Nouveau président égyptien: les félicitations de la Tunisie et ses encouragements au consensus
Pour sa première réaction, suite à l’élection du nouveau président égyptien, Mohamed Morsi, le gouvernement tunisien par la voix du ministre de la Justice Transitionnelle et des Droits de l’Homme, porte-parole du gouvernement, Samir Dilou a associé les félicitations officielles à l’importance de l’esprit de coalition et de consensus qui constituent à ses yeux l’un des principaux enseignements de l’expérience tunisienne.
Répondant à une question de Leaders, il a déclaré: «Nous félicitons le Dr Morsi pour sa brillante élection à la présidence de l’Egypte qui constitue un pas significatif dans l’accomplissement de la révolution déclenchée par ce pays frère. Nous sommes conscients que la route est encore longue, surtout avec tout ce débat sur les attributions, la déclaration constitutionnelle et l’autorité militaire. Aussi, autant nous disons que l’expérience tunisienne n’est pas à exporter, autant nous estimons que l’une de ses vertus principales est sans doute cette méta-valeur de la coalition et de la recherche du consensus ».
Dilou fait sans doute référence au message transmis directement aux Islamistes égyptiens par le Chef d’Ennahdha, Rached Ghannouchi, lors de sa visite la semaine dernière au Caire. « J’avais expliqué à cette occasion, avait-il déclaré, les vertus de la concertation et de la large participation, comme nous avons veillé à le faire en Tunisie ».
- Ecrire un commentaire
- Commenter
A mon avis ; j'ai eu l'occasion de suivre les médias égyptiens pendant cette élection et bien ce qui est sûr ce que le comportement général de leurs médias est beaucoup mieux et plus proches des pays démocrates que chez nous. On peut constater que les journalistes sont plus responsables et patriotiques que chez nous. J'ai vu comment ; ils se sont associer au respect de leur président dès lors qu'il est élus. C'est ce que je n'ai pas vu chez nous. D'ailleurs ; pendant Moubarak il existait une certaine liberté mieux que chez nous. Chez nos journalistes ; au nom de la liberté d'expression, qui est à mon sens une fausse liberté car absolue; on oublie l’intérêt national et on ose défier tout le monde !!!