le maintien de l'économie à flot Retroussez vos manches mes frêres et dynamisez notre économie

sydy - 23-05-2011 19:46

Ca ne sert à rien de courir il faut marcher à point. par ailleurs, chacun des responsables qui se voit doté de conscience doit agir à son Ame et conscience, pour rédiger une constitution digne de ce nom, pour qu'aprés ne viennent par nous dire, nous avons fauté sur tel ou tel objectif, par précipitation.

Abdo Maalaoui (Montréa, Canada) - 24-05-2011 00:52

Pourquoi encore créer une autre cause d’insécurité ? Nous sommes des gens amers, déçus et mécontents. On a mis une équipe composée de gens honnêtes mais incompétents dans le domaine de la gestion de projet au sein d’un environnement de gestion de conflit ! Pourquoi avoir accepter ce travail quant on n’a pas l’expérience dans le domaine ? Une grande partie de nos jeunes de la Protection de la Révolution surtout dans les régions pauvres va très mal réagir ... Ayant visiter plusieurs régions du Nord au Sud, nous vous confirmons qu’on aura un été très chaud !

Lampe Dusa - 24-05-2011 17:23

S'il s'avère qu'il est impossible d'organiser des élections transparentes et démocratiques, conformes aux normes internationales, à la date du 24 Juillet alors il est plus sage, plus juste, plus équitable, plus prudent de reporter au 16 Octobre 2011. Une mauvaise organisation et la précipitation n'avantagent que les partis déjà en place depuis longtemps qui en profiteront pour accaparer le pouvoir, ce qui est très dangereux pour le pays vu les enjeux et les pouvoirs de la constituante. Un report est plus salutaire.

Amel Zaïbi - 24-05-2011 21:04

La solution n'est pas le report des élections. La solution est dans le choix des personnes compétentes capables d'assumer sa mission dans une situation de crise, de la mener à bien et d'être à la hauteur des attentes des Tunisiens qui n'en peuvent plus d'attendre des solutions et le retour de la sécurité. Regardez du côté du sud, messieurs dame, regardez du côté des régions de l'intérieur, regardez du côté des sit-in. Et rendez-vous compte que le facteur temps est une épée de Damoclès et non un allié. Sinon laissez vos sièges à d'autres. C'est plus raisonnable. Ne perdons pas plus de temps.

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