News - 13.09.2011

Faculté des Sciences juridiques : Fadhel Moussa lance une rentrée universitaire innovante et pleine

Ouverture exceptionnelle mardi de l’année Universitaire 2011 -2012, à la Faculté des Sciences Juridiques, Politiques et Sociales de Tunis. Le Doyen Fadhel Moussa a tenu à ce qu’elle exprime toutes ses dimensions, s’agissant de la première rentrée après la révolution, notamment la totale implication de la faculté, à travers ses enseignants, ses étudiants et son administration dans la conceptualisation du processus de la transition démocratique.

Parmi les invités figuraient d’illustres universitaires qui se sont particulièrement distingués depuis le 14 janvier, notamment, Yadh Ben Achour, Mohmaed salah Ben AIssa, Abdelfettah Amor, Néji Baccouche, Hatem Kotrane, Ghazi Gherairi, Kalthoum Meziou, Faouzia Charfi, Fatma Bouraoui, Slim Laghmani, Hatem Mrad, l'ambassadeur Ali Hachani, et autres Mohamed Kolsi, mais aussi, l’ambassadeur de Turquie et l’ancien ministre de l’Enseignement Supérieur, Ahmed Brahim, ainsi que des dirigeants de partis politiques, notamment Me Samir Ben Amor. En invité de marque, pour donner la conférence inaugurale, le Professeur  Ibrahim Özden Kaboglu, de l’Université de Marmara et membre de la commission en charge de la révision de la constitution, qui devait traiter du système constitutionnel turc et des perspectives de révision.

D’emblée, le doyen Moussa a souligné l’initiative des étudiants d’élire une assemblée constituante et d’élaborer un projet de nouvelle constitution, présentée en visioconférence avec des étudiants de Harvard. Mais aussi, le démarrage avec des structures élues, à tous les niveaux, enregistrant un taux de renouvellement de 50%, et l’affirmation de la parité notamment au sein du conseil scientifique, à travers une forte présence féminine. Ce processus sera parachevé par l’élection prochaine des étudiants au sein du conseil scientifique.

Evoquant la mise en œuvre de la réforme, il a indiqué que le mastère démarre dans sa nouvelle forme dès cette rentrée et que le renforcement de la qualité de l’enseignement et de la recherche s’appuiera sur l’innovation pédagogique, l’appui à la recherche, l’ouverture sur l’environnement et la consolidation de la bonne gouvernance. Aussi, la généralisation des TIC, avec d’ores et déjà le déploiement de l’ADSL, et l’encouragement de l’utilisation de la langue anglaise constitueront un atout supplémentaire. D’ailleurs, deux enseignants partiront aux Etats-Unis et un éminent juriste américain, le Pr Emérite, Winchester, de l’Université de la Floride viendra passer deux années à la faculté dans le cadre du programme Fulbright.

Sans tarder, la parole est cédée au groupe d’étudiants pour présenter l’expérience de l’assemblée constituante et les résultats de leurs travaux sous forme de projet de constitution, avant d’écouter la conférence inaugurale du Pr Özden Kaboglu.

Bref, une nouvelle année universitaire innovante et pleine de promesses, à la hauteur des ambitions nées de la révolution.

Lire aussi : Le système constitutionnel turc et les perspectives de révision

Lire aussi : Initiative Ben Achour : les 12 partis de la Haute Instance ont approuvé la feuille de route de l'après-scrutin du 23 octobre


 

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3 Commentaires
Les Commentaires
MHAMDI ADEL - 13-09-2011 23:20

Toutes mes félicitations et tous mes encouragements, pour que l'université se redéploie fortement à sa mission et que l'excellence re-devienne la règle ... je dis re-devienne parcequ'à un moment elle l'était. Bon courage ...

BAAZAOUI - 14-09-2011 13:17

Mrs; fadhel moussa, Iagh ben Achour et Ghazi El ghrairi sont la plus grande et interessante découverte, apres le 14janver, pour le peuple tunisien. Franchement ca sera tres regrettable si on les voit pas un jour au conseil constitutionnel?

aziza Darghouth - 14-09-2011 13:52

La vraie révolution, commence à l'université. Participation des acteurs, tradition de dialogue, capitalisation des expériences pour un objectif commun l'excellence. demandez à un certain R, ex responsable des programmes qualité de l'enseignement supérieur, qui a osé "menacer un consultant banque mondaile qui a osé avancefr que sans participation toute réforme et tout financement est vain !!! Quelle belle aventure pour toute l'Univesité, qui devra descendre sur terrain, initier le processus révolutionnaire juridique, développement... dans toutes les régions... Il est temps de désenclaver les secteurs de l'enseignement ... avec des formations en sciences humaines pour les ingénieurs et les médecins, en sciences exactes pour les sociologues et les psychologues... et que cesse cette utopie d'orienter des bacheliers vers le journalisme... métier qui devra être le courronnement des études supérieures.

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