Quand les Horizons ne convergent plus chez Afek !
A quelques semaines des élections, le jeune parti non élitiste AfekTounes a du mal à préserver ses adhérents.
Après la rupture à peine raccommodée du clan d’Emna Mnif, voilà 55 militants et adhérents du bureau de Sousse qui démissionnent en bloc à la fin du Ramadan.
Aid mabrouk à tous quand même, mais les objectifs et les méthodes du bureau central déjà critiqués pour être plus autoritaires que démocratiques, viennent trébucher sur leur manque d’alignement avec les régions.
Le Central ne voit pas les mêmes horizons que les régions et chacun a ses raisons de s’attacher à ses horizons.
Ce déphasage serait selon témoins dû à un manque:
. d’écoute et de compréhension des dynamiques et enjeux locaux,
. d’accompagnement des équipes locales livrées à elles-mêmes,
. et de communication, de pédagogie et de transparence dans un contexte où la stratégie est définie exclusivement en central pour être exécutée par les hommes de confiance de la direction centrale dans les régions sans impliquer ni tenir compte des préoccupations des militants locaux les plus influents.
Cette rupture étant faite, quelques questions restent posées :
. 107 partis sont déjà actifs dans le pays et alimentent déjà une trop grande division de la population. Peut-on pour autant s’autoriser des guerres de plusieurs clans dans chacun des partis ? Que vont comprendre les Citoyens ?
. La Tunisie aurait-elle besoin d’autant de divisions en ce moment critique de son histoire ?
. Un parti politique doit-il être géré comme une entreprise en top-down ou doit-il être géré en bottom-up pour faire remonter les attentes et les besoins des citoyens des régions vers le central ?
C’est fort probablement un mix des deux qu’il faudrait pour un alignement parfait des partis sur la société.
Les nouveaux partis quant à eux semblent encore à la recherche de leur modèle. Peu importe, finalement si les bonnes ressources sont dans les rangs du parti X ou Y, l’important c’est que les intérêts de la Tunisie soient servis par les bonnes ressources, qu’elles soient dans un parti ou dans un autre. La Tunisie a besoin de toutes ses ressources actives.
Ines Saidane épouse Nouira
Mère de famille & Citoyenne responsable et soucieuse de l’intérêt
de la nation et de la région plus que des intérêts des individus ou des clans
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effectivement des gros nuages se profilent dans l horizon d afek tounes en raison du déphasage entre la vision de l avenir de notre pays par les adhérents du parti au niveau des régions et par les personnes autoproclamees du comite central. le mot politique veut dire s occuper de la vie quotidienne des gens et essayer de l améliorer en procédant aux rectificatis nécessaires. les gens du comite central s occupent hélas uniquement d eux memes et de leurs intérêts.ils auraient dus plutôt adhérer a une entreprise commerciale ou financière qu a un parti
Mme Ines BRAVO pour cette action...et surtout pour l'eclaircissement que vous portez à cette situation drôle...tout est dit..sur le fond comme sur la forme...et Merci pour la derniere partir du texte !
cettec article chocan et inquietant plein de tristess et de pleur perdre afektounes c est perdre la vie quand on regarde derierre nous on voit l anarchie la violence l intolerance L AMOURE DE afektounes et l interet de peuples tunisiens nous oblige a etre solidaire et on obliant les probleme personnel afektounes c est une partis jeunes qu il faut soutenire jusquo aubout maintenant on vise pas les personne on vise l idee qqs soit le personne elu le principe de voter lidees de afek de voter la liberter totale que afek va apporter inous soutenons afektounes comme idees et principe liberal humaine vital je ne comprends pas cette demission massif l interet de afektounes et derrire lui l interet de peuple tunisien vous oblige de retourner et soutenire afektounes
Ce n'est pas vrai du tout, ce n'est pas 50, c'est son imagination, les quelques personnes adhérentes qui l'ont suivi sont presque sa propre famille.. Elle veut à tout prix être tête de liste, et pourtant elle a accepté le jeur de la démocratie, mais elle n'a pas supporté la décision du vote du Comité Central.. Ensuite elle s'est retournée contre tout ça..
Madame Nouira, je suis membre du comité central autoproclamé comme vous dites. En tant que membre fondateur, je m'y suis effectivement retrouvée d'office comme bon nombre de ceux que vous vous étonnez d'y voir apparemment. Ce comité central a été élargi sur la base du militantisme de ses adhérents mais tout ça importe peu puisqu'un congrès viendra dans 2 mois corriger les imperfections de cette formation de départ qui peut sembler illégitime. Je suis très déçue par votre article car vous avez publiquement déclaré lors de la réunion du comité central au cours de laquelle a eu lieu le vote qui allait permettre de choisir lequel d'entre vous et Ali Bouraoui allait être tête de liste que vous accepteriez le cas échéant d'être numéro 2. Pour ma part, sans vous connaître et sans connaître Ali Bouraoui, j'ai voté pour lui et ce, pour une raison très simple: votre discours ne m'a pas convaincue et particulièrement un de vos arguments, celui selon lequel vous alliez bénéficier de l'appui des "amis" de votre mari. J'estime tout simplement qu'une personne que je soutiens pour un moment aussi crucial que celui de la durée de travail de l'assemblée constituante doit avoir des qualités plus "intrinsèques" car je pense que les amis de votre mari ne nous seront d'aucune aide lorsqu'il s'agira de se battre pour défendre le projet de société pour lequel nous nous battons. J'imaginais que votre participation à la campagne et une certaine persévérance dans le combat politique vous permettrait d'acquérir ces qualités qui, aujourd'hui, vous font défaut selon moi. Que les choses ne soient pas parfaites, c'est un fait mais les dissensions existent au sein de tous les partis et nous apprenons à construire ensemble malgré nos divergences. C'est avant tout ce projet là que nous défendons pour cette Tunisie plurielle. Pour ma part et alors que j'ai consenti à tous les sacrifices pendant 8 mois pour que ce parti se consolide - car je crois fermement au delà des individus - aux valeurs qu'il défend, je ne suis sur aucune liste et décidée à offrir mes services à toux ceux qui en ont besoin. Malgré votre signature et les qualités dont vous vous affublez, je suis désolée de vous dire que vous agissez comme une personne plus soucieuse des intérêts des individus et des clans que de ceux de la nation et de la région (la vôtre j'imagine). Je pense que le souci de l'intérêt de la région aurait dû vous pousser à dépasser votre déception et à vous allier à Ali Bouraoui pour ratisser plus large et faire de vos différences (et non divergences) un atout.
c'est un résumé clair et net pour définir l'actuel Afek
Merci à tous pour vos réactions, Je répondrais d’abord à Olfa Meziou qui représente le comité central d’Afek Tounes dont les méthodes sont contestées. Ayant été responsable du bureau de Sousse, je me suis retrouvée à participer à certaines réunions du comité central et j’aurais apprécié que les règles soient établies clairement dès le départ : les régions font leurs évaluations, élections et listes (selon les mêmes processus et critères d’évaluation du comité central) et soumettent leurs travaux au comité central qui arbitre sans tomber dans des recommandations à l’opposé des choix des régions (faisant clairement passer les intérêts du central devant celles des régions). Malheureusement, les processus et critères d’évaluation du central sont restées confidentielles et n’ont été partagées avec le bureau de Sousse que la veille des votes supposés non orientés (les candidats bénéficiant d’un appui du central étant mieux valorisés que les autres, lesquels selon d’autres articles ont été même dévalorisés). Je regrette d’avoir été invitée à faire un discours sans préparation devant une assistance majoritairement inconnue et c’est probablement pour cela que je ne vous ai pas convaincue. J’ai eu tort d’évoquer l’aide des amis de mon mari dont une partie comptaient pour des adhérents et militants potentiels, si la forme a pêché faute de préparation, le fond reste valable car la force de frappe est là, d’une efficacité éprouvée forte de convictions partagées sur base de confiance. Confiance à laquelle le processus pseudo-démocratique d’Afek Tounes avec des votes orientés a privilégié une candidature de fils de Marabout inconnu à Sousse et peu apprécié au sein du bureau local. Si Afek veut se mettre au service des Citoyens, il faut déjà mieux traiter les adhérents et mieux considérer les militants, sinon la tentation est forte de croire que nous sommes tous au service d’un appareil qui vise davantage à porter Yassine Brahim et ses hommes de confiance au pouvoir, quitte à contrarier Militants, Adhérents et Citoyens. Ce n’est point notre conception de la nouvelle démocratie à laquelle nous aspirons dans notre groupe et pour nos concitoyens. Je garde beaucoup de considération pour beaucoup de militants au sein de Afek Tounes et j’espère pour eux qu’ils n’auront pas à subir les conséquences de favoritismes injustes. Désolée de vous décevoir, j’ai préféré rester solidaire avec les fidèles de la région plutôt que de m’allier avec Ali Bouraoui seul et imposé par le central. La solidarité nationale ne vaut que si elle correspond à une convergence de solidarités régionales. Des décisions et affectations centrales déplacées et imposées aux régions finissent souvent par exploser en plein vol. Pour les autres doutes, je propose de laisser les urnes juger de la pertinence des choix des uns et des autres.
Avant d'adhérer à Afek Tounes, j'ai flirté avec un certain nombre de partis et ce problème de "déphasage" entre le central et le régional m'a paru être la règle. Cela s'explique certainement par la précipitation des évènements depuis la révolution. Mais de là à jeter en pâture le parti auquel on a adhéré parce-que sa candidature en tête de liste n'a pas été retenue... je trouve cela grotesque surtout qu'à titre d'excuses (manque de préparation, assistance en majorité inconnue, etc.) on ne fait que confirmer le choix qui a été fait. Dommage Ines ; vous vous seriez contentée de votre photo et de l'article aurait été largement suffisant pour qu'on compatisse un tant soit peu avec vous malgré la signature. Mais le commentaire était de trop.