Fête de l'arbre : comment le Belvédère a échappé aux rapaces de Ben Ali
Le choix n’était pas fortuit ! En se rendant dimanche matin au parc du Belvédère pour donner le coup d’envoi de la Fête de l’Arbre, le Président de la République par Intérim, M. Foued Mebazaa, voulait sans doute marquer l’inviolabilité de cet espace écologique exceptionnel qui avait failli être mis en concession au profit des rapaces de Ben Ali. Quelques jours seulement avant la révolution, un cahier des charges portant mise en concession de ce grand parc allait être publié. Elaboré conjointement par les services du ministère de l’Environnement et du Développement Durable (MEDD) et la Ville de Tunis, il devait permettre à des concessionnaires privés de prendre en main le Belvédère pour une durée de 99 ans, sous le motif de mieux l’entretenir, d’y aménager des zones de loisirs et de restauration et de redonner vie au Zoo.
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Il n'y a pas que le parc plus que centenaire du belvédère qui a échappé à la convoitise des "rapaces" de ben Ali . Il paraîtrait même que le parc qui abrite la Clinique Saint Augustin devait lui aussi tomber dans l'escarcelle des Trabelsi et Cie . Le pays , sans aucun doute , leur appartenait !!
Quelle joie de lire cet article, de voir les photos, tant du Président de la République qui a tenu à être lui même présent, entouré de gens de bonne volonté dont Le ministre de l’Agriculture et de l’Environnement, M. Mokhtar Jellali et ses collaborateurs et de toute cette belle jeunesse joyeuse, active, concernée ! De voir nos jeunes comprendre l'utilité de cet endroit (poumon de Tunis) mais aussi sa beauté, par sa variété de plantes, par son espace, par Son Histoire (la Kouba : joyau de l'endroit qu'il faut bichonner désormais, ne plus permettre de l'abîmer). Replanter, reboiser, embellir, toujours + Ajouter encore un + à ce beau zoo, penser à donner de l'espace à ces pauvres (mais dignes) lions qui tournent en rond (par chance : l'espace existe) Le Ciel Lui-même s'en réjouit ! un grand grand Bravo. Et que lieu devienne, dans toute sa capacité, un endroit sécurisé,(dans tout son ensemble) convivial, agréable, enjolivé, respecté : Soyez Bénis pour cette initiative essentielle et vitale. Dieu merci que les ripoux ont été freinés à temps : parler encore d'eux est leur donner une importance inutile et perdre du temps. Remplacer l'amertume ressentie par un souffle d'espoir, de solidarité, de volonté d'effacer le négatif de nos esprits.... La Tunisie est remplie de gens positifs, de personnes qui aiment la Nature, qui ne veulent pas la polluer qui se côtoient sans heurts, sans s'envier, qui savent partager : c'est ce qu'il faut retenir et inculquer à la génération future ! Les aider, les instruire, leur "raconter", les accompagner afin de ne plus permettre la méchanceté. Allez, allons tous de l'avant et la réussite est certaine. Bonne journée !
c formidable mais pourquoi cet habit d'endoctrinement ,des jeunes en tenue Militaire quel en ait le sens !!!!pourquoi pas la société civique grands et petits des régions riches et pauvres ,des exclus et des inconscients ,des amoureux de la nature avec ceux qui n'ont jamais pensé à ce problème !!
...."le Président Mebazaa y est personnellement très attaché. Sa venue dimanche au Belvédère est un témoignage de soutien personnel...." et bla bla bla on revient à la langue de bois de zaba. Qu'a fait Mr Mbazaa quand il était avec zaba? Et le jardin botanique de Tunis qui était et est toujours dans un état lamentable et interdit au public en attendant éventuellement son déclassement pour d'éventuels promoteurs zaba-trabelsi (méthode utilisée pour accaparer plein d'entreprises d'Etat par le système zaba) ?...et la "baie des anges" ou la baie des singes ( où en est son dossier?) à el kantaoui ? (sur domaine de l'Etat)? et qui sont les propriétaires actuels et en cours ? (on continue à construire des chateaux? , alors que la misère est à quelques km) dans cette "Hmadet Akouda"??......La liste est très très longue. PS: ne censurer pas « La liberté ne peut être que toute la liberté ; un morceau de liberté n'est pas la liberté. » ( Max Stirner)