Ligue des Droits de l'Homme : Encore une semaine pour choisir le président
La fumée grise n’est pas sortie vendredi soir du siège de la Ligue Tunisienne des Droits de l’Homme, pour marquer le choix du nouveau président. Le conclave des 25 membres du comité directeur, élus dimanche à l’issue du VIème congrès, devaient en effet former le bureau de la Ligue et convenir, par concertation ou élection, du nouveau président.
Pour succéder à Mokhtar Trifi qui n’avait pas souhaité rempiler, plusieurs noms ont été avancés, notamment ceux d’Anouar Koussari, Ayachi Hammami, Abdessettar Ben Moussa, Mohamed Salah Kheriji et Messaoud Romdhani. Rien n’empêche aussi de voir le consensus porter sur l’une des cinq femmes brillamment élues ; trois d’entre-elles ont d’ailleurs recueilli le maximum des voix exprimées.
Faute d’accord, et afin de laisser les esprits s’apaiser et les consultations se poursuivre, il a été finalement convenu de se donner une semaine supplémentaire et de reporter la désignation du nouveau président à vendredi prochain. Mokhtar Trifi ne perd pas espoir pour parvenir à un consensus quant à son successeur.
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En parlant de fumée grise et de conclave (du latin cum clave: sous clé) vous faîtes allusion à la réunion des cardinaux qui se réunissent au Vatican pour élire un nouveau pape. A la fin de chaque scrutin on brule les bulletins de vote et on fait en sorte qu’un vote positif donne une fumée blanche, négatif une fumée noire. Comme la réunion du comité directeur de la LTDH n’a pas été concluante il aurait fallu écrire « La fumée blanche n’est pas sortie vendredi soir…… » et non La fumée grise…..
